Référencement WordPress : Les fondamentaux SEO à connaître

Par Xavier Deloffre

WordPress présente un tas d’avantages, comme le fait que son usage soit très simple, ou que le nombre d’extensions disponibles est bien plus important que sur d’autres supports et CMS. Mais le mieux encore est que référencer un site WordPress est à la portée de tous, pour peu que l’on dispose de bases suffisantes en SEO. Dans cet article, nous allons étudier en détail ce qu’il faut savoir avant même de songer à utiliser une extension comme Yoast SEO sur laquelle nous allons bien sûr revenir. Pour notre part, aucune solution n’est particulièrement pertinente à 100%. Chaque site ayant sa propre façon d’être géré.

Le référencement SEO sur WordPress, c’est quoi ?

WordPress n’est pas seulement le CMS le plus populaire du monde : il est aussi l’un des plus souples à configurer pour un travail SEO efficace. Le référencement sur WordPress repose sur les mêmes grands principes que sur n’importe quel autre site, mais la structure du CMS permet d’aller plus vite dans l’implémentation des bonnes pratiques. On parle ici d’optimisation on-site, de gestion des permaliens, de balisage sémantique, d’architecture des contenus, et d’accessibilité technique. WordPress fournit une base solide pour chacune de ces dimensions, à condition de savoir comment l’exploiter correctement. La puissance de WordPress vient aussi de son écosystème. Des plugins comme Yoast SEO ou Rank Math offrent des assistants de configuration utiles, mais ne remplacent jamais une vraie stratégie. Le SEO n’est pas un simple jeu de cases à cocher : c’est une discipline technique, analytique et éditoriale. Si WordPress simplifie l’implémentation, il ne doit pas faire oublier que la performance SEO dépend d’un audit précis, d’un travail de contenu rigoureux, et d’une surveillance régulière des performances via des outils comme Google Search Console ou Screaming Frog.

Autre particularité : Le CMS introduit des spécificités qu’il faut savoir maîtriser pour éviter des erreurs fréquentes. La gestion des catégories et des étiquettes, par exemple, peut créer du contenu dupliqué si elle est mal configurée. Les archives auteurs, quant à elles, sont souvent indexées par défaut, générant des pages à faible valeur ajoutée. L’optimisation WordPress passe donc aussi par une maîtrise de la taxonomie, de la pagination, des paramètres d’indexation et du fichier robots.txt. Il ne s’agit pas de « tricher », mais bien de structurer son site pour maximiser sa lisibilité par les moteurs. Les développeurs chevronnés peuvent critiquer la qualité du code généré par WordPress, arguant qu’il est trop verbeux ou dépendant de plugins tiers. Pourtant, cette flexibilité est précisément ce qui permet à des sites très bien référencés – y compris des sites institutionnels et de grandes marques – d’atteindre des résultats spectaculaires. Un thème proprement codé, des temps de chargement maîtrisés via la gestion des scripts, une bonne hiérarchisation des titres et un maillage interne efficace sont des piliers qui permettent de rivaliser avec des sites faits sur mesure.

Il est donc faux de penser que le SEO sur WordPress est une version simplifiée, ou « amateur » du référencement. C’est un terrain de jeu exigeant, où la rapidité d’exécution peut devenir un levier stratégique. Et dans un univers où la course à la visibilité est permanente, la capacité à déployer rapidement un site optimisé représente une avance concurrentielle concrète. Ceux qui critiquent WordPress au nom d’un certain purisme oublient souvent que ce qui compte, c’est d’être premier sur Google, pas de philosopher sur la pureté du code source. En définitive, le référencement sur WordPress, c’est avant tout la rencontre entre un outil flexible et une méthodologie rigoureuse. Il ne suffit pas d’installer un plugin ou de cocher quelques cases pour performer : il faut connaître les fondements du SEO et comprendre comment les appliquer intelligemment dans l’environnement spécifique du CMS. C’est cette combinaison qui permet de bâtir une présence durable et performante sur les moteurs de recherche.

Le référencement naturel sur WordPress ou sur un site quelconque : Ce qu’il faut retenir

Que le site soit développé sous WordPress, Joomla, Drupal ou entièrement codé à la main, les fondamentaux du référencement naturel restent inchangés. Il s’agit avant tout de répondre aux exigences des moteurs de recherche, en particulier Google, sur des aspects techniques, éditoriaux et de popularité. Si certains réglages spécifiques diffèrent selon les CMS, la logique sous-jacente est universelle : proposer un contenu pertinent, structuré et techniquement accessible aux robots d’indexation. WordPress a cette particularité de générer par défaut un ensemble d’archives (catégories, étiquettes, auteurs, dates) qui peuvent alourdir inutilement l’indexation. Dans ce cadre, il est souvent judicieux de contrôler ce que Google explore ou non via le fichier robots.txt. Une désindexation ciblée permet d’éviter l’encombrement de l’index par des pages peu stratégiques, et de concentrer l’autorité sur les contenus à forte valeur ajoutée. Mais encore une fois, ce principe ne dépend pas de WordPress : c’est une règle d’hygiène SEO valable sur tous les sites.

