Qu’est-ce qu’une recommandation SEO ? Définition & typologies

Par Xavier Deloffre

Dans l’univers du marketing digital, le terme recommandation SEO revient très souvent, aussi bien dans le cadre d’un audit que lors du suivi d’un projet de référencement naturel. Pourtant, il n’est pas toujours clair pour les entreprises ou les équipes marketing ce qui se cache derrière cette notion. Est-ce une simple suggestion ? Un plan d’action détaillé ? Ou encore une liste de corrections à apporter sur un site web ? Pour répondre à ces interrogations, plongeons dans la définition précise d’une recommandation SEO, son rôle stratégique et la manière dont elle s’intègre dans un projet global de visibilité en ligne.

La définition d’une recommandation SEO dans son contexte

Une recommandation SEO est une instruction, un conseil en référencement ou une action concrète proposée par un consultant ou une agence spécialisée en référencement naturel, dans le but d’améliorer la visibilité organique d’un site sur les moteurs de recherche. Elle ne se limite pas à une simple suggestion : elle est le fruit d’une analyse approfondie, d’une interprétation des données et d’une expertise métier appliquée à un contexte précis. En d’autres termes, la recommandation est ce qui transforme un diagnostic en un plan d’action mesurable. Ces recommandations découlent généralement de plusieurs étapes fondamentales :

  • d’un audit SEO, qui constitue la première étape pour évaluer en profondeur la santé d’un site web. Cet audit permet de mettre en lumière les points faibles comme des pages lentes à charger, des erreurs techniques récurrentes (404, redirections en chaîne, balises manquantes), ou encore un manque de contenus pertinents. Mais il ne s’agit pas seulement d’identifier des problèmes : l’audit révèle aussi des opportunités d’optimisation. Par exemple, le consultant pourra détecter des requêtes non exploitées mais recherchées par les utilisateurs, proposer d’enrichir des pages trop pauvres en texte, ou renforcer le maillage interne pour mieux distribuer l’autorité entre les différentes sections du site. L’audit SEO sert donc de fondation sur laquelle bâtir un plan d’action solide et priorisé ;
  • d’une analyse concurrentielle, qui permet de comprendre non seulement les forces et faiblesses des acteurs du marché, mais aussi leur stratégie digitale globale. Il ne s’agit pas uniquement d’observer leurs mots-clés : l’analyse inclut la structure de leurs contenus, leurs pratiques de netlinking (quantité et qualité des backlinks), leur rythme de publication, la richesse sémantique de leurs pages, ainsi que leur approche de l’expérience utilisateur (ergonomie, tunnel d’achat, réassurance). Cette étape aide à benchmarking précis et à identifier des axes différenciants : se positionner sur des mots-clés négligés par la concurrence, produire des contenus plus complets, ou offrir une meilleure expérience utilisateur pour capter la demande existante ;
  • d’un suivi de performance, indispensable pour ajuster la stratégie dans la durée. Ce suivi repose sur l’analyse régulière de KPI SEO tels que le trafic organique, les positions sur des mots-clés stratégiques, le taux de clics (CTR) en SERP, le temps passé sur les pages, ou encore le taux de conversion. Ces indicateurs permettent de mesurer l’efficacité des recommandations appliquées et de détecter rapidement de nouvelles opportunités ou des menaces (exemple : perte soudaine de positions après une mise à jour d’algorithme). Le suivi ne doit pas se limiter aux données brutes, mais être accompagné d’une interprétation et de recommandations complémentaires, pour que chaque décision repose sur des faits mesurables et orientés résultats.

L’une des particularités d’une recommandation SEO est son caractère opérationnel et actionnable. Elle ne se contente pas d’identifier un problème, mais propose une solution concrète et mesurable. Cela implique généralement trois volets :

  • Quoi faire : la tâche précise à exécuter, comme “réécrire la balise title de la page catégorie X avec le mot-clé principal et un argument commercial”.
  • Pourquoi le faire : la justification stratégique, par exemple “améliorer la pertinence sémantique de la page et accroître son taux de clic en SERP”.
  • Comment le mettre en œuvre : la méthodologie pratique, comme “utiliser un champ lexical élargi, limiter le titre à 60 caractères et tester via un outil de prévisualisation SERP”.

Par exemple, une simple observation pourrait être : “il y a trop de liens dans le footer”. La recommandation associée devient alors beaucoup plus concrète : “réduire le nombre de liens présents dans le footer afin de ne conserver que les pages réellement stratégiques (plan de site, mentions légales obligatoires, etc.), regrouper les liens secondaires dans une arborescence mieux hiérarchisée, et limiter le maillage excessif qui dilue la popularité interne”. On passe ainsi d’une constatation générale à un plan d’action priorisé et mesurable.

