Deux aspects nous occupent particulièrement dans le référencement naturel d’un site Internet. Les actions on-page, comprenez celles-qui ont trait à l’organisation, l’architecture et le contenu du site Internet, et les actions off-pages qui dominent considérablement les autres actions factuelles permettant le meilleur référencement et positionnement du site.
Dans ce second cas, nous avons déjà pu voir ce qu’il est possible de mettre en place en matière de stratégie de netlinking. Voyons ici les avantages de concentrer ses efforts sur la qualité du backlink en commençant par le définir.
- Qu’est-ce que le backlink en référencement naturel ? Définition complète et mise en contexte
- Le backlink dans le traditionnel PageRank : retour aux fondations de l’algorithme de Google
- Impact du PageRank sur domaine vs. page
- Critères de qualité pour un backlink utile en référencement naturel
- Les ancres de liens préconisées en SEO : entre pertinence et prudence
- Qu’est-ce qu’un backlink idéal ?
Qu’est-ce que le backlink en référencement naturel ? Définition complète et mise en contexte
Le backlink, ou lien retour, désigne un hyperlien externe pointant depuis une page web d’un site A vers une page d’un site B. En français, on parle parfois de lien entrant ou lien externe, à distinguer des liens internes (liens entre pages d’un même domaine), qui ont eux aussi un rôle majeur dans le maillage sémantique. Mais ici, c’est bien du lien qui vient de l’extérieur qu’il s’agit – le lien qui fait toute la magie (et la complexité) du SEO off-page.
Techniquement, un backlink ressemble à ceci :
<a href="https://nomdedomaine.fr/">Texte de l’ancre</a>
Un retour dans le passé : aux origines du backlink
L’importance du backlink remonte aux tout débuts de Google, à la fin des années 90. À l’époque, les moteurs de recherche fonctionnaient essentiellement sur la base du contenu et des occurrences de mots-clés. Larry Page et Sergey Brin, fondateurs de Google, changent la donne avec un concept révolutionnaire : le PageRank (breveté en 1998).
Le principe ? Chaque lien vers une page est considéré comme un vote de confiance. Plus une page reçoit de liens, et plus ces liens viennent de pages populaires, plus son PageRank est élevé. C’est ainsi que le backlink devient l’un des piliers de l’algorithme de Google, et sans surprise, l’un des leviers les plus exploités par les référenceurs dès les années 2000.
Mais tous les backlinks ne se valent pas
Depuis ses débuts, Google a affiné son analyse. Un backlink n’a pas une valeur absolue : il dépend de multiples critères, dont notamment :
- La qualité du site source : Un lien en provenance d’un site à forte notoriété, bien classé, avec une autorité solide, aura beaucoup plus d’impact qu’un lien issu d’un blog obscur ou mal vu par Google.
- La thématique : Un lien contextuel dans une thématique proche ou complémentaire a plus de valeur qu’un lien hors-sujet.
- La position dans la page : Un lien dans un paragraphe de texte (in-content) est plus puissant qu’un lien en footer, sidebar ou blogroll.
- Le type d’ancre : L’ancre du lien (le texte cliquable) joue sur le mot-clé ciblé. Trop optimisée, elle peut déclencher une pénalité (coucou Google Penguin).
- Le contexte sémantique autour du lien : Les mots qui entourent le lien influencent aussi la perception du moteur.
Et puis il y a les mauvais backlinks…
Un backlink peut aussi être toxique. C’est le cas s’il provient :
- D’un site connu pour spammer (annuaires bas de gamme, fermes de liens, sites pénalisés, etc.)
- D’un contenu sans aucun lien sémantique avec la page cible
- De sites à mauvaise réputation (adulte, piratage, pillage de contenu)
- Ou encore d’un profil de liens qui présente trop d’ancres sur-optimisées
L’algorithme Penguin (déployé en 2012) a été la première grande réponse de Google aux abus des référenceurs Black Hat et Grey Hat. Et depuis 2016, Penguin fonctionne en temps réel, ce qui rend l’évaluation du profil de liens encore plus sensible. Il ne s’agit donc pas de faire du lien à tout prix, mais de travailler un netlinking intelligent, stratégique et maîtrisé.
Le backlink aujourd’hui : toujours au cœur du SEO
Même de nos jourrs (surtout de nos jours), le backlink reste l’un des signaux les plus forts pour obtenir un bon positionnement. Il est toujours scruté, pondéré, valorisé… ou pénalisé. Bien que l’intelligence artificielle, les signaux UX (Core Web Vitals), et la recherche sémantique aient pris de l’ampleur, Google reconnaît que les liens externes demeurent un indicateur majeur de pertinence et d’autorité.
Vous voulez dominer les SERPs ? Oubliez les likes : cherchez les bons liens.
La suite logique de cette définition ? Comprendre comment acquérir de bons backlinks, éviter les erreurs, et structurer une stratégie pérenne de netlinking… Grey hat ou non, la mécanique reste la même : du lien, oui, mais du lien intelligent.
Le backlink dans le traditionnel PageRank : retour aux fondations de l’algorithme de Google
Le PageRank est l’un des concepts fondateurs de Google, proposé dès 1997 dans le cadre d’un projet de recherche universitaire par Larry Page et Sergey Brin. L’objectif initial ? Offrir un moteur de recherche capable de classer les pages Web selon leur « importance », en tenant compte non seulement du contenu des pages, mais aussi des liens entrants, c’est-à-dire les fameux backlinks.
À l’époque, il s’agissait d’une véritable révolution dans l’algorithme des moteurs de recherche, qui jusqu’alors indexaient les pages essentiellement sur la base de mots-clés. Le raisonnement de Page et Brin s’inspire des publications scientifiques : plus un article est cité par d’autres, plus il est censé être pertinent. Le Web a ainsi trouvé son équivalent du « facteur d’impact » avec le PageRank.
Le fonctionnement de la formule PageRank
Voici la formule de calcul officielle du PageRank :
PR(A) = (1 - d) + d × (PR(T1)/C(T1) + PR(T2)/C(T2) + ... + PR(Tn)/C(Tn))
Décryptons ensemble cette formule en deux colonnes :
Élément | Explication |
---|---|
PR(A) | PageRank de la page cible A que l’on souhaite évaluer |
d | Facteur d’amortissement, généralement fixé à 0,85 (ou 85%) : il simule la probabilité qu’un internaute poursuive sa navigation par des liens internes |
PR(Tn) | PageRank de chaque page Tn pointant vers la page A |
C(Tn) | Nombre total de liens sortants présents sur la page Tn |
(1 – d) | Probabilité qu’un utilisateur s’arrête et tape une nouvelle URL dans la barre d’adresse (facteur de reset) |
Un système de diffusion du « jus » SEO
Chaque lien d’une page transmet une partie de son PageRank à la page ciblée. Ce flux de popularité est ce qu’on appelle communément le link juice. Toutefois, ce jus se divise entre tous les liens sortants. Autrement dit, plus une page contient de liens externes, moins chacun de ces liens transmet de jus. C’est pourquoi on évite de créer des pages avec trop de liens sortants inutiles.
Un bon lien transmet de la puissance, un mauvais lien la dilue.
Ce système a été la base du classement des pages pendant des années. Même si Google affirme désormais que le PageRank n’est plus l’unique critère d’évaluation (et que sa barre d’outils n’est plus publique depuis 2016), il continue de faire partie de l’algorithme de base.
Impact du PageRank sur domaine vs. page
Contrairement à une idée reçue, le PageRank est attribué à une page et non à un domaine. Toutefois, un site avec un grand nombre de pages bien maillées et bien citées par d’autres sites verra la puissance de ses pages bénéficier à son domaine entier – ce que certains outils comme Moz ou Majestic essaient de traduire par des métriques de « Domain Authority » ou « Trust Flow ». Voici une liste non-exhaustive des principaux indicateurs utilisés aujourd’hui par les SEO :
Indicateur | Description / Utilité |
---|---|
PageRank (Google, historique et finalement seul vrai légitime) | Indice originel de Google (désormais privé) mesurant la popularité d’une page web à partir de la qualité et du nombre de liens entrants. |
Domain Authority (DA) – Moz | Score de 1 à 100 estimant la probabilité qu’un domaine se positionne dans les SERP. Plus c’est élevé, mieux c’est. |
Page Authority (PA) – Moz | Indice similaire au DA mais appliqué à une URL précise. Évalue le potentiel de classement d’une page spécifique. |
Trust Flow (TF) – Majestic | Score basé sur la qualité des backlinks : plus vos backlinks proviennent de sites « de confiance », plus le TF est élevé. |
Citation Flow (CF) – Majestic | Mesure la quantité de backlinks (peu importe la qualité). Un TF élevé mais un CF très haut indique des liens nombreux mais douteux. |
Topical Trust Flow – Majestic | Analyse la thématique des backlinks : permet de vérifier si les liens sont sémantiquement cohérents avec votre site. |
URL Rating (UR) – Ahrefs | Score de 0 à 100 mesurant la force du profil de lien d’une page spécifique. Utilisé pour évaluer l’intérêt d’un backlink. |
Domain Rating (DR) – Ahrefs | Score global du domaine selon la qualité et quantité de liens entrants. Reflète l’autorité globale du site. |
Indice de visibilité SEO – Semrush / Yooda | Score basé sur le positionnement du site sur des mots-clés suivis. Permet de suivre l’évolution du trafic potentiel. |
Indice InRank – Oncrawl | Version interne du PageRank, calculée par Oncrawl à partir du maillage interne du site crawlé. |
Indice d’accessibilité – Botify / Sitebulb | Évalue la capacité des pages à être crawlées et explorées efficacement par les moteurs de recherche. |
PageRank, Penguin et l’évolution de la stratégie de liens
Avec l’arrivée de l’algorithme Google Penguin en 2012, revisité en 2014, le système a été renforcé pour détecter les liens de mauvaise qualité ou sur-optimisés. Le netlinking est devenu une stratégie plus risquée, et la sur-optimisation d’ancres, le spam de liens, ou les fermes de contenu ont conduit à des pénalités parfois massives.
Néanmoins, la philosophie de base reste la même : un lien entrant reste un vote de confiance, et plus le site d’origine est pertinent, plus ce vote pèse lourd.
Conclusion : Le backlink reste un levier de PageRank (et de SEO) en 2024
Même si la formule exacte de Google s’est enrichie de centaines d’autres facteurs (UX, Mobile-First, Core Web Vitals…), le principe du PageRank reste actif. Les outils SEO comme Ahrefs, Majestic, Semrush ou Moz proposent d’ailleurs tous une estimation du « jus SEO » transmis par un lien.
Ainsi, lorsque vous créez un backlink vers une page, gardez en tête :
- Le contexte sémantique du lien (est-il logique et pertinent ?) ;
- La position du lien dans la page (in-content ou footer ?) ;
- La popularité du site source ;
- Le nombre de liens sortants sur la page source.
Et surtout, ne l’oublions pas : le PageRank, c’est comme la réputation : ça se gagne difficilement… et ça se perd très vite.
Critères de qualité pour un backlink utile en référencement naturel
C’est étonnant de voir les différentes tactiques employées par les référenceurs pour obtenir du lien retour, du backlink. Et à juste titre, c’est certainement la meilleure façon d’avoir une excellente visibilité sur les moteurs de recherche. Meilleure en fait parce que plus simple que la mise en contenu de pages sur un site web. Plus vous disposez de pages, plus vous êtes référencés, mais plus vous disposez de liens de qualité, plus vous êtes positionné.
A tel point que l’on peut renverser le principe : Créons du contenu pour obtenir des backlinks.
Le backlnk idéal provient d’une page dans la thématique similaire à votre page, mais voyons quelques cas où cela peut être préjudiciable
Les ancres de liens préconisées en SEO : entre pertinence et prudence
L’ancre de lien (ou « anchor text ») désigne le texte cliquable visible par l’internaute dans un hyperlien. C’est l’un des éléments les plus sensibles du netlinking, car il envoie un signal sémantique aux moteurs de recherche. Et comme tout ce qui pèse dans l’algorithme… il a été surexploité. Jusqu’à ce que Google sorte le bâton.
Définition d’une ancre
Voici un exemple HTML d’ancre de lien sur-optimisée :
<a href="https://nomdedomaine.fr/lien-vers-page-contenant-le-mot-clef">page contenant le mot clef</a>
Dans cet exemple, l’ancre correspond exactement au mot-clé ciblé. C’est ce qu’on appelle une ancre exacte. Très puissante… mais aussi risquée si elle est mal dosée.
Pourquoi éviter la sur-optimisation des ancres ?
Depuis Google Penguin (2012), l’abus d’ancres exactes est détecté et pénalisé. On parle de truffage de mots-clés ou « keyword stuffing d’ancre ». En clair : si 90 % de vos liens contiennent « plombier Paris », vous criez à Google « je manipule les résultats »… et il entend.
Tableau des types d’ancres et leur usage
Pour mieux comprendre, voici un tableau comparatif des différents types d’ancres de liens :
Type d’ancre | Description, exemples et conseils SEO |
---|---|
Ancre exacte | Correspond exactement au mot-clé principal visé. Exemple : « formation SEO ».
Conseil : à utiliser très modérément (idéalement entre 1 à 5 % du profil de liens) pour éviter les pénalités Penguin. Privilégier sur les liens internes ou sur des domaines à forte autorité. |
Ancre partielle | Intègre le mot-clé ciblé dans une expression plus longue. Exemple : « guide complet de formation SEO ».
Conseil : très efficace pour un profil de lien naturel. Bon compromis entre optimisation et prudence. |
Ancre de marque | Utilise le nom de l’entreprise, de la marque ou du domaine. Exemple : « Facem Web », « amazon.fr ».
Conseil : essentielle pour construire une image de confiance. À utiliser largement dans une stratégie de netlinking. |
Ancre générique | Texte sans rapport direct avec le mot-clé : « cliquez ici », « en savoir plus », « visitez le site ».
Conseil : utile pour varier les ancres et éviter la suroptimisation. Intéressant sur des backlinks dans le footer ou sur des forums. |
Ancre URL brute | Lien affiché en clair, comme : https://facemweb.com.
Conseil : très naturelle, à intégrer notamment dans des profils de liens « low risk », sur des commentaires ou annuaires. |
Ancre longue ou contextuelle | Phrase complète contenant le lien, inséré de manière fluide dans un paragraphe. Exemple : « Découvrez notre dossier complet sur la formation SEO en ligne. »
Conseil : excellente pour l’UX et le SEO sémantique. Recommandée dans les articles invités ou sur des blogs tiers. |
Ancre image (alt) | L’image est le lien, et le texte d’ancrage est la balise alt de l’image.
Conseil : à ne pas négliger : bien optimiser l’attribut alt, Google l’utilise comme texte d’ancre. |
Ancre parasite ou spammy | Ancres sur-optimisées ou répétitives, souvent bourrées de mots-clés. Exemple : « acheter viagra pas cher ».
Conseil : à proscrire totalement en SEO White Hat. Très risqué en Grey ou Black Hat, à manier avec des précautions extrêmes (si testé en PBN). |
Optimisation des ancres : interne vs. externe
En maillage interne, vous avez la main. Vous pouvez donc vous permettre un peu plus d’optimisation, notamment sur les pages profondes que vous souhaitez pousser. Mais là encore, la diversité prime.
En externe (backlinks), restez naturel. Ne forcez pas la main à vos partenaires pour placer une ancre exacte. Et si vous utilisez un réseau de sites (PBN), c’est là que vous pouvez tester des variantes d’ancres semi-optimisées, ou renforcer des silos.
Règle d’or : variez vos ancres, contextualisez-les et surveillez leur profil avec un outil comme Majestic, Ahrefs ou Seobserver.
Le piège des pages de liens ou « liens amis »
Créer une page listant des dizaines de liens partenaires sans contexte est une pratique dépassée, voire toxique. Google ne valorise plus ce type de page — pire, elle peut être considérée comme une tentative de manipulation du PageRank.
Un lien contextuel intégré dans un paragraphe éditorial a 100 fois plus de poids qu’un lien placé au pied d’une page ou dans une liste brute.
Technique de triangularisation pour optimiser vos backlinks
Si vous disposez de plusieurs sites (ou de partenaires compréhensifs), mettez en place une stratégie de liens triangulaires. Le principe : A pointe vers B, B pointe vers C, mais C ne retourne pas vers A. Cela brise la réciprocité et simule un maillage naturel.
Cette méthode permet une meilleure diffusion du jus sans exposer vos sites à un échange de liens flagrant. En grey hat, c’est du bon sens : moins de traces, plus d’efficacité.
Qu’est-ce qu’un backlink idéal ?
Le backlink idéal n’est pas une chimère, mais c’est un subtil dosage entre puissance, pertinence, rareté et discrétion. Depuis la disparition du TBPR (ToolBar PageRank) en 2016, Google a cessé de communiquer sur cet indicateur historique, ce qui a forcé les référenceurs à se tourner vers d’autres métriques : Trust Flow, Citation Flow (Majestic), Domain Rating (Ahrefs), visibilité SEO (Yooda Insight), trafic estimé (Semrush), etc.
Aujourd’hui, un lien retour de qualité ne repose plus seulement sur la notoriété brute du domaine qui le génère, mais sur une série de critères combinés. Et dans une logique grey hat, il faut parfois aller chercher ces liens dans des endroits moins évidents, sans trop laisser de traces.
Les critères qui font un bon backlink
- Autorité du domaine source : un site avec un bon Domain Rating (Ahrefs) ou Trust Flow (Majestic) transmettra plus de jus SEO qu’un blog débutant. Mais attention : la pertinence prime sur la puissance brute ;
- Contexte sémantique : le lien doit être placé dans une page dont le champ lexical est proche du vôtre. Majestic vous permet de vérifier cette cohérence via son Topical Trust Flow ;
- Position dans la page : un lien placé dans le corps éditorial (contenu principal) a plus de poids qu’un lien en sidebar ou footer. Il doit être visible, mais pas noyé dans la masse ;
- Proximité de la page d’accueil : plus une page est proche de la home dans l’arborescence du site, plus elle a de jus à transmettre. Un lien depuis une page orpheline aura peu d’impact ;
- Taux de clic (CTR) réel : Google analyse si le lien est réellement utilisé. Un backlink qui génère des visites est un signal positif (à condition qu’il ne vienne pas d’un bot…) ;
- Stabilité du domaine : un site qui monte en visibilité transmet plus de valeur qu’un site qui chute. Utilisez Yooda Insight ou Semrush pour suivre ces tendances ;
- Nature de l’ancre : une ancre naturelle, diversifiée, voire de marque, est moins risquée qu’une ancre exacte trop répétée. Google regarde le profil global, pas juste un lien isolé.
Exemples de backlinks à éviter
- Un lien en footer présent sur toutes les pages du site (pattern toxique connu) ;
- Un lien dans une « blogroll » non contextualisée ;
- Un lien inséré sur une page pleine de publicités ou de liens sortants douteux ;
- Un lien sur un domaine qui vend 100 backlinks par mois…
Tableau comparatif d’un bon vs. mauvais backlink
✅ Backlink idéal | ⚠️ Backlink à éviter |
---|---|
Site dans la même thématique (co-citation, cocon sémantique) | Site hors sujet (site de casino qui linke un site de diététique…) |
Article éditorial, contexte fluide, lien bien intégré | Lien inséré dans une liste brute ou dans un commentaire spam |
Ancre partielle ou de marque, variée | Ancre exacte répétée sur tout un réseau |
Lien unique dans une page dédiée | Lien récurrent dans le footer ou les sidebars de toutes les pages |
Page qui reçoit du trafic organique (signal fort) | Page orpheline, jamais visitée, jamais mise à jour |
Un mot sur les footprints et la discrétion
En grey hat, on le sait : le meilleur lien est celui que personne ne détecte comme manipulé. Utilisez différents CMS, hébergeurs, IP (classes C), noms d’auteurs, pour vos PBN si vous en avez. Ne linkez pas systématiquement depuis les mêmes patterns. Et surtout, évitez les backlinks systématiques en footer de vos sites clients (la vieille signature « Site réalisé par… » avec un lien exact) : c’est inefficace, voire nuisible.
Un bon backlink est rare, contextuel, éditorialisé, utile pour le lecteur, et discret pour Google. C’est un art de doser.
Bonjour,
Mais Google a arrêté PageRank, j’ai lu ça sur plusieurs sites.
Bonjour,
Merci pour le commentaire. La Toolbar (TBPR) est effectivement arrêtée. Le principe du PR existe en revanche toujours bien avec à présent une valeur sémantique non connue (on ne connaît pas exactement l’évolution actuelle de la formule). L’exemple repris ici retrace l’histoire de la transmission du jus qui a fait que le backlink a été et est encore le nerf de la guerre en référencement. En soi, Google accordait plus de poids au pages recevant du lien et c’est toujours d’actualité en 2016 à la différence que ces liens doivent avoir une dimension sémantique.
Excellent article et tutos
Merci