WordPress par défaut vous propose différents types de permaliens que vous pourrez évidemment configurer à votre guise dans les réglages -> Permaliens. A ce titre, nous avions déjà réalisé un article complet sur les permaliens de WordPress qui reste à ce jour tout à fait valable et SEO friendly. Mais qu’en est-il de Woocommerce et de la machine énorme que vous lancez au travers de l’installation de ce plugin sur votre site ? Par défaut, et puisque WordPress fonctionne avec des taxinomies propres, vous constaterez que pour la gestion des catégories et des produits, le plugin a lui aussi besoin de proposer la sienne. Pour comprendre le principe, commençons par définir ce qu’est un slug.
- WordPress Slug, c’est quoi, ça se traduit comment ?
- Pourquoi les permaliens et slugs de WooCommerce doivent être changés ?
- 1. Une URL trop longue et non optimisée
- 2. Une structure qui casse la logique silo
- 3. Un risque de conflit et de surcharge serveur
- 4. Une perte de maîtrise de l’optimisation fine
- 5. Une opportunité manquée de maîtriser ses slugs pour le maillage
- Inclure des mots-clés longue traîne directement dans l’URL
- Améliorer les ancres internes pour le maillage sémantique
- Manipuler la sémantique perçue d’une page
- Créer une structure sémantique parallèle à l’arborescence réelle
- Faciliter le tracking et l’analyse du comportement utilisateur
- Un outil de cloaking inversé pour grey hat bien réfléchi
- 6. Ce que dit Google… et ce que nous faisons vraiment
- Modifier les permaliens de WooCommerce avec Permalink Manager
- Mise en garde pour les 404 à changer en 301 pour la boutique
WordPress Slug, c’est quoi, ça se traduit comment ?
Le slug WordPress est une composante essentielle de l’architecture d’un site web propulsé par le CMS. Si l’on traduit littéralement le terme « slug », on obtient « limace » en français. Pourtant, en développement web, ce mot prend un tout autre sens : il désigne la portion d’URL textuelle unique qui identifie une page, un article, une catégorie ou un produit sur un site WordPress. En d’autres termes, c’est le nom lisible de la ressource dans l’URL.
Historiquement, le système d’identification des pages sous WordPress reposait sur un identifiant numérique — comme dans l’URL brute suivante :
https://monsite.com/?p=123
Cette méthode, encore visible en 2003 lors du lancement de WordPress 0.7, était pratique pour les machines mais peu lisible pour les utilisateurs… et encore moins efficace pour le SEO. C’est à partir de WordPress 2.0 (sorti en 2005) que la structure permalienne a commencé à évoluer avec davantage d’options de personnalisation, permettant d’insérer le slug
à la place de l’ID numérique dans l’URL.
Exemple d’URL optimisée avec slug :
https://monsite.com/astuces-seo-pour-blogueurs/
Dans cet exemple, astuces-seo-pour-blogueurs
est le slug. Il est défini automatiquement à partir du titre, mais peut être modifié manuellement dans l’éditeur de page ou d’article. Cela permet de le raccourcir, le clarifier ou y intégrer des mots clés ciblés. Contrairement au permalien WordPress, qui constitue l’URL complète définie par les réglages globaux du site, le slug n’est qu’un fragment, un identifiant textuel dans cette structure. Il peut être appliqué aux :
- articles,
- pages,
- produits WooCommerce,
- catégories,
- étiquettes (tags),
- auteurs,
- types de contenus personnalisés (CPT).
Avec l’essor de WooCommerce dès 2011, les slugs ont pris une importance stratégique, notamment pour optimiser la structure des URLs produits. Par défaut, un produit est intégré dans une arborescence comme :
https://monsite.com/produit/nom-produit/
Or, pour des raisons SEO ou d’esthétique, on peut souhaiter enlever le segment /produit/
. Cela nécessite une gestion fine du slug et du permalien — parfois via des plugins comme Permalink Manager ou des fonctions avancées de redirection. Enfin, souvenons-nous qu’un slug doit être unique dans son contexte. Si deux pages ou articles ont le même slug, WordPress ajoutera un suffixe numérique, comme -2
, pour éviter le conflit. C’est pourquoi une bonne hygiène d’URL passe par la maîtrise de ses slugs dès la création du contenu.