En pratique, une bonne recommandation SEO doit également préciser son niveau de priorité et son impact attendu. Certaines recommandations sont essentielles (corriger des erreurs d’indexation bloquantes, par exemple), tandis que d’autres sont secondaires (optimiser des microdonnées pour enrichir l’affichage en SERP). Cette hiérarchisation permet aux équipes (techniques, éditoriales, marketing) de concentrer leurs efforts là où le retour sur investissement est le plus élevé.

ce qu est une recommandation SEO

Les différents types de recommandations SEO

Le SEO repose sur trois grands piliers : la technique comprenant l’arborescence sémantique, le contenu et la popularité (netlinking). Une recommandation SEO peut donc concerner un seul de ces trois axes, ou bien s’inscrire dans une stratégie globale qui combine plusieurs leviers à la fois. L’efficacité vient justement de cette combinaison : un site techniquement irréprochable mais sans contenus riches restera invisible, tandis qu’un site éditorialement complet mais lent et mal indexé ne pourra pas exploiter tout son potentiel.

Les recommandations SEO techniques

Les recommandations techniques constituent le socle indispensable de tout projet SEO. Elles garantissent que le site est accessible, rapide et compréhensible aussi bien pour les moteurs de recherche que pour les utilisateurs. Avant même de produire ou d’optimiser du contenu, il est impératif de s’assurer que les fondations techniques sont solides. Un site mal structuré, lent ou mal indexé limitera considérablement la portée de toute stratégie SEO. L’un des aspects les plus stratégiques des recommandations techniques est la définition d’une arborescence sémantique. Véritable pilier n°1 du SEO, elle consiste à organiser les contenus en silos logiques et hiérarchisés afin de :

  • Couvrir l’ensemble des intentions de recherche liées à un secteur ou un univers produit ;
  • Éviter la cannibalisation de mots-clés en répartissant correctement les thématiques entre pages catégories, sous-catégories et fiches produits ;
  • Assurer une navigation claire pour l’utilisateur tout en respectant les exigences de Google en matière de structuration des contenus ;
  • Favoriser un maillage interne cohérent qui transmet l’autorité des pages les plus stratégiques vers les contenus secondaires.

Une arborescence sémantique bien pensée dès la conception ou la refonte d’un site e-commerce peut faire la différence entre un site qui se positionne durablement sur des centaines de requêtes et un autre qui reste invisible sur ses produits clés. Cette étape est trop souvent négligée au profit de considérations purement ergonomiques, alors qu’elle conditionne directement le potentiel de visibilité à long terme. Parmi les exemples concrets de recommandations techniques, on retrouve :

  • Corriger les erreurs 404 ou les redirections en boucle pour éviter la perte d’autorité et améliorer l’expérience utilisateur ;
  • Optimiser le robots.txt et le sitemap XML pour mieux guider l’indexation par Google ;
  • Améliorer le temps de chargement des pages (compression d’images, minification du CSS et JavaScript, activation du cache serveur, utilisation d’un CDN) afin d’atteindre un temps de chargement inférieur à 2 secondes sur mobile ;
  • Revoir l’architecture des balises Hn pour assurer une hiérarchie claire et cohérente entre les titres ;
  • Sécuriser le site via le protocole HTTPS ;
  • Mettre en place un plan de redirection 301 en cas de refonte, afin d’éviter la perte de visibilité et de trafic ;
  • Analyser les logs serveur pour comprendre le comportement des robots et corriger les problèmes de crawl.

Cependant, ces optimisations techniques nécessitent souvent un niveau d’expertise avancé. Un consultant SEO peut identifier les problèmes et prioriser les actions, mais leur mise en œuvre doit généralement être assurée par un expert SEO technique en collaboration avec les équipes de développement. Par exemple, l’optimisation des performances serveur, l’analyse fine des logs ou la configuration d’un CDN nécessitent des compétences à la croisée du SEO et de l’ingénierie web. Sans cet appui spécialisé, certaines recommandations peuvent rester lettre morte ou être mal appliquées, avec des effets inverses sur le référencement.

En d’autres termes, les recommandations techniques sont la base invisible mais indispensable de toute stratégie SEO : Sans elles, même le meilleur contenu et les meilleures campagnes de netlinking ne pourront pas exprimer leur plein potentiel.

