Guide (presque) complet du référencement naturel SEO

Par Xavier Deloffre

Vous avez décidé de vous lancer dans l’optimisation SEO de votre site Internet et ne savez pas par où commencer ? Dans ce petit guide du référencement naturel que nous vous proposons, nous allons aborder tous les points importants permettant de vous mettre plus facilement à la tâche. Vous verrez notamment que certains sujets du référencement SEO sont nettement plus importants que d’autres. En revanche, excusez-nous par avance, il est impossible d’embrasser toutes les questions (d’ailleurs cela n’aurait pas de sens) car les optimisations possibles sont nombreuses et certaines sont au cas par cas. Nous avons donc décidé de partir sur des éléments généraux et à peu près toujours valables en omettant volontairement ce qui a attrait au domaine et aux serveurs.

Préambule au guide sur le SEO

Avant d’aller plus loin, il s’agit de préciser ici que référenceur SEO n’est pas simplement une tâche que pourrait exercer par exemple un webmaster en plus de son travail quotidien (même si il peut en avoir certaines compétences), c’est un métier en lui-même. Il existe ainsi des professionnels plus spécialisés, comme nous-mêmes, qui travaillent au quotidien à l’optimisation SEO des sites Internet de leurs clients.

Le fait d’être focus sur une pluralité de disciplines, de métiers différents et de sites Web tous plus différents les uns que les autres permet de dégager une expérience significativement plus importante, facilitant ainsi l’analyse et les recommandations adéquates pour booster la visibilité naturelle de chaque contenu sur le Web. Un professionnel du SEO est une personne qui est ainsi généralement en mesure de proposer des formations et surtout des prestations en référencement.

Rien ne remplace le point de vue d’un(e) spécialiste SEO aguerri(e).

Comprendre Google pour faire du SEO

Lorsque l’on parle de référencement SEO, on pense surtout à Google. Et pour cause, le moteur de recherche est à ce jour le plus dominant au monde. Mais avant même d’essayer de procéder à des optimisations en lisant tel ou tel tutoriel sur le Web ou tel ou tel livre produit en librairie, il faut avoir une compréhension claire de ce qu’est le moteur de recherches et son environnement. Ajoutons également qu’une étude du fonctionnement d’un moteur de recherche comme Bing, légèrement différent dans l’approche, peut être aussi très profitable.

Google est un moteur de recherche qui n’est pas tant orienté contenu que lien. Il s’agit ici de comprendre que l’algorithme (appelé PageRank) de classement des résultats (les liens bleus que vous pouvez voir dans les pages de résultats), ancien et soumis à des variations régulières de la part des équipes de Mountain View, fonctionne via un robot qui tourne sur la toile (le Web) et qui s’appelle GoogleBot. Ce qu’il est important de toujours avoir à l’esprit lorsque l’on fait du référencement SEO, c’est que :

  1. Les équipes de Google essaient de faire des économies sur le crawl de GoogleBot (qui coûte très cher en ressources chaque jour). C’est la raison pour laquelle motiver le robot n’est pas si simple (on parle de budget crawl) ;
  2. GoogleBot indexe (ou pas) les pages afin de les restituer par un affichage lorsqu’un utilisateur tape ou énonce une requête dans le moteur de recherche ;
  3. GoogleBot découvre et redécouvre le pages qu’il visite par le biais des adresses web et donc des liens (exemple de lien : <a href= »https://monsite.com/mon-lien/ »>Cliquez ici</a>)

Si vous avez beaucoup de pages inutiles sur votre site Internet (par inutile, il faut entendre surtout « qui ne se positionnent pas »), il est fort possible que vous consommiez inutilement votre budget crawl.

En référencement, on appelle ces pages « inutiles » qui n’apportent pas de trafic des pages inactives

Sur le second point, une page peut ne pas être indexée par choix (avec une meta noindex par exemple mais dans ce cas pourquoi faire des liens dessus ?), parce qu’elle est assez inaccessible du fait de l’arborescence et de la déficience de liens dessus, parce que le robots.txt la bloque, parce que le .htaccess bloque le passage, parce que les seuls liens pointant dessus sont « nofollow ». Ici, nous vous conseillerons toujours d’assurer la non indexation par les moteurs via la double protection robots.txt + meta noindex (ce second point étant le plus sûr d’ailleurs). Dans le cadre d’une pré-production de site, l’usage du .htaccess est aussi très conseillé.