Pourquoi les permaliens et slugs de WooCommerce doivent être changés ?
Lorsqu’on installe WooCommerce sur un site WordPress, le plugin ajoute automatiquement des préfixes aux URL générées pour les produits et les catégories de produits. Ces préfixes sont, par défaut :
/product/
pour les produits/product-category/
pour les catégories
Ce comportement, bien que logique du point de vue de l’architecture WooCommerce, pose plusieurs problèmes majeurs pour le référencement naturel SEO :
1. Une URL trop longue et non optimisée
Par exemple, une URL générée automatiquement pourrait ressembler à :
https://monsite.com/product-category/vetements/tee-shirt-col-v/
Comparé à une URL SEO-friendly comme :
https://monsite.com/tee-shirt-col-v/
… la différence est flagrante. En SEO, plus une URL est courte et ciblée, plus elle est lisible et performante. Les préfixes génériques tels que product-category
n’apportent aucune valeur sémantique à Google et peuvent diluer la pertinence de vos expressions clés.
2. Une structure qui casse la logique silo
Le référencement moderne repose en partie sur la stratégie de siloing : organiser son contenu en grappes thématiques hiérarchiques. En insérant automatiquement des préfixes comme /product-category/
, WooCommerce isole artificiellement vos pages produits de votre architecture sémantique. Cela nuit à la circulation du jus SEO (link juice) et perturbe les parcours utilisateur logiques.
3. Un risque de conflit et de surcharge serveur
Techniquement, WooCommerce utilise ces préfixes pour éviter les conflits de slugs avec d’autres contenus WordPress : articles, pages, catégories natives, etc. En ajoutant un namespace comme /product/
, le plugin crée une couche de sécurité et empêche les erreurs de type 404
ou pire, des conflits fatals provoquant des pages blanches.
Mais cette sécurité a un prix : elle sacrifie la finesse SEO à la robustesse technique. Et dans une logique orientée performance — et rentabilité — on sait qu’un slug optimisé peut faire toute la différence.
4. Une perte de maîtrise de l’optimisation fine
Dans certains cas, WooCommerce force même la structure des URL sans tenir compte des réglages personnalisés. Par exemple, les produits enfants dans une catégorie imbriquée auront automatiquement l’ensemble des segments parents dans l’URL. Cela peut créer des chemins longs et verbeux :
https://monsite.com/product-category/vetements/tee-shirts/manches-courtes/tee-shirt-bleu-homme/
Alors qu’une meilleure approche serait :
https://monsite.com/tee-shirt-bleu-homme/
Ou, si on souhaite conserver une hiérarchie raisonnée qui serait particulièrement propice au SEO :
https://monsite.com/vetements/tee-shirt-bleu-homme/
Ce genre de personnalisation nécessite souvent l’intervention d’un plugin comme Permalink Manager Pro ou des hacks via le fichier functions.php
, voire la réécriture du fichier .htaccess
dans les cas les plus avancés.
5. Une opportunité manquée de maîtriser ses slugs pour le maillage
Les slugs, bien qu’invisibles pour l’utilisateur lambda, sont l’un des piliers silencieux mais redoutablement efficaces de toute stratégie SEO sérieuse. Quand ils sont laissés à l’état brut — comme c’est souvent le cas avec WooCommerce ou les réglages WordPress par défaut — on perd un levier d’optimisation à très fort potentiel. Pourtant, en reprenant le contrôle, on ouvre la porte à une série d’optimisations ciblées qui vont bien au-delà de la simple esthétique d’URL.
Inclure des mots-clés longue traîne directement dans l’URL
Un slug bien pensé permet d’y intégrer vos expressions secondaires ou complémentaires, sans alourdir la structure. Exemple :
/tee-shirt
→ trop large, trop concurrentiel/tee-shirt-col-v-homme-coton-bio
→ bien plus spécifique, bien plus ciblé
Cette granularité facilite l’indexation pour des recherches plus précises, souvent associées à une intention d’achat forte. Ce sont ces slugs qui permettent à une page de ranker sur des requêtes transactionnelles à faible concurrence.
