Vous avez créé un site Internet et vous vous rendez compte que malheureusement le référencement du site Internet sur Google n’est pas au rendez-vous ? Dès lors, comment référencer son site sur Google devient LA question primordiale pour votre projet. Bien trop de personnes pensent que le référencement, peut-être du fait de l’expression référencement naturel, se fait tout seul et qu’il suffit que le site soit en ligne pour qu’il soit automatiquement positionné et visible sur les mots clés de votre activité.
Non, être positionné sur Google n’est pas automatique
Oui, on aurait tous aimé que ce soit simple. Créer un site, le mettre en ligne, et hop ! Que Google déroule le tapis rouge, vous place en haut des résultats, et vous envoie des visiteurs par milliers. Mais la réalité du web, elle, est bien plus coriace. Désolé de vous décevoir si vous espériez une formule magique ou une manette “Page 1 de Google”, mais non, être positionné dans Google n’a rien d’automatique. Un site web ne flotte pas sur l’océan numérique en espérant que le vent de Google le pousse jusqu’aux sommets. Non. Il rame. Il rame souvent contre-courant, face à des concurrents bien armés, des annuaires mastodontes, des plateformes sociales omniprésentes, et surtout un moteur de recherche qui ne laisse de place qu’à dix résultats (en moyenne) par page. Et devinez quoi ? Ces dix places, tout le monde les veut.
Déjà, il y a vous. Puis vos concurrents directs. Puis ceux qui vendent la même chose que vous, mais à l’autre bout du pays. Puis des comparateurs. Puis des blogs spécialisés. Puis… des fiches Facebook, des profils LinkedIn, des pages Google Maps, des extraits optimisés (les “featured snippets”), et même parfois des PDF. Résultat ? Il faut se battre pour exister. Et encore plus pour persister. Et comme si ça ne suffisait pas, il arrive que certains sites prennent deux ou trois positions dans une même page de résultats. Donc non seulement vous êtes en concurrence avec d’autres acteurs, mais certains prennent plus de place que vous. Autant dire qu’il n’y a pas que dix concurrents sur le terrain, mais potentiellement bien plus… et parfois vous, vous n’y êtes même pas. C’est ici qu’on comprend que Google ne récompense pas le simple fait d’exister. Il sélectionne. Il trie. Il juge. Et il positionne selon ses critères, pas les vôtres. Alors, créer un site, c’est bien. Le positionner, c’est autre chose.
Comment différencier référencer et positionner ?
Et là, attention, car l’amalgame est fréquent — et même entretenu parfois par des prestataires peu scrupuleux. On vous promet de “référencer votre site”, vous comprenez “être visible tout de suite sur Google”. Sauf que ce n’est pas ça. Il faut distinguer deux étapes bien distinctes :
1. Le référencement : L’entrée dans l’index
Le référencement, c’est l’acte technique qui consiste à faire en sorte que Google prenne connaissance de votre site et l’intègre dans son index. Pour ça, il suffit souvent de peu :
- Créer un compte sur la Google Search Console,
- Soumettre manuellement l’URL de votre site ou de vos pages,
- Laisser le robot d’exploration (Googlebot) faire son travail.
En quelques minutes parfois, votre page est “connue” de Google. C’est-à-dire qu’elle est présente dans sa base de données, donc susceptible d’apparaître dans les résultats… un jour. Mais attention, ça ne veut pas dire qu’elle y figurera pour les requêtes que vous espérez. Le site est “référencé”, oui, mais pas “positionné”. Nuance.
2. Le positionnement : La bataille commence
Le positionnement, c’est la vraie compétition. C’est là que tout se joue. Parce qu’une fois que vous êtes référencé, vous entrez dans l’arène. Et Google, à chaque recherche d’un internaute, doit trancher : qui mérite d’apparaître dans le top 10 ? Sur quelle page ? Dans quel ordre ? Et selon quels critères ? Ce positionnement dépend de nombreux facteurs, parmi lesquels :
- La pertinence du contenu par rapport à la requête de l’utilisateur,
- La qualité technique du site (vitesse, compatibilité mobile, sécurité…),
- Le profil de liens (backlinks) pointant vers vos pages,
- La structure de votre site (maillage interne, balisage…),
- L’intention de recherche (informationnelle, commerciale, navigationnelle…).
Et tout cela, bien sûr, évolue avec le temps. Les algorithmes changent. La concurrence se renforce. Google affine ses filtres, modifie ses poids de critères, réorganise la manière dont il comprend les requêtes. Bref, votre position aujourd’hui ne garantit rien pour demain.