Le troisième conseil SEO est d’une importance capitale dans tout ce qui va suivre de ce guide. Google adore les liens pour découvrir les nouvelles pages, les nouveaux sites Internet. Encore faut-il que ces liens soient accessibles au robot et qu’ils présentent un intérêt par la suite pour permettre l’indexation et mieux, le positionnement sur des requêtes d’internautes. C’est un point focalisant par essence de toute tentative d’optimisation d’un site Internet et les professionnels du SEO sérieux commencent par là d’ailleurs.

Une phrase que j’aime énoncer souvent à l’université ou en formation pour comprendre la « force ou la faiblesse du lien » :

D’un strict point de vue SEO, on crée du contenu pour faire un ou des lien(s).

Bon, cela dit, le lien a beaucoup plus d’impact, on le voit un peu plus loin, lorsque la sémantique des contenus textes est proche entre les pages. Google, autre point très important à comprendre, est un moteur de recherche orienté sémantique. Lien et sémantique, la combinaison gagnante de l’optimisation de votre site Internet !

Avoir un code simple, si possible en écartant le Javascript, l’Ajax

En 2020, les équipes de Google Search essaient toujours de se mettre à la page concernant les technologies employées sur le Web. GoogleBot comprend très bien le HTML et l’interprète, lit un peu le CSS et commence à se débrouiller avec le JS. En pratique, cela veut dire que la simplicité dans le code est un atout pour une fonctionnalité de base du moteur : l’indexabilité des pages. Prenons un exemple extrême, puisque le flash est banni de Google, il est très compliqué (en fait aujourd’hui dans la pratique impossible) de référencer des sites conçus en full flash.

Si votre objectif est d’obtenir de la visibilité sur le moteur de recherche par le référencement naturel SEO avant tous les autres souhaits, faites des sites Internet les plus simples possibles en exploitant prioritairement le HTML, le CSS et un peu de Javascript si vous voulez (en n’oubliant pas que vous aurez de grandes difficultés ici à voir vos pages indexées si elles sont par exemple uniquement en full Ajax). Consultez la Google Search console pour en avoir le cœur net.

Pourquoi l’Ajax (Asynchronus Javascript and XML) n’est pas apprécié par Google ? Essentiellement parce que celui-ci fait que si la page est mise à jour, l’URL (encore une question de lien !), lui ne change pas. Cela dit, il existe bel et bien des solutions pour ces sites Internet, procéder au référencement SEO du JS (qui n’est pas accessible il est vrai à tout le monde) est aujourd’hui possible comme c’est expliqué dans cette vidéo :

Voilà une belle occasion de donner à voir du HTML au moteur de recherche, peut-être de manière plus simplifiée si votre objectif est toujours l’optimisation avant tout le reste.

L’affichage html 5 permet aujourd’hui de faire de belles choses bien « responsive » (adaptées à tous les écrans du smartphone au desktop). Plus simple, le HTML 5 permet l’affichage sur tous supports et Google aime ça.

Enrichir son code pour le SEO avec des données structurées

Nous avons parlé de simplicité du code. Parlons maintenant d’enrichissement sémantique. Pour mieux contextualiser vos contenus et aider Google à mieux comprendre vos pages, il est essentiel d’implémenter des données structurées, en particulier si vous souhaitez bénéficier d’affichages avancés dans les résultats de recherche tels que les featured snippets, les carrousels, les recettes, les avis notés ou encore le Knowledge Graph.

Ces balisages ne sont pas visibles à l’écran pour les internautes, mais lisibles par les moteurs grâce à un format structuré normalisé proposé par schema.org. Le format recommandé par Google est aujourd’hui le JSON-LD (JavaScript Object Notation for Linked Data), car il est non intrusif et simple à maintenir.

Voici un exemple d’affichage de FAQ dans les SERP :

Exemple de FAQ SEO dans la SERP
Extrait enrichi sous forme de FAQ dans les résultats Google

Le code JSON-LD correspondant à une question de type FAQ serait le suivant :

<script type="application/ld+json">
{
  "@context": "https://schema.org",
  "@type": "FAQPage",
  "mainEntity": [
    {
      "@type": "Question",
      "name": "Comment référencer son site Internet ?",
      "acceptedAnswer": {
        "@type": "Answer",
        "text": "En faisant du contenu et des liens."
      }
    }
  ]
}
</script>

Ce type d’enrichissement peut être réalisé manuellement dans l’éditeur HTML de WordPress (onglet « Code » ou bloc HTML personnalisé de Gutenberg), ou automatiquement via certains plugins SEO comme Rank Math ou SEOPress qui proposent l’intégration native de ces balises.