Améliorer les ancres internes pour le maillage sémantique
Chaque slug devient une ancre potentielle dans votre maillage interne. En créant des liens entre vos contenus, produits, articles de blog ou catégories avec ces slugs personnalisés, vous amplifiez la portée de chaque lien interne.
Par exemple :
<a href="/chaussures-running-adidas-homme">Voir notre sélection running Adidas pour homme</a>
Ici, l’ancre est naturelle, le lien explicite, le slug ciblé. Google apprécie cette cohérence entre le contenu du lien, le texte cliquable, et la page de destination.
Manipuler la sémantique perçue d’une page
Une astuce plus avancée (et un peu borderline pour les puristes) consiste à façonner le slug non pas seulement sur la base du titre de la page, mais sur les intentions de recherche périphériques.
Un titre comme :
“Nos meilleures chaussures de ville”
… peut donner un slug du type :
/chaussures-ville-cuir-homme-elegantes
On injecte ici volontairement des mots-clés connexes non présents dans le H1, mais qui renforcent la compréhension de Google sans alourdir la lecture utilisateur. Un excellent compromis entre UX et SEO technique.
Créer une structure sémantique parallèle à l’arborescence réelle
Le slug peut également être utilisé pour créer une structure parallèle à celle visible du menu. Vous pouvez, par exemple, afficher des catégories de produits comme étant au même niveau dans la navigation, mais leur associer des slugs hiérarchiques :
/vetements-homme/tee-shirts
/vetements-homme/pantalons
Le menu, lui, peut ne montrer qu’un lien vers « Vêtements Homme », avec des filtres en AJAX. En réalité, chaque sous-page bénéficie de son propre SEO verticalisé.
Faciliter le tracking et l’analyse du comportement utilisateur
Enfin, une URL bien structurée permet également un meilleur suivi dans les outils comme la Search Console. Vous pouvez détecter des slugs qui performent sur des requêtes inattendues et les exploiter à nouveau dans vos contenus internes, voire réutiliser des mots-clés secondaires détectés dans les logs de clics.
Un outil de cloaking inversé pour grey hat bien réfléchi
Dans certaines stratégies grey hat bien rodées, on peut même s’appuyer sur les slugs pour pousser plusieurs pages au contenu presque identique mais orientées vers différentes requêtes, tout en conservant des textes distincts uniquement dans les slugs et balises. C’est risqué, mais bien fait, cela reste sous le radar de la duplication algorithmique.
6. Ce que dit Google… et ce que nous faisons vraiment
Officiellement, Google prône la sobriété. Son discours sur la structure des URLs se résume souvent à une phrase bien connue des guidelines : « Keep it simple ». En clair : évitez les sur-optimisations, restez naturel, et ne manipulez pas les slugs pour des raisons purement SEO.
Mais dans la réalité du terrain ? Toute personne sérieuse en référencement, y compris en agence, sait que l’optimisation des slugs est l’un des moyens les plus rapides pour faire bouger une URL dans la SERP. C’est d’ailleurs une des premières choses que l’on regarde dans un audit technique.
Il est tout à fait possible, et même recommandé en pratique, de :
- réécrire les slugs produits et catégories pour y intégrer vos mots-clés secondaires ou longue traîne,
- mettre en place des redirections 301 propres vers les nouveaux slugs pour éviter les erreurs 404 ou les pertes de jus,
- gérer dynamiquement les slugs via des plugins comme ACF (Advanced Custom Fields) ou CPT UI pour structurer vos types de contenu personnalisés,
- remapper les permaliens WooCommerce dans
functions.php
ou via des hooks pour contrôler totalement les règles de réécriture, - monitorer les performances via Google Search Console et ajuster les slugs si besoin tous les 3 à 6 mois.
À aucun moment cela ne génère d’erreur pour les utilisateurs, ni de conflit de structure pour les crawlers. Bien gérées, ces optimisations sont invisibles pour l’internaute… mais pas pour Google.
Et même si Google n’aime pas en parler, de nombreuses études empiriques montrent que les URLs contenant le mot-clé exact bénéficient encore aujourd’hui d’un meilleur taux de clic (CTR) dans les résultats de recherche, tout simplement parce qu’elles ressemblent à ce que l’utilisateur recherche.