Une guerre de visibilité… pas toujours juste
Et parfois, ça pique un peu. Vous avez un contenu travaillé, un site propre, une page bien pensée… et pourtant, vous êtes 12e. Juste derrière un forum poussiéreux de 2008 et un site obsolète avec une UI d’un autre temps. Pourquoi ? Parce que l’ancienneté, les signaux utilisateurs, les liens entrants… ou tout simplement parce que l’algorithme l’a décidé ainsi. Et à l’inverse, vous verrez des sites qui occupent plusieurs positions dans le top 10 : Leur page d’accueil, une page produit, une fiche Google My Business… ou même leur page Facebook qui vient griller la priorité à tout le monde. Oui, Google peut afficher plusieurs résultats issus d’un même domaine. Donc même si vous êtes “seulement” dix sur un marché, vous n’êtes pas forcément dix à la une.
Alors non, ce n’est pas automatique d’être visible. Mais oui, c’est possible. Avec méthode, avec du contenu de qualité, des optimisations techniques, une vraie stratégie éditoriale… et beaucoup de régularité. Google n’aime pas les feux de paille. Il aime la constance.
Comment faire pour bien référencer et positionner son site Internet sur Google
Maintenant que vous savez que non, ce n’est pas automatique (sinon tout le monde serait sur la première page Google), vous voilà face à une question essentielle : comment s’y prendre pour que votre site gagne sa place au soleil, ou du moins en haut de la première page ? Et si possible, sans vendre un rein ni apprendre le SEO comme on apprendrait le grec ancien. Et là encore, petit rappel utile : Google ne se laisse pas apprivoiser par de simples répétitions de mots-clés. Il en a vu d’autres. Répéter “chaussure rouge pas chère” quinze fois sur une page ne vous amènera pas la visibilité escomptée, mais peut en revanche vous rapprocher d’une pénalité algorithmique. Comme souvent, la subtilité prime sur la brutalité. Le SEO, c’est donc une affaire de leviers techniques, structurels et éditoriaux à activer en bonne intelligence. Et parmi eux, plusieurs piliers reviennent systématiquement. Si vous vous demandez par où commencer, ou quoi prioriser, voici un tour d’horizon (non exhaustif mais bien utile).
Travailler la structure technique de votre site pour performer sur Google
Avant même de penser contenu, netlinking ou stratégie de notoriété, commencez par les fondations : la santé technique de votre site. Un peu comme une maison : si les murs sont fissurés ou que les fondations sont bancales, inutile de penser à la déco. Et dans le web, les fondations, ce sont les performances techniques. C’est aussi l’un des premiers filtres appliqués par Google lors de l’exploration et du classement des pages.
Un site lent, mal structuré ou difficile à explorer aura beau être rempli d’un excellent contenu, il partira avec un handicap. Voici les éléments incontournables à vérifier (et à optimiser sérieusement) si vous souhaitez grimper dans les résultats sans que votre site s’écroule à la première mise à jour d’algorithme.
Élément technique | Rôle et impact SEO |
---|---|
Temps de chargement | Impact direct sur l’expérience utilisateur et sur le SEO. Google le mesure avec Core Web Vitals. Un site lent augmente le taux de rebond et réduit les chances d’indexation complète. |
Mobile First | Depuis 2020, Google indexe les sites en priorité via leur version mobile. Un site non responsive, avec un affichage chaotique sur smartphone, sera rétrogradé ou partiellement exploré. |
HTTPS (certificat SSL) | Signal officiel de classement depuis 2014. En plus de rassurer vos visiteurs, c’est aujourd’hui un prérequis pour figurer dans les premiers résultats. Les navigateurs alertent les utilisateurs sur les sites non sécurisés. |
Hiérarchie des balises Hn | La structure de vos titres (H1, H2, H3, etc.) guide Google dans la compréhension de la page. Un seul H1 bien ciblé, des sous-titres hiérarchisés, et une cohérence sémantique sont essentiels. |
robots.txt | Fichier qui permet d’interdire ou d’autoriser certaines parties de votre site à l’exploration. Mal configuré, il peut empêcher Google de découvrir des pages importantes ou d’explorer vos images, scripts, etc. |
sitemap.xml | Carte de votre site destinée aux moteurs. Elle facilite l’indexation en listant toutes vos pages importantes. Un sitemap bien structuré et mis à jour aide Google à comprendre votre site dans sa globalité. |
Balises meta (title & description) | Même si elles n’influencent pas directement le positionnement, elles jouent sur le taux de clic. Une balise title bien rédigée incite à cliquer, donc à générer plus de trafic, ce que Google apprécie. |
Erreurs 404 & redirections | Un site truffé de pages introuvables ou de redirections mal gérées perturbe la navigation, nuit au crawl et dilue la popularité des pages. À surveiller via Search Console ou un crawler comme Screaming Frog. |
Structure des URL | Des URL courtes, claires et descriptives sont à privilégier. Évitez les caractères spéciaux, les chiffres sans signification, ou les chaînes générées dynamiquement sans structure logique. |
Et puisque vous êtes du genre à vouloir bien faire les choses (on le sent), un petit conseil bonus : testez régulièrement votre site avec des outils comme PageSpeed Insights, le test d’optimisation mobile de Google ou encore Screaming Frog pour analyser le crawl de votre site. Ce sont des alliés précieux pour détecter les freins techniques avant qu’ils ne pénalisent votre visibilité.