Les autres formats possibles

Outre le JSON-LD, il existe deux autres formats reconnus pour enrichir un site :

  • Microdata : balises insérées directement dans le HTML avec des attributs comme itemprop, itemscope, itemtype.
  • RDFa : très utilisé par certaines plateformes institutionnelles, il repose sur des préfixes de vocabulaire.

Cependant, Google tend à favoriser clairement le JSON-LD car il est externe à la structure HTML, donc moins susceptible de générer des conflits ou des erreurs de validation.

Quel impact sur le SEO ?

Contrairement à une idée reçue, les données structurées n’améliorent pas directement le ranking (positionnement) d’une page. Elles améliorent sa compréhension, augmentent son taux de clic (CTR) via des extraits enrichis, et facilitent sa présence dans des résultats enrichis. C’est donc un facteur indirect mais hautement stratégique.

Voici quelques types de données structurées particulièrement utiles :

  • Article ou BlogPosting pour vos contenus rédactionnels
  • FAQPage pour insérer des blocs de questions/réponses
  • Product, Offer, Review pour les fiches produits
  • LocalBusiness pour un commerce géolocalisé
  • BreadcrumbList pour le fil d’Ariane
  • HowTo pour les guides et tutoriels

Google propose un outil de test des résultats enrichis pour vérifier votre balisage, ainsi qu’un validateur JSON-LD complet. Vérifiez toujours la conformité de votre code pour éviter des erreurs d’affichage ou de traitement. Enfin, si vous utilisez WordPress, des plugins comme Yoast SEO, Rank Math ou SEOPress vous permettent d’automatiser une grande partie du balisage. Toutefois, pour une maîtrise totale, l’insertion manuelle reste la meilleure option, surtout sur des pages stratégiques.

Travailler surtout l’en-tête de vos documents Web et les titres

Regardez attentivement la manière dont sont construites les pages des sites qui dominent les résultats de recherche. Vous y verrez souvent un point commun : une optimisation millimétrée de l’en-tête du document HTML. Cette zone, comprise entre les balises <head> et </head>, est souvent négligée dans les projets non accompagnés par un professionnel du SEO, alors qu’elle constitue le fondement même de la compréhension sémantique d’une page par les moteurs.

Cette section contient en effet tous les éléments métadonnées du document : title, meta description, meta robots, canonical, hreflang, Open Graph (pour les réseaux sociaux), et bien d’autres. La plus importante de toutes reste incontestablement la balise <title>, qui s’affiche sous forme de lien bleu dans la SERP.

Pour optimiser votre titre SEO, veillez à :

  • Inclure l’expression-clé principale de la page, de préférence au début de la balise ;
  • Ne pas dépasser 60 caractères (pixels visibles en SERP), tout en restant attractif ;
  • Faire correspondre le contenu réel de la page à la promesse faite dans le titre.

Vous pouvez consulter un guide complet ici : la balise title expliquée.

Ne pas oublier la meta description

Si la <meta name="description"> n’a pas d’impact direct sur le positionnement, elle influence le comportement des internautes en améliorant le CTR (Click-Through Rate). C’est votre pitch commercial : clair, concis, incitatif.

Autres balises à intégrer dans le <head>

  • rel= »canonical » : utile pour déclarer une URL comme version principale (canonicalisation) afin d’éviter les contenus dupliqués internes.
  • meta robots : pour indiquer si la page doit être indexée ou non, et si les liens doivent être suivis.
  • link hreflang : indispensable pour les sites multilingues, cette balise indique la langue et la zone géographique cible d’une page.
  • Open Graph (OG) : améliore l’affichage des partages sur Facebook, LinkedIn, etc. ; og:title, og:image, og:description sont recommandés.
  • Twitter Cards : équivalent OG pour Twitter, utile pour enrichir les partages avec visuel + titre + résumé.
  • favicon : amélioration UX mais aussi SEO indirect (meilleure reconnaissance dans les résultats enrichis).

Open Graph et Twitter Cards sont ici surtout des suggestions, cela n’impacte pas directement le positionnement.

Une page bien pensée doit faire figurer une hiérarchie de contenu entre <title>, H1 et le contenu textuel. Si ces trois éléments sont trop éloignés sémantiquement, Google pourrait considérer la page comme peu fiable ou imprécise dans son intention.