Le choix des mots-clés est un autre pilier central, universel lui aussi. L’erreur serait de penser qu’un bon outil comme Yoast peut le faire à votre place. Il ne suffit pas de remplir des champs : il faut analyser les intentions de recherche, segmenter son audience, croiser les volumes de recherche avec la concurrence, et choisir les expressions les plus rentables en fonction des objectifs du site. Cette étape, essentielle à toute stratégie SEO, s’appuie souvent sur des outils tiers comme SEMrush, Ahrefs ou Ubersuggest, indépendamment du CMS utilisé. La structuration du contenu passe quant à elle par une bonne hiérarchie des balises <h1> à <h6>, un balisage sémantique propre, et l’ajout réfléchi de meta tags nécessaires à votre site : meta title, meta description, balises Open Graph, données structurées, etc. WordPress facilite leur intégration, notamment grâce à des plugins SEO, mais la stratégie reste la même sur tous les supports. Un CMS n’est qu’un outil : seul compte le soin apporté à la lisibilité et à la pertinence du contenu.

Le maillage interne, ou internal linking, est un levier puissant pour structurer l’autorité d’un site. Là encore, WordPress n’est ni un avantage ni un obstacle. Ce qui fait la différence, c’est la stratégie derrière le maillage : relier des pages entre elles de façon logique, thématique, en respectant un maillage pyramidal ou en silo, selon la structure du site. Une architecture pensée en amont améliore la circulation du PageRank interne et favorise l’indexation rapide des nouveaux contenus. À cela s’ajoute la mise en œuvre d’une stratégie de netlinking, indispensable pour gagner en autorité aux yeux de Google. L’obtention de backlinks de qualité reste un défi pour tous les sites, quel que soit le CMS. Qu’il s’agisse d’articles invités, d’échanges de liens, de relations presse digitales ou de citations dans des annuaires spécialisés, le lien entrant doit rester contextuel, naturel et pertinent. Il s’agit là d’un volet du SEO off-page, qui complète les optimisations réalisées sur le site lui-même.

Enfin, la communication off-page prend des formes variées : réseaux sociaux, newsletters, partenariats, mentions de marque, etc. Ces signaux indirects, bien qu’ils ne soient pas tous pris en compte dans l’algorithme, participent à construire une présence globale et cohérente sur le web. Le SEO moderne ne se limite pas à une optimisation interne : il s’inscrit dans une stratégie digitale globale, où visibilité, notoriété et expérience utilisateur sont interconnectées.

L’avantage de WordPress est de vous donner une bonne matrice pour vous lancer !

Définir une stratégie (ou ligne de conduite) pour référencer un site WordPress

Référencer un site WordPress ou pas, c’est d’abord songer que l’information qui circule sur Google* est répertoriée par le moteur de recherche par ordre de pertinence. Le robot ou spider crawle les pages, les lit et les mange, les classe. La pertinence, c’est le résultat qui vous est donné. Google s’arrange depuis toujours à satisfaire ses utilisateurs. Cette réflexion préalable est importante pour faire des choix sur la manière de référencer son site Internet, également sur le rendu qui vous est donné en termes de contenus natifs par le lancement de votre site WordPress, nous y revenons.

référencer un site wordpress

* Pourquoi Google ? Parce que c’est le moteur de recherche qui vous intéresse !

Que faut-il comprendre par « pertinence » en matière de SEO sur WP ?

La pertinence en SEO désigne l’adéquation entre une page web et l’intention de recherche de l’internaute. Pour se positionner durablement sur la première page de Google (et idéalement dans les trois premières positions) il ne suffit pas d’écrire du contenu. Il faut créer des pages qui répondent exactement à ce que l’utilisateur attend de sa recherche. Sur WordPress comme ailleurs, cette logique reste fondamentale. Et pour cela, quelques principes stratégiques doivent être intégrés dès le départ. Définir des mots-clés pertinents ne consiste pas à empiler des termes populaires, mais à identifier ceux qui correspondent à votre audience cible, à son intention (informationnelle, transactionnelle, navigationnelle), et à la façon dont elle formule ses recherches. Cela implique une analyse sémantique, une observation du comportement utilisateur, mais aussi une veille concurrentielle active.

Ci-dessous, un tableau synthétique des actions à mettre en œuvre pour développer une stratégie de contenu réellement pertinente :

Action SEO Description
Analyser la concurrence Observez les sites bien positionnés sur vos requêtes cibles. Quels mots-clés utilisent-ils dans leurs titres ? Comment structurent-ils leurs contenus ? Même si les balises <meta name="keywords"> sont obsolètes pour Google, elles restent visibles dans le code source et peuvent donner des idées. Exemple de balise encore visible :

<meta name="keywords" content="blablabla,blablabla2,blablabla3">

Comprendre l’intention de recherche Se mettre à la place de l’internaute est essentiel. Il ne s’agit pas seulement de présenter son offre, mais de répondre à une attente, à une question ou à un besoin. Par exemple, créer un site WordPress sans tenir compte de la manière dont vos utilisateurs le chercheront revient à passer à côté de l’essentiel.
Raisonner en « promesse de contenu » L’internaute cherche une réponse, pas un exposé d’entreprise. Votre page doit immédiatement clarifier à quel besoin elle répond. Cela passe par un titre clair, une méta-description engageante et une structure qui favorise la lecture rapide (titres, paragraphes courts, listes).
Définir votre activité en mots-clés Réfléchissez à comment vous souhaitez être trouvé(e) sur Google. Quelles expressions résument votre offre ? Quels termes utilise votre cible ? Formulez votre positionnement en quelques expressions fortes, et construisez vos contenus autour d’elles. Pour aller plus loin, découvrez comment choisir vos mots-clés.
Adapter le contenu au niveau de maturité de l’utilisateur Ne proposez pas les mêmes contenus à un visiteur qui découvre votre thématique qu’à un prospect prêt à acheter. Variez les approches : guides, comparatifs, témoignages, démonstrations, pages de vente… Un contenu pertinent est aussi un contenu adapté au bon moment dans le parcours utilisateur.
Mesurer la performance des contenus L’analyse du taux de rebond, du temps passé sur la page ou encore des clics dans les résultats (CTR) est indispensable pour ajuster vos contenus. Un bon contenu, c’est aussi un contenu testé et optimisé en continu grâce aux outils comme Google Analytics ou Google Search Console.

La pertinence en SEO sur WordPress n’est donc pas une question de format ou de technologie, mais de stratégie et d’écoute utilisateur. C’est un processus dynamique : comprendre ce que veulent les internautes, tester vos hypothèses, analyser les résultats, et ajuster en permanence. Un site bien référencé n’est jamais un site figé. C’est un site qui évolue au rythme des besoins et des requêtes de ses visiteurs.

Les points clés d’un site WordPress à connaître pour bien le référencer

Optimiser un site WordPress pour les moteurs de recherche implique bien plus que de simplement installer un plugin SEO. La base d’un bon référencement commence par une configuration technique saine du CMS. Il est donc essentiel de bien connaître les réglages natifs que WordPress propose par défaut, afin de s’assurer que votre site soit à la fois visible, accessible, et interprétable correctement par les moteurs de recherche.

Le tout premier point consiste à vérifier que l’indexation du site est bien autorisée. Il n’est pas rare qu’un site en développement ou récemment mis en ligne reste bloqué à cause d’une option cochée involontairement dans les réglages. Pour cela, rendez-vous dans le menu Réglages AdministrationOptions de lecture. Si la case « Demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer ce site » est activée, vous empêchez purement et simplement Google d’accéder à vos pages. C’est un blocage total de l’indexation tant que l’option n’est pas décochée :

Référencer un site WordPress

Cette vérification basique mais essentielle est souvent oubliée, alors qu’elle conditionne toute visibilité en ligne. Avant de penser aux optimisations fines, il faut s’assurer que les portes de votre site sont ouvertes aux moteurs.

Travailler la balise <title> et la description du site appelée « Slogan »

La balise <title> est probablement l’élément le plus stratégique en SEO on-page. Elle s’affiche en tant que titre cliquable dans les résultats de Google et joue un rôle déterminant dans le taux de clics (CTR). Sur WordPress, elle est paramétrable depuis le menu Réglages → Général, à travers le champ intitulé « Titre du site ». Ce titre doit résumer en quelques mots la nature de votre activité ou de votre contenu. Évitez les formulations trop vagues ou génériques. Il est aussi recommandé de ne pas saturer la balise avec des mots inutiles ou des stop words comme « de », « la », « et », etc., sauf s’ils sont vraiment nécessaires pour la compréhension.

Voici un exemple de balise dans le code source d’une page d’accueil (non optimisée) :

<title>Impots.gouv.fr - Accueil</title>

Ce titre est clair, informatif, mais pourrait être plus optimisé s’il incluait une dimension de valeur ajoutée (ex. : « Impots.gouv.fr – Simulations & Déclarations en ligne »). Juste un clin d’œil au passage, puisque c’est souvent une période propice aux recherches fiscales !

Le champ « Slogan », situé juste en dessous du titre, est tout aussi important. Il correspond souvent à la meta description qui apparaît sous le titre dans les résultats de recherche, à condition que vous ne la remplaciez pas via un plugin SEO. Ce slogan doit donc être pensé comme un argument de conversion. Il s’agit de convaincre l’internaute de cliquer : clarté, pertinence et incitation doivent être au rendez-vous.

référencer un site wordpress

Un slogan bien rédigé doit répondre à une double exigence : être compréhensible par un visiteur humain et fournir un contexte pertinent pour le moteur de recherche. Par exemple : « Agence web WordPress – Création de sites optimisés pour le SEO et la conversion » est bien plus performant qu’un simple « Bienvenue sur mon site ». Ces éléments sont à la base d’une bonne indexation. Mais ils participent aussi à la perception de la qualité de votre site par les algorithmes. En effet, un site qui présente un titre trop vague ou une description générique risque d’être perçu comme peu pertinent.

Enfin, une fois ces éléments vérifiés, vous pouvez approfondir les autres réglages utiles dans WordPress, comme la personnalisation des permaliens, la désactivation des archives inutiles, ou encore la gestion des commentaires et des médias. Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter notre article complet sur les réglages de WordPress, ainsi que les tutoriels détaillés de notre blog. L’objectif est simple : rendre votre site plus visible, plus lisible, et plus performant sur le plan du référencement WordPress.

Optimiser les permaliens WordPress pour le référencement naturel

On ne le dira jamais assez : les permaliens sont bien plus que de simples adresses URL. Dans WordPress, ils constituent l’un des premiers signaux envoyés aux moteurs de recherche concernant la structure, la hiérarchie et la pertinence du contenu de votre site. Vous pouvez les configurer dans Réglages → Permaliens, et je vous encourage à consulter notre tutoriel sur les permaliens de WordPress pour en comprendre les subtilités.

référencer un site WordPress

Le principe est simple en apparence, mais les choix que vous faites ici auront des conséquences sur le long terme : lisibilité des URLs, compréhension du contenu par les utilisateurs et les robots, gestion de l’indexation, et cohérence de votre arborescence globale. En bref : c’est un sujet qui mérite bien plus qu’un simple survol.

La structure recommandée le plus souvent par les experts SEO consiste à intégrer le mot-clé principal dans l’URL, ce qui implique d’éviter les structures par défaut de type ?p=123 et de préférer une organisation logique autour du contenu :

http://mondomaine.com/%category%/%postname%

Cette structure, qui combine la catégorie et le nom de l’article, présente plusieurs avantages. D’abord, elle contextualise le contenu : on comprend tout de suite à quelle thématique appartient un article donné. Ensuite, elle permet de valoriser la taxonomie native de WordPress (catégories, sous-catégories), qui peut devenir un levier de hiérarchisation très efficace. Mais (et c’est un point de friction fréquent) elle n’est pas exempte de critiques. Certains y voient une complexité inutile, voire un risque de duplicate content si les catégories sont mal gérées ou modifiées après coup.

Qu’on se le dise : WordPress offre une liberté de personnalisation remarquable, mais encore faut-il savoir s’en servir. Le choix des permaliens doit être réfléchi dès le départ, car changer cette structure en cours de route implique la mise en place de redirections 301, avec les risques que cela comporte (perte de jus SEO, erreurs 404, désindexation temporaire… bref, la totale). Et si vous avez encore des doutes sur l’importance de la structure, je vous invite à lire notre article sur les critères d’optimisation de contenu SEO. Oui, il est polémique. Parce qu’il bouscule l’idée reçue selon laquelle « le contenu suffit ». Spoiler : non, le contenu seul ne suffit pas. La manière dont vous l’organisez, hiérarchisez et connectez a un impact énorme. Et cette organisation commence — sans surprise — par l’architecture des URLs.

Cette hiérarchie, on la retrouve aussi bien dans l’URL que dans la structure du site, et même dans le contenu lui-même. On parle souvent de SEO « on-site » comme si c’était une simple optimisation technique, mais c’est en réalité un travail d’ingénierie de l’information. La métaphore fractale est particulièrement pertinente ici : chaque page reflète l’organisation du site dans son ensemble, et chaque niveau de profondeur renvoie à une cohérence structurelle. Plus cette cohérence est respectée, plus Google comprend ce que vous racontez… et mieux il vous positionne. Et oui, la hiérarchisation est aussi à penser dans le code HTML, avec les balises de titre. J’ai déjà entendu dire ici ou là que les balises h2, h3 et suivantes n’avaient pas d’impact. Faux. J’ai fait des tests, encore et encore : elles comptent. Pas autant que les backlinks, certes, mais elles comptent. Comme toutes les petites optimisations qu’on ajoute jour après jour. Des ajustements discrets, souvent invisibles à l’œil nu, mais qui permettent parfois de gratter 2 ou 3 positions. Et dans une SERP, 2 ou 3 positions, c’est la différence entre le clic… et l’oubli.

Donc oui, vous pouvez rigoler. On fait du SEO ou on rigole ? Bah… les deux ! Et tant qu’à faire, autant rigoler avec un site bien structuré, bien positionné, et qui respecte les bonnes pratiques d’un SEO WordPress propre et durable. Si vous voulez approfondir la question de la structure sémantique, je vous invite également à consulter notre ressource sur les balises H1, H2, H3, H4, H5, H6. Vous verrez que là encore, ce n’est pas du gadget. C’est un socle. Et quand les fondations sont solides, le reste suit.

La taxonomie propre à WordPress

La taxonomie héritée du classement des espèces de Carl Von Linné, c’est le classement non pas des espèces mais des contenus de votre site. On préfère généralement travailler en silos dans le référencement. WordPress nous donne des trucs parfois différents comme la question des archives (souvent indexées anarchiquement dans les résultats de Google).  Deux points chauds dans WordPress particulièrement : Les catégories et les étiquettes. Supplément sur les archives auteur !

Les catégories WordPress pour le SEO

Ah, les catégories… Ce grand classique de WordPress, à la fois levier SEO et piège à duplication de contenu. Il faut bien le dire : on ne pense pas toujours assez en amont à leur impact stratégique. Pourtant, leur influence sur la structuration du site, le maillage interne et l’expérience utilisateur est considérable. La première recommandation est simple, mais souvent ignorée : ne créez jamais une catégorie à la légère. Avant même d’envisager une nouvelle rubrique dans votre WordPress, demandez-vous si vous serez capable d’y publier au moins une dizaine d’articles cohérents. Pourquoi ? Parce qu’une catégorie vide ou pauvrement alimentée devient un cul-de-sac sémantique. Elle nuit à la lisibilité de votre site, brouille l’architecture, et dilue la pertinence perçue par Google.

On l’a tous vécu : cette fameuse catégorie TSOIN-TSOIN créée dans l’élan, que l’on alimente à contrecœur parce que « ça fait désordre de ne rien publier dedans », alors même que TRALALA dit à peu près la même chose. Cette situation révèle un manque de réflexion initiale sur la sémantique, la hiérarchie des contenus et l’intention éditoriale. Conseil de terrain : commencez petit, testez, et n’ouvrez une nouvelle catégorie qu’une fois la précédente bien amorcée. Visuellement, les catégories dans WordPress sont des pages d’archives. Leur modèle est souvent géré via le fichier archive.php du thème. Si vous prenez deux minutes pour consulter ce fichier, vous réaliserez qu’il s’agit en réalité de pages paginées listant les extraits de vos articles, avec les fameuses ancres « Lire la suite » ou « Read more ». Cela peut sembler pratique… mais présente aussi des inconvénients SEO notables.

Référencer SEO un site wordpress

Le principal problème, c’est que ces extraits sont généralement repris textuellement du début de vos articles. En d’autres termes, vous vous retrouvez avec un grand nombre de pages d’archives qui affichent du contenu dupliqué (ce que Google n’apprécie guère). Vous créez ainsi une série de pages au contenu redondant, parfois sans valeur ajoutée propre, qui grignotent inutilement votre budget crawl. Autre limitation fréquente : certains thèmes ne prévoient pas la possibilité d’ajouter un contenu personnalisé dans les descriptions de catégories. Or, dans votre interface WordPress, chaque catégorie dispose d’un champ « description ». Ce champ est précieux : il vous permet de contextualiser la page, d’y injecter des mots-clés, et d’y développer un vrai contenu sémantique. Le problème, c’est que de nombreux thèmes n’affichent même pas ce contenu côté front. Frustrant, non ?

C’est là que le SEO entre en scène avec une stratégie claire : traitez vos catégories comme de véritables landing pages. Oui, vous avez bien lu. Ne les considérez pas comme de simples listings automatiques. Enrichissez-les avec un texte d’introduction pertinent, bien balisé, contextualisé par rapport à la thématique. Vous voulez créer un univers sémantique fort ? Commencez par là. Ces pages sont une aubaine pour renforcer la cohérence du site, introduire des liens internes, capter des recherches génériques ou intermédiaires… à condition d’y mettre un peu de contenu éditorial personnalisé.

Et parlons-en, de ces fameuses ancres « lire la suite ». Elles sont présentes partout, identiques, répétitives, peu informatives. À l’heure où l’optimisation des ancres en référencement devient une exigence, il serait dommage de gaspiller ce potentiel. Remplacez-les par des liens plus riches, contextuels, informatifs. Chaque ancre est une opportunité de guider l’utilisateur… et le robot d’indexation. Enfin, pensez à ce que représente une catégorie dans l’esprit du moteur de recherche : une agrégation thématique. C’est un point d’entrée logique dans votre site. Plus vous donnez de sens à cette page (via un contenu clair, une structure propre, un fil d’Ariane cohérent, des balises de titre bien hiérarchisées), plus elle peut aspirer à se positionner elle-même dans les SERP, indépendamment des articles qu’elle contient.

Pour aller plus loin dans l’optimisation de ces pages souvent négligées, découvrez notre article dédié au référencement des catégories WordPress. Vous y trouverez des conseils pour transformer ces simples archives en puissantes pages SEO, capables de soutenir votre stratégie globale de visibilité.

Optimiser les mots-clés / étiquettes des articles ? Erreur !

Les étiquettes (aussi appelées « tags » dans WordPress) font partie de ces fonctionnalités que l’on croit utiles par défaut, mais qui, en réalité, peuvent faire bien plus de mal que de bien à votre SEO. Si vous avez déjà vu l’encart « Étiquettes » en bas de votre éditeur d’article WordPress, vous vous êtes peut-être demandé quoi y mettre. Et si vous êtes un professionnel du web, vous avez sans doute associé ça à des « mots-clés » à insérer façon balise meta keywords. Stop. Attention à la confusion.

Référencer un site wordpress

Dans les anciennes versions de WordPress, on parlait encore de « mots-clés ». Cela laissait entendre qu’il s’agissait d’un signal fort pour les moteurs. Ce n’est pas le cas. Les étiquettes n’ont aucune valeur directe aux yeux de Google si elles ne sont pas utilisées avec une logique éditoriale stricte, cohérente et… rare. Le vrai danger, c’est que WordPress génère automatiquement pour chaque étiquette une page d’archive dédiée. Autrement dit, chaque tag créé, même une seule fois, devient une nouvelle page indexable contenant… un extrait de votre article, soit encore une nouvelle source de contenu dupliqué.

C’est là que le bât blesse : Vous pensez enrichir votre contenu, mais vous créez en réalité des centaines de pages à faible valeur ajoutée, souvent mal reliées entre elles, qui parasitent l’indexation de votre site. Et quand on est dans une logique SEO structurée (type silo ou cocon sémantique) les étiquettes deviennent vite incontrôlables. Ajoutez à cela plusieurs rédacteurs dans l’équipe, chacun avec son style ou son interprétation, et vous obtenez un écosystème incontrôlable, incohérent, et nuisible à votre référencement.

Cela ne veut pas dire qu’il faut bannir les étiquettes à tout prix ; Des sites éditoriaux très bien construits les utilisent parfois (mais c’est très rare) efficacement. Mais dans ces cas, elles font l’objet d’une vraie stratégie : Elles sont limitées, maîtrisées, et structurées comme des pages thématiques riches, avec du contenu unique, des liens internes bien pensés, et des balises HTML optimisées. Autrement dit : vous êtes à des années-lumière de la configuration par défaut que l’on trouve dans 90 % des blogs WordPress.

Comment utiliser les étiquettes en SEO sur WordPress ?

La première règle est simple : n’en créez pas. Du moins, pas tant que vous n’avez pas une stratégie claire sur ce que vous comptez en faire. En SEO, la catégorie doit rester l’élément de classification principal. Elle est hiérarchique, visible dans les URLs si vous avez choisi une structure type /%category%/%postname%, et elle a du poids dans l’organisation globale de votre site. Si vous avez un blog sur les châteaux de la Loire, vous pourriez créer des catégories comme « Châteaux de la Loire », « Châteaux de Bourgogne », etc. Chaque article pourrait ensuite faire référence à un château particulier, par exemple Chenonceau. Une étiquette « Chenonceau » pourrait alors sembler utile… mais seulement si vous publiez plusieurs contenus distincts à son sujet. Sinon, vous aurez une page « archive de l’étiquette Chenonceau » avec un seul contenu en double — et donc une page faible, redondante, et nuisible à votre maillage.

Et ce n’est pas tout : si vous laissez ces pages d’étiquettes s’indexer, vous démultipliez le nombre de pages dupliquées dans l’index de Google. Résultat ? Moins de crawl utile, moins de cohérence sémantique, moins de positionnements. C’est pour cette raison qu’il est vivement conseillé de ne pas indexer les pages d’archives de tags, voire de désactiver entièrement la taxonomie des étiquettes si vous ne l’utilisez pas dans une vraie logique éditoriale. Si malgré tout vous souhaitez les utiliser, faites-le avec rigueur : sélection stricte, pas de doublons avec les catégories, pas d’étiquettes inutilisées, pas de tags créés à la volée. Et surtout, allez jeter un œil à vos pages d’archives de tags. Si votre thème ne permet pas d’ajouter du contenu dans l’interface d’édition des étiquettes, vous partez déjà avec un handicap. Une bonne archive de tag doit être traitée comme une landing page : texte unique, titre optimisé, contenu structuré. Autrement, elle n’apporte rien.

Les archives auteur et le SEO WordPress

WordPress, par défaut, génère automatiquement une page d’archives pour chaque auteur enregistré. Cette page liste tous les articles publiés par un rédacteur donné, un peu comme une mini-catégorie personnelle. Cela peut sembler pratique, notamment dans une logique éditoriale multi-auteurs… mais en réalité, ces pages sont très souvent problématiques du point de vue SEO. Pourquoi ? Parce qu’elles sont le plus souvent de simples listings de contenus, sans valeur ajoutée, sans texte d’introduction personnalisé, et donc sans pertinence sémantique spécifique. En clair, ce sont encore une fois des pages d’archives techniques (comme pour les étiquettes) qui dupliquent des extraits d’articles déjà présents ailleurs (dans les catégories, sur la home, dans les flux RSS…). Bref, vous multipliez encore les risques de contenu redondant, vous diluez votre maillage interne, et vous ajoutez des pages « faibles » à votre index. Pas idéal.

Autre souci fréquent : Le lien vers l’archive auteur est souvent intégré par défaut dans le template de vos articles, juste après le contenu, avec la mention « Publié par… » ou un simple lien cliquable sur le nom de l’auteur. Ce lien, en apparence anodin, pousse Google à explorer une page parfois vide de sens, sans contenu optimisé, sans hiérarchie claire, et potentiellement dupliquée. Cela alourdit le crawl, disperse le PageRank, et n’apporte rien à l’expérience utilisateur.

Vous avez alors trois options stratégiques — à choisir selon la nature de votre site :

  • Supprimer complètement le lien vers l’archive auteur dans le thème. C’est la solution la plus propre si vous êtes seul à rédiger, ou si vos auteurs ne représentent pas un enjeu de visibilité ;
  • Rediriger l’archive auteur vers la page d’accueil ou vers une page de présentation globale. Cela permet de ne pas créer de page inutile, tout en évitant une 404 ;
  • Créer une archive auteur personnalisée et optimisée si vous avez une vraie stratégie éditoriale multi-auteurs. Cela peut s’intégrer dans une logique de personal branding ou de visibilité d’équipe. Dans ce cas, vous devez enrichir chaque archive avec une bio complète, une photo, des liens vers les réseaux sociaux, et surtout, un texte introductif sémantiquement riche qui présente l’expertise de l’auteur.

Mais attention : même dans ce troisième cas, l’archive auteur ne doit pas simplement être un listing brut. Il faut en faire une page de contenu à part entière, structurée, hiérarchisée, pertinente. Vous voulez valoriser vos auteurs ? Créez une vraie page profil avec leurs domaines de spécialisation, leurs meilleurs articles, voire des contenus exclusifs. Dans le cas contraire, ces pages resteront perçues comme secondaires, voire inutiles, par les moteurs. Dans la majorité des sites WordPress, surtout ceux qui n’ont qu’un ou deux contributeurs, la meilleure option reste donc de désactiver l’indexation des archives auteur (via un plugin SEO comme Yoast ou Rank Math), ou de les rediriger intelligemment. C’est une manière simple d’éviter d’encombrer l’index avec du contenu superflu, tout en conservant la cohérence structurelle du site.

Pour une configuration SEO propre et efficace, interrogez-vous toujours sur l’utilité réelle de chaque type d’archive généré par WordPress : catégories, tags, auteurs, dates… Moins il y a de bruit sémantique, plus votre site est lisible pour Google. Et dans ce jeu de clarté et de pertinence, les archives auteur font souvent partie des éléments qu’il vaut mieux ignorer ou désactiver, à moins d’avoir une stratégie éditoriale très aboutie.

Choisir et limiter l’usage des plugins SEO (Yoast & All In One SEO)

Beaucoup pensent que le référencement sur WordPress se résume à installer un plugin SEO comme Yoast SEO ou All In One SEO, puis à suivre les petites lumières vertes. Grave erreur. Avoir un bon plugin, c’est utile. Mais ce n’est jamais suffisant. Un plugin SEO, aussi puissant soit-il, ne remplace ni votre stratégie, ni votre analyse concurrentielle, ni votre production de contenu. Ce n’est qu’un outil. Il vous aide à exécuter certaines tâches (balisage, noindex, canonical, meta title, meta description…), mais il ne fait pas le SEO à votre place. Et surtout, il ne comprend rien à votre marché, vos personas ou vos objectifs de conversion.

Prenons l’exemple de Yoast SEO. Très populaire, il offre effectivement de nombreuses fonctionnalités : gestion des balises meta, des redirections, du sitemap XML, des breadcrumbs, de la canonicalisation… Il permet aussi, et c’est là un vrai plus, de désindexer certaines pages inutiles comme les archives d’étiquettes ou d’auteurs, une optimisation souvent négligée. Mais attention à ne pas tomber dans le piège des « feux verts ». Le système d’analyse de lisibilité ou de mots-clés proposé par Yoast est une aide, pas un score de performance. Un feu vert sur Yoast signifie simplement que vous avez coché des cases : mot-clé dans le titre, dans l’URL, dans le contenu, densité correcte, phrase courte, etc. Cela ne veut pas dire que votre page est pertinente, ni qu’elle répond aux intentions de recherche, ni qu’elle est meilleure que celle de vos concurrents. En bref, ce n’est pas parce que Yoast vous félicite que Google vous récompensera.

All In One SEO, quant à lui, propose une interface plus technique, souvent appréciée des utilisateurs avancés. Il est très configurable, notamment pour ce qui concerne la gestion de la balise rel="canonical", essentielle pour éviter les problèmes de contenu dupliqué. Il permet aussi une gestion plus fine des archives et des taxonomies. Là encore, ces fonctionnalités sont des leviers, pas des raccourcis vers la première page de Google. Il est important de garder à l’esprit qu’accumuler les plugins SEO ou connexes (analyse de performance, redirections, analyse de contenu…) peut vite alourdir votre site. Chaque plugin ajoute du code, souvent du JavaScript, parfois des requêtes supplémentaires à la base de données. Cela a un impact direct sur les temps de chargement, l’accessibilité, la compatibilité mobile… autant de facteurs pris en compte par l’algorithme de Google. D’où la règle d’or : utilisez les plugins avec parcimonie.

Avant d’installer un plugin, posez-vous cette question simple : « Ce plugin m’apporte-t-il une réelle valeur ajoutée, ou pourrais-je faire la même chose autrement, de façon plus légère ? » Ce réflexe est particulièrement valable en SEO, où trop d’outils tuent la cohérence technique. Un bon plugin SEO bien configuré, accompagné d’un site bien structuré, d’un contenu de qualité, et d’une vraie stratégie éditoriale, suffira largement. Inutile d’en empiler quinze. Et puis, n’oublions pas que le SEO, ce n’est pas que de la technique. Ce sont aussi des mots. Des intentions. Des émotions. Du sens. Ce que vous racontez, à qui vous vous adressez, et comment vous construisez votre légitimité — voilà ce qui fera la différence. Les plugins vous accompagnent, mais ils ne remplaceront jamais l’intelligence humaine, l’expertise métier et la capacité à raconter une histoire qui capte l’attention.

Et vous, WordPress, vous l’utilisez dans une optique SEO ? Et si tel n’est pas le cas, qu’est-ce qui vous empêche de tester la paire gagnante « référencement WordPress » ? Le plugin est là, mais la vraie performance, c’est vous qui la construisez.

Xavier Deloffre

Xavier Deloffre

Fondateur de Facem Web, agence implantée à Arras et à Lille (Hauts-de-France), je suis spécialiste du Web Marketing, formateur expérimenté, et blogueur reconnu dans le domaine du Growth Hacking. Passionné par le référencement naturel (SEO) que j'ai découvert en 2009, j'imagine et développe des outils web innovants afin d'optimiser la visibilité de mes clients dans les SERPs. Mon objectif principal : renforcer leur notoriété en ligne par des stratégies digitales efficaces et créatives.

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