Optimiser l’arborescence et le maillage interne
Un site bien organisé, c’est comme une bibliothèque bien rangée : chaque rayonnage a son étiquette, chaque ouvrage sa place logique. Et c’est exactement ce que Google aime. Si votre site ressemble à un labyrinthe sans plan ou à une brocante mal triée, ne vous étonnez pas de voir vos pages oubliées par Googlebot, ou jugées trop floues pour mériter une bonne position. Deux éléments clés régissent cette organisation interne : L’arborescence (la structure hiérarchique de vos pages) et le maillage interne (les liens entre ces pages). Leur optimisation est capitale. Pourquoi ? Parce que ces deux leviers permettent de transmettre la popularité entre vos pages, de guider l’exploration du site, et d’indiquer à Google les pages les plus importantes. Voici, sous forme de tableau, les bonnes pratiques à adopter pour faire de votre site un lieu où même Googlebot se sentira comme chez lui.
Bonne pratique | Impact SEO |
---|---|
Structure hiérarchique logique (page d’accueil → catégories → sous-catégories → contenus) |
Permet à Google de comprendre les niveaux de priorité. Favorise une indexation complète et une meilleure répartition du “jus SEO”. |
Limiter la profondeur de clic (éviter les pages enfouies à plus de 3 clics de l’accueil) |
Améliore l’accessibilité des pages stratégiques. Les pages proches de l’accueil sont généralement mieux explorées et mieux positionnées. |
Liens contextuels dans le contenu (liens naturels, ancrés dans des phrases) |
Renforce la pertinence thématique entre les pages. Google comprend mieux les relations sémantiques et valorise les contenus liés. |
Pages orphelines à proscrire (pages non liées depuis aucune autre) |
Ces pages risquent de ne jamais être explorées ou indexées. Sans lien entrant, Google ne les découvre pas, ou très difficilement. |
Liens vers les pages stratégiques (pages commerciales, produits phares, pages pilier) |
Favorise leur positionnement en leur attribuant du poids SEO. Plus une page reçoit de liens internes pertinents, plus elle est considérée comme importante. |
Utiliser des ancres optimisées (éviter les “cliquez ici”, préférer des mots-clés contextuels) |
Aide Google à comprendre le contenu de la page cible. L’ancre agit comme une balise de description. |
Ajout de liens transversaux (liens entre articles liés, entre catégories proches) |
Renforce la cohérence du site et améliore l’expérience utilisateur. Encourage la navigation et le temps passé sur le site. |
Un bon maillage interne, c’est aussi une stratégie SEO gratuite : pas besoin d’acheter des liens ou de courir après des partenaires. Vous valorisez vos propres contenus entre eux. Et cerise sur le sitemap, ça permet aussi à vos visiteurs de mieux naviguer, de découvrir davantage de contenus, et donc… de convertir davantage.
Alors, au lieu de laisser vos pages vivre chacune leur vie dans leur coin comme des colocataires qui ne se parlent pas, reliez-les intelligemment. Créez des hubs thématiques, utilisez des menus bien structurés, ajoutez des suggestions d’articles ou de produits similaires, bref, donnez à Google (et à vos lecteurs) une vraie logique de navigation.
Produire du contenu utile, original et optimisé
On ne le répètera jamais assez : le contenu, c’est le cœur battant de votre stratégie SEO. C’est lui qui attire, qui convainc, qui positionne. Mais attention : Google n’est pas un amateur de remplissage éditorial ou de texte verbeux sans but. Il cherche des contenus clairs, ciblés, structurés, et surtout, pensés pour répondre à une intention de recherche.
Un bon contenu, ce n’est pas une série de mots-clés en rafale. C’est une réponse. Une promesse tenue. Une information utile, accessible et bien présentée. Et oui, même une fiche produit peut — et doit — être optimisée pour le SEO, sans ressembler à une notice IKEA mal traduite.
Voici un tableau récapitulatif des bonnes pratiques à intégrer dans votre stratégie éditoriale, si vous souhaitez vraiment vous démarquer dans les résultats de recherche.