Audit des balises head : pensez au monitoring SEO

Pour vérifier la bonne configuration de vos balises d’en-tête, plusieurs outils SEO permettent une analyse rapide :

  • Test des résultats enrichis de Google
  • Meta Data Analyzer
  • Des crawlers comme Screaming Frog SEO ou Sitebulb

Nous avons compilé les principales balises à utiliser dans ce guide très complet sur les meta tags et leur utilité pour le référencement SEO.

Enfin, gardez en tête que si votre balisage est bon mais votre contenu pauvre, vous ne gagnerez rien. Le <head> n’est pas une baguette magique, mais une excellente balise d’entrée pour comprendre vos intentions de positionnement.

Travailler le contenu sémantique des pages

Au-delà de ces en-têtes, les documents pages doivent être riches et adaptés aux objectifs en termes de sémantique pour le référencement SEO. On écrit ainsi un texte d’une longueur variable (il n’y a pas de règle ici sur la longueur sauf que plus il y a de texte, plus cela « se référence ») à partir de la balise title définie. Pour cela, on crée d’autres titres, les fameux HX (H1, H2, H3, H4, H5, H6) et des paragraphes. N’oubliez pas non plus que la création d’un contenu, quel qu’il soit (à l’instar de ce « petit » guide par exemple), est l’occasion de faire des liens internes. N’oubliez pas : « Faire du contenu pour faire des liens ».

Cependant, là encore, plus vous faites de liens internes, plus vous nourrissez vos pages anciennement créées, mais plus vous diminuez le poids de la page même qui fait ces liens. Tout est question de dosage par rapport à l’objectif 🙂

Ces liens internes ont un nom : le maillage interne. Ce dernier est le fruit d’une réflexion d’ensemble sur le site, en prenant en compte l’arborescence que nous voyons juste après, en prenant en compte également le potentiel de chacune des pages. Si vous souhaitez savoir si une page apporte quelque chose à votre site Internet, rien de plus simple : Consultez Google analytics et faites un segment sur la recherche naturelle. Si la page ne sort jamais sur une période d’un an par exemple, il faut probablement la retravailler. Peut-être (beaucoup plus rare en vérité), faudra-t-il la rediriger.

Les techniques en rédaction Web sont connues, la structuration en paragraphes est un réel atout. Partez sur un extrait synthèse introductif de l’ensemble de la page avant de développer (on parle en termes journalistique de chapô) et utilisez le champ sémantique en rapport avec le mot clef. Pensez à mettre en gras celui-ci occasionnellement, ne surchargez pas le texte de ce mot (Keyword stuffing), mais employez toute la variété sémantique possible.

La structure et l’organisation permettent de faciliter l’affichage des features snippets. Les listes à puce sont par exemple appréciées, tout comme les tableaux (<table>)

Pour ce qui concerne les médias, intéressez-vous au référencement des images, avec notamment l’attribut alt, le fait de bien nommer les urls de ces dernières comme de l’ensemble des pages d’ailleurs. Pour les vidéos, comme pour les images, le contenu texte autour joue un très grand rôle.

Développer une arborescence adaptée à l’intention de recherche

Un sujet extrêmement long à développer que celui de l’arborescence des sites Internet dans le référencement SEO. Nous estimons que l’essentiel d’entre eux oublient ce point de vue fondamental pour la suite. Si vous organisez en silos votre site Internet, c’est un bon début. Cela dit, la taille du projet et la concurrence du secteur sont des facteurs influençant essentiellement la nature de l’optimisation de l’arborescence. Pour les besoins de ce petit guide, admettons que vous ayez à faire le site Internet d’un salon de coiffure. La géolocalisation et donc le référencement local primeront sur une présence plus généraliste.

Il ne s’agit pas d’être sur l’expression « salon de coiffure » mais plutôt sur « salon de coiffure + ville » ou « coiffeur + ville ».  Si l’on peut à juste titre soupçonner le fait que le menu reprendra l’ensemble des services proposés (coupe homme, coupe femme, coupe enfant par exemple), la manière dont vous organiserez les pages dépendra des requêtes choisies. Pour cela, il vous faudra donc étudier les expressions clefs (ou mots clés) en fonction de la concurrence.

En poussant la réflexion un peu plus loin, vous pourriez créer de nouvelles pages sur chacune des expressions en créant des pages plus précises. Dans l’arborescence d’un site Web, on va du plus généraliste (la page d’accueil) au plus spécifique (les pages les plus profondes). Ces « chemins sémantiques » entre les pages se qualifient de filiations mères-filles. La fille ayant pour objectif une expression plus spécifique et par exemple composée de trois mots au lieu de deux pour la mère. Attention, ceci n’est que purement spéculatif, il faut vraiment faire un mind map dans la majorité des projets que l’on rencontre en référencement SEO.