Changer ainsi les slugs WooCommerce est loin d’être un simple exercice de style. C’est une stratégie SEO à part entière qui permet de :
- raccourcir les URLs (et donc améliorer l’UX),
- renforcer les mots-clés dans les permaliens (effet direct sur le CTR),
- réduire la profondeur des produits par rapport à la homepage (meilleur crawl),
- reprendre le contrôle total du maillage interne (et créer des passerelles contextuelles fortes),
- préparer le terrain pour d’éventuelles campagnes de netlinking ciblé.
En couplant cette technique avec une stratégie de contenu pertinente, une UX claire et un netlinking intelligent (via outreach, réseau ou plateformes), vous obtenez un combo qui fonctionne. C’est là que le grey hat devient smart : en alignant la technique sur une logique d’expérience utilisateur, tout en restant maître des signaux envoyés à Google.
Verdict : les slugs ne sont pas un détail. Ils sont un point d’entrée stratégique. À ne jamais laisser entre les mains d’un CMS en mode automatique.
Modifier les permaliens de WooCommerce avec Permalink Manager
Modifier la structure des URLs dans WooCommerce est l’une des interventions les plus puissantes (et les plus sous-estimées) pour gagner en pertinence SEO. Et avec le plugin Permalink Manager, vous tenez un outil à la fois souple, fiable et totalement compatible avec WordPress, y compris dans les environnements complexes avec plusieurs types de contenus personnalisés ou des sites e-commerce de taille moyenne à grande.
Complètement éprouvé selon nos tests sur différentes versions de WordPress et de WooCommerce, ce plugin vous permet de prendre le contrôle total sur la structure des permaliens et des slugs – que ce soit pour :
- les produits,
- les catégories,
- les pages,
- les articles,
- et tous les types de contenu personnalisés (CPT).
C’est simple : vous n’êtes plus contraint par les limitations par défaut de WooCommerce comme le sempiternel /product/
ou /product-category/
dans vos URLs. Vous pouvez les supprimer proprement sans créer d’erreur 404 ni perte de référencement, puisque le plugin gère automatiquement les redirections 301 nécessaires.
Comment utiliser Permalink Manager pour WooCommerce ?
Une fois le plugin installé et activé, rendez-vous dans l’onglet dédié du tableau de bord :
Le plugin vous propose alors plusieurs options très intéressantes pour la gestion fine de vos URLs :
- Supprimer le préfixe des catégories de produits (par défaut :
/product-category/
ou sa version traduite dans vos réglages). Un must pour raccourcir vos URLs et renforcer la pertinence de la taxonomie. - Retirer le slug de la catégorie parente dans les URLs des produits : utile si vous ne voulez pas afficher toute la hiérarchie des catégories. Attention : cette option est à manier avec stratégie si vous travaillez en siloing SEO.
- Enlever totalement le préfixe des URLs de produits (par défaut :
/product/
). Parfait si vous souhaitez que vos produits apparaissent au plus proche de la racine, surtout dans le cas d’une boutique mono-catégorie ou très spécialisée.
Par exemple, si vous activez les options 1 et 3, vous obtenez des permaliens très épurés comme :
/tee-shirt-homme-coton
/chaussures-running-femme
Au lieu des versions alourdies par WooCommerce comme :
/product/tee-shirt-homme-coton
/product-category/chaussures-running-femme
Pourquoi c’est utile en SEO (et pas que pour faire joli)
Ces modifications ne sont pas esthétiques uniquement. Elles répondent à plusieurs objectifs précis :
- Réduire la profondeur d’URL (meilleure exploration, plus de jus SEO transmis),
- Augmenter la clarté sémantique de l’URL (impact direct sur le CTR dans la SERP),
- Uniformiser la structure de vos slugs selon vos propres règles (mots-clés longue traîne, ciblage SEO),
- Renforcer les liens internes via un maillage optimisé, en cohérence avec vos slugs retravaillés,
- Préparer le terrain au netlinking : des URLs courtes et lisibles ont un meilleur taux d’intégration dans les contenus externes.