Bonne pratique rédactionnelle | Effets attendus en SEO |
---|---|
Une page = un sujet bien traité (évitez le fourre-tout éditorial) |
Favorise le ciblage sémantique précis. Google identifie clairement le thème de la page, ce qui améliore la pertinence sur les requêtes ciblées. |
Positionnement stratégique des mots-clés (H1, H2, introduction, title, meta description) |
Renforce la correspondance avec les intentions de recherche. Facilite la lecture algorithmique du sujet traité. |
Contenu original et non dupliqué (pas de copier-coller, ni de reformulations paresseuses) |
Évite les sanctions de Google pour contenu dupliqué. Valorise les textes uniques comme source fiable et pertinente. |
Ajout de profondeur éditoriale (exemples, cas concrets, définitions, illustrations, vidéos) |
Améliore la compréhension utilisateur et la richesse sémantique. Favorise le positionnement sur des requêtes de longue traîne. |
Structuration logique du texte (titres, sous-titres, paragraphes aérés, listes) |
Facilite la lecture, améliore l’expérience utilisateur et aide Google à baliser l’information. Permet l’extraction de featured snippets. |
Ajout d’éléments multimédias (images, vidéos, graphiques avec attributs ALT) |
Renforce l’accessibilité, améliore l’engagement et favorise l’indexation des médias dans Google Images ou Discover. |
Longueur adaptée au sujet (ni trop courte, ni artificiellement gonflée) |
Montre à Google que le sujet est traité de façon sérieuse. Une page creuse est vite ignorée ; une page inutilement longue est souvent survolée. |
Rédaction pour les humains, optimisée pour Google (fluidité avant tout, sans sur-optimisation) |
Augmente le temps passé sur la page, diminue le taux de rebond, et contribue à une meilleure expérience globale. Des signaux positifs aux yeux des moteurs. |
Et non, une fiche produit avec deux lignes, trois bullet points et une photo pixelisée n’est pas “optimisée” pour le SEO — même si elle contient votre mot-clé principal. Même si vous vendez un écrou rare pour tondeuse thermique, rien ne vous empêche d’étoffer le contenu : compatibilités exactes, guide d’installation, matériaux, retours clients, vidéos d’usage… chaque détail compte.
Rappelez-vous que Google n’achète pas vos produits, mais qu’il évalue la qualité du contenu pour l’afficher — ou non — à vos clients potentiels. Plus vous êtes précis, pédagogues et clairs, plus vos pages auront une chance d’émerger. Et ce, même dans un secteur concurrentiel.
Un bon contenu est utile, lisible, structuré… et surtout, il répond à une intention de recherche réelle. Si votre contenu ne répond à aucune question précise, il ne servira ni l’utilisateur, ni le moteur. Et donc, il ne sera ni lu, ni bien positionné.
Obtenir des backlinks de qualité pour être visible sur Google
Le sacro-saint netlinking. Un levier puissant, mais à manier avec précaution. Il s’agit d’obtenir des liens entrants (backlinks) provenant d’autres sites, idéalement dans votre thématique. Ces liens agissent comme des “votes” de confiance : si un site réputé vous mentionne, c’est que vous avez probablement de la valeur. Quelques sources pertinentes :
- Les sites partenaires ou fournisseurs,
- Les articles invités (guest blogging),
- Les interviews ou tribunes,
- Les inscriptions à des annuaires professionnels de qualité (et non des fermes à liens),
- Les publications sur LinkedIn ou Medium qui pointent vers vos pages clés.
Attention toutefois à éviter les backlinks inutiles, issus de sites douteux ou de réseaux automatisés. Google dispose de filtres cpour rendre inopérant ce genre de pratiques artificielles. Mieux vaut 5 liens propres que 50 liens suspects.
Analyser, tester, ajuster… et recommencer
Le SEO n’est pas une science exacte. Ce qui fonctionne pour l’un ne fonctionnera pas forcément pour l’autre. Il faut donc tester, mesurer et ajuster continuellement vos actions. Voici quelques outils incontournables pour suivre vos efforts :
- Google Search Console : pour voir vos impressions, clics, mots-clés déclencheurs, erreurs d’indexation.
- Google Analytics : pour mesurer le comportement des visiteurs une fois arrivés sur votre site.
- SE Ranking, Ahrefs, SEMrush : pour suivre vos positions, vos backlinks et ceux de vos concurrents.
- Screaming Frog : pour crawler votre site comme le ferait Googlebot et détecter les anomalies techniques.
Enfin, gardez en tête que le SEO n’est pas un sprint. C’est une course d’endurance. Ce que vous semez aujourd’hui portera ses fruits dans plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Il faut persévérer, prioriser les bons chantiers… et accepter que tout ne soit pas immédiat.
Besoin d’un coup de pouce ?
Si malgré tout ça, vous sentez que vous ramez, que votre site ne décolle pas, ou que vous avez besoin d’un œil externe pour identifier les freins à votre visibilité, vous n’êtes pas seul. Outre les nombreux articles présents sur ce blog consacré au SEO, n’hésitez pas à nous contacter. Nous serons ravis de jeter un œil à votre site, et de vous aiguiller sur les bons leviers à actionner pour enfin grimper dans les résultats… avec méthode, stratégie, et sans poudre de perlimpinpin.
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