Petit guide sur la popularité et la question des backlinks

Le référencement SEO, c’est du « on-site » mais c’est aussi du « off-site ». Et sur ce plan, il y a vraiment, vraiment, beaucoup à dire. Comme il est impossible de comprendre le lien (en l’occurrence ici le backlink ou lien retour provenant d’un autre site Web) sans l’expérimenter, nous allons aller à l’essentiel des règles en la matière :

  1. Google ne veut pas que vous achetiez du lien au risque d’être sanctionné…ok vous en faites ce que vous voulez ;
  2. Google ne veut pas que vous fassiez des liens factices (par exemple en utilisant des réseaux de blogs)… ok, même commentaire ;
  3. Google veut que vous fassiez du bon contenu et que, ce faisant, d’autres vous fassent naturellement des liens… même si vous êtes serrurier^^ ;
  4. Un lien naturel peut être nocif à votre référencement tout comme un lien factice… alors oui peut-être mais cela manque de clareté ;
  5. Un lien naturel peut être positif à votre référencement SEO tout comme un lien factice (!?)

Partant de là, il faut avoir un regard attentif à la popularité d’un site Internet. Il est clair que, globalement, plus la popularité est importante, plus les chances d’améliorer son référencement SEO sont importantes également. Seulement, ce n’est pas si simple au regard des éléments précédents et de la qualité des sites qui font le backlink.

Trop de paramètres entrent en jeu pour tous les citer et il est amusant de voir certains déterminer la force d’un lien à l’aune de 1, 2, 3, 4 ou même cinq critères. Mais admettons qu’il faillent en garder. Les sites qui ont des positions thématisées dans votre activité sont certainement parmi les plus intéressants. Pour ma part, je mets plus de crédit au fait qu’un site Internet ait des positions dans Google plutôt que sont autorité seule. Des annuaires très anciens ont un « domain autority » ou « trust flow » énorme et ne « rankent » (se positionnent) pourtant sur rien par exemple. J’espère que vous voyez ce que je veux dire.

Le backlink pouvant être considéré comme un vote d’un autre site en votre faveur, la qualité de la page produisant le lien est à prendre en compte, tout comme l’ancre de lien évidemment. Les ancres de liens optimisées sont un risque car potentiellement punissables par Google en dépit de leur réelle efficacité en matière de référencement SEO. Là où se situe le lien dans l’arborescence du site est aussi un critère, l’ancienneté en est un autre. Tout cela vous le comprendrez bien, s’apprécie à l’aune d’une véritable connaissance empirique mais nul doute, populariser son site Internet peut être très fort pour la visibilité des pages.

Les services de Google à votre service

Pour conclure ce guide complet sur le référencement SEO, il serait impensable de ne pas évoquer les nombreux outils mis à disposition par Google lui-même. Ces services, pour la plupart gratuits, sont conçus pour accompagner les webmasters, développeurs, rédacteurs SEO et administrateurs de sites dans leur travail quotidien d’optimisation. Certains sont indispensables à toute stratégie sérieuse, d’autres méritent d’être connus pour leur potentiel spécifique.

1. Google Search Console : le centre de pilotage SEO

Google Search Console (anciennement Google Webmaster Tools) est sans doute l’outil le plus utile pour tout site Web orienté SEO. Il permet :

  • de vérifier que vos pages sont bien indexées par Google ;
  • d’analyser les performances de vos mots-clés dans la SERP (clics, impressions, CTR, position moyenne) ;
  • de soumettre manuellement un sitemap XML ;
  • de détecter les erreurs de crawl (404, 500, redirections…) ;
  • de suivre les pages désindexées ou exclues volontairement (noindex, robots.txt…) ;
  • de recevoir des alertes en cas de problème technique ou de pénalité manuelle ;
  • de tester vos données structurées (rich snippets, FAQ, fil d’Ariane…) ;
  • de valider l’ergonomie mobile et le temps de chargement via Core Web Vitals.

La Search Console permet aussi de faire des actions ciblées comme la demande d’indexation rapide d’une page après publication ou mise à jour.

2. Google Analytics : mesure du comportement utilisateur

Google Analytics vous permet de suivre en détail le comportement des visiteurs sur votre site. À travers l’analyse de données comme les pages vues, le taux de rebond, la durée moyenne des sessions, les canaux d’acquisition ou encore les conversions, vous pouvez :

  • identifier les pages les plus performantes et celles qui nécessitent des ajustements ;
  • comprendre d’où viennent vos visiteurs (trafic organique, direct, social, referral…) ;
  • mesurer le taux de conversion des objectifs définis (formulaires, ventes, clics…) ;
  • créer des segments avancés pour cibler des profils d’utilisateur spécifiques ;
  • suivre les événements personnalisés (clics, vidéos vues, scrolls, téléchargements…)

Depuis juillet 2023, la version classique d’Universal Analytics a été remplacée par Google Analytics 4 (GA4), qui intègre une logique basée sur les événements plutôt que les sessions, avec une orientation forte sur la vie privée et le multicanal.

3. Google Tag Manager : centraliser vos scripts

Google Tag Manager (GTM) permet de gérer tous vos codes de suivi (Google Ads, Analytics, pixels Facebook, Hotjar…) depuis une interface unique, sans modifier directement le code source de votre site.

Il permet aussi :

  • de configurer des balises conditionnelles (par page, par action) ;
  • d’activer ou désactiver des scripts selon le comportement de l’utilisateur ;
  • de gagner en performance et propreté de code ;
  • de faciliter la collaboration entre SEO, marketing et développeurs.

4. Google Business Profile (ex-Google My Business)

Google Business Profile (anciennement GMB) est essentiel pour les entreprises locales. Il permet d’apparaître dans les résultats locaux (pack local Google Maps) avec :

  • le nom de l’entreprise, adresse, téléphone, horaires, lien vers le site ;
  • des photos et posts ;
  • la gestion des avis clients ;
  • des options de réservation, de contact direct, et d’événements.

Ce service joue un rôle central dans le référencement local, notamment dans les requêtes de type « près de chez moi », géolocalisées ou sur mobile.

5. Google PageSpeed Insights et Lighthouse

Ces deux outils techniques permettent d’auditer les performances de votre site en terme de vitesse (un critère assez faible pour le positionnement mais cela reste utile) :

  • PageSpeed Insights évalue la rapidité de chargement de votre page sur desktop et mobile, en s’appuyant sur les données réelles de Chrome UX Report.
  • Lighthouse est intégré dans Chrome DevTools (onglet « Audits »), et permet d’analyser performance, accessibilité, bonnes pratiques, SEO et PWA.

Ces outils sont fondamentaux pour optimiser les Core Web Vitals : LCP (Largest Contentful Paint), FID (First Input Delay), CLS (Cumulative Layout Shift).

6. Google Trends, Keyword Planner, et outils de recherche

Google met également à disposition plusieurs outils pour nourrir votre stratégie de contenu :

  • Google Trends : pour suivre l’évolution des requêtes populaires dans le temps et par région.
  • Google Keyword Planner : outil de planification de mots-clés, principalement conçu pour Ads mais utile aussi en SEO.
  • Google Alerts : pour être notifié de toute mention de votre marque ou thématique sur le Web.

7. Google Discover et Google News

Pour les éditeurs de contenu régulier (blogs, presse, actualités), Google propose deux canaux de distribution alternatifs à la SERP classique :

  • Google Discover : affichage dans le flux de l’application mobile Google, basé sur l’historique de navigation et les intérêts de l’utilisateur.
  • Google News : permet de diffuser des articles dans les résultats « Actualités » avec des critères spécifiques (balisage schema.org, régularité, autorité du site).

En résumé, tous ces outils sont pensés pour renforcer votre visibilité en ligne, améliorer vos performances techniques et vous permettre de prendre des décisions stratégiques basées sur des données fiables

Xavier Deloffre

Xavier Deloffre

⇒ Fondateur de la société Facem Web à Arras, Lille (Hauts de France), je suis également blogueur et formateur en Web Marketing, Growth Hacking. Passionné de SEO d'abord (!), je fais des outils Web à disposition tout ce qui est possible dans la chasse aux SERPs afin de travailler la notoriété de nos clients.

1 Commentaire

  1. référencement naturel

    Un grand merci à vous pour cet article ! En effet, opter pour le référencement naturel signifie entrer dans la cour des grands parce que la plupart des grandes entités s’en sert actuellement afin d’obtenir un résultat meilleur dans la promotion de leurs services. Cet article serait certainement contributif à tous les concernés.

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