Oui, vous pouvez très bien, à l’aide de ce plugin (et c’est formidablement efficace) :
- Reformuler vos slugs produits avec des mots-clés exacts sans créer de duplication,
- Supprimer tous les préfixes imposés et créer une structure pseudo-naturelle plus attractive,
- Faire passer des contenus en apparence secondaires comme prioritaires dans votre arborescence,
- Mettre en place des redirections 301 stratégiques pour pousser les pages clés… discrètement.
Le plugin gère également une reconstruction de l’ensemble des permaliens en quelques clics via son gestionnaire, ce qui permet de reprendre des sites WooCommerce anciens sans perdre l’existant (même en cas de refonte). Et pour les intégrateurs aguerris, il est possible d’utiliser des modèles de réécriture personnalisés via des tags (comme %product_cat%, %post_id%, etc.).
Mise en garde pour les 404 à changer en 301 pour la boutique
Modifier les slugs ou la structure de vos permaliens WooCommerce, c’est puissant. Mais si votre site est déjà indexé, ces changements ne sont pas sans impact. Une mauvaise gestion des redirections peut entraîner une multiplication des erreurs 404, nuisant à votre SEO, à l’expérience utilisateur et à votre taux de conversion.
Par défaut, Google conserve en mémoire les anciennes URLs. Ainsi, si vous avez partagé vos liens produits ou catégories sur les réseaux sociaux, dans des campagnes d’emailing, ou qu’ils ont été repris par d’autres sites, ces URLs deviendront inaccessibles. Résultat : perte de trafic, de référencement, et de confiance utilisateur.
La solution pour préserver la force de votre netlinking existant ? Mettre en place des redirections 301. C’est le protocole recommandé pour signaler un changement d’URL permanent, tout en transférant la majorité du « jus SEO » de l’ancienne page vers la nouvelle.
Quels outils utiliser pour repérer les URLs impactées ?
Avant de faire les modifications, commencez par établir un plan de redirection propre. Plusieurs outils sont recommandés :
- Screaming Frog SEO Spider : pour crawler votre site et exporter la liste complète des URLs existantes, y compris produits, catégories, tags, pages, etc.
- Xenu’s Link Sleuth (ancien mais encore efficace) : pour détecter les liens cassés, internes ou externes.
- Google Search Console : consultez la section « Erreurs de couverture » pour repérer les 404 déjà remontées.
Exemple de redirection pour une catégorie de produit
Si vous modifiez une ancienne URL de type :
/product-category/top/
en :
/top/
Vous pouvez ajouter dans votre fichier .htaccess
cette redirection permanente :
Redirect 301 /product-category/top/ https://www.maboutique.fr/top/
Veillez à adapter le chemin source et cible selon votre structure. Répétez l’opération pour chaque URL importante modifiée.
Cas particuliers à anticiper
Type de contenu | Impact sur le SEO |
---|---|
Produits | Risque de perte de positionnement immédiate si le produit était déjà référencé. Rediriger impérativement vers le nouveau slug. |
Catégories | Les catégories étant souvent très linkées en interne, vous devez absolument ajuster le maillage et rediriger proprement. |
Tags ou taxonomies personnalisées | Souvent oubliés, mais ils peuvent être indexés. Faites un export avant modification. |
Anciennes fiches désactivées | Si elles ne reviennent pas, redirigez-les vers la catégorie parente ou un équivalent proche (évitez les 404 orphelines). |
Conseils complémentaires pour conclure
- Testez vos redirections en local ou sur un staging avant mise en prod.
- Si vous utilisez un CDN ou un plugin de cache (ex : WP Rocket), purgez bien tout après les modifications.
- Surveillez les nouvelles erreurs dans Search Console dans les jours qui suivent l’opération.
- Évitez les redirections en chaîne (301 > 301 > 301), qui peuvent diluer l’autorité.
Vous utilisez un plugin comme Permalink Manager ? Il dispose d’une fonctionnalité pour générer automatiquement des redirections lors de la mise à jour des slugs. Encore un argument en faveur de son adoption.
Pour aller plus loin :
Conclusion ? Ne touchez jamais à vos URLs existantes sans anticiper leur remplacement. Dans le doute, planifiez, exportez, redirigez et testez. C’est la base… surtout quand vous faites de l’optimisation agressive à la grey hat.
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