Les recommandations SEO éditoriales

Les recommandations éditoriales visent à rendre un site non seulement pertinent aux yeux des moteurs de recherche, mais aussi véritablement utile et engageant pour les internautes. Dans une stratégie SEO, le contenu est le cœur du dispositif : C’est lui qui capte l’attention, répond aux intentions de recherche et oriente l’utilisateur vers la conversion. Mais pour atteindre ces objectifs, il ne suffit pas de produire du texte : il faut un contenu riche, structuré et optimisé, en respectant les règles du référencement naturel tout en restant agréable à lire. Parmi les bonnes pratiques essentielles, on retrouve :

  • Rédiger une description unique et détaillée pour chaque fiche produit (si c’est un E-commerce) : Éviter le contenu dupliqué, souvent généré par le simple copier-coller des descriptifs fournisseurs. Une fiche produit bien rédigée doit contenir entre 800 et 1500 mots, présenter les caractéristiques techniques, mais surtout mettre en avant les bénéfices concrets pour l’utilisateur (gain de temps, confort, économie, praticité). C’est ainsi que le client peut se projeter dans l’usage du produit ;
  • Enrichir les pages catégories avec 800 à 1500 mots structurés : Ces pages sont stratégiques car elles concentrent un volume de recherche plus large que les fiches produits. Elles doivent couvrir un champ sémantique étendu, intégrer des expressions de longue traîne, et offrir un contenu qui aide l’utilisateur à comparer et à choisir. Une page catégorie bien enrichie devient une porte d’entrée SEO à forte valeur ;
  • Intégrer des FAQ dynamiques : Répondre directement aux questions récurrentes des internautes (prix, livraison, compatibilité, usage, entretien) permet de lever les freins à l’achat et d’améliorer le taux de conversion. En plus, ces FAQ augmentent la densité sémantique et peuvent être éligibles aux rich snippets de Google, ce qui améliore la visibilité en SERP ;
  • Définir et respecter une arborescence sémantique claire : Une bonne organisation éditoriale évite la cannibalisation des mots-clés et renforce les silos thématiques. Cela permet à chaque page d’avoir une mission précise dans la stratégie SEO et d’être optimisée autour d’une intention de recherche distincte (informationnelle, transactionnelle, navigationnelle) ;
  • Travailler les titres, méta descriptions et introductions : ces éléments sont décisifs pour attirer le clic depuis la SERP. Un titre bien calibré doit contenir le mot-clé principal tout en incitant à la lecture. La méta description doit être persuasive, claire et orientée bénéfices. L’introduction, quant à elle, doit capter l’attention dès les premières lignes en montrant à l’utilisateur qu’il trouvera la réponse à sa requête ;
  • Mettre en place un calendrier éditorial : une stratégie de contenu ne peut être efficace que si elle est régulière et planifiée. Le calendrier éditorial permet de produire des articles, guides ou fiches enrichies alignés avec la saisonnalité, les temps forts du marché ou les tendances émergentes. Cette régularité renforce la visibilité du site et favorise un meilleur crawl par Google.

Un contenu bien pensé ne se limite donc pas à informer. Il doit convaincre, rassurer et orienter l’utilisateur vers l’action, qu’il s’agisse d’un achat, d’une inscription ou d’une demande de contact. Pour les moteurs de recherche, il doit aussi démontrer de l’expertise, de l’autorité et de la fiabilité (les critères E-E-A-T de Google). Ainsi, les recommandations éditoriales représentent un levier direct pour améliorer la visibilité organique tout en soutenant la performance commerciale du site.

Les recommandations de netlinking SEO

Les recommandations liées à la popularité (ou SEO off-site) concernent la réputation et l’autorité d’un site aux yeux des moteurs de recherche. Plus un site est cité par d’autres sources fiables et thématiquement pertinentes, plus il est perçu comme digne de confiance par Google. Le netlinking exploité par un spécialiste reste donc un pilier central du référencement naturel, car il constitue l’un des signaux les plus influents pour améliorer la visibilité organique. Parmi les approches possibles, on retrouve :

  • Développer une stratégie de backlinks qualitative : Obtenir des liens depuis des sites à forte autorité et en cohérence thématique. Un lien depuis un média sectoriel spécialisé a souvent plus d’impact qu’une série de liens génériques ;
  • Diversifier les ancres de liens : Mixer ancres optimisées (mots-clés), semi-optimisées (variantes) et naturelles (nom de marque, URL). Cette diversité renforce la crédibilité du profil de liens et limite les signaux de sur-optimisation ;
  • Mettre en place des partenariats éditoriaux : Articles invités, interviews, collaborations avec des blogs ou médias de niche. Ce type de lien combine visibilité et SEO ;
  • Exploiter la digital PR : Générer des mentions naturelles grâce à des campagnes de communication, des études, des infographies ou des actualités relayées par des médias, influenceurs ou sites spécialisés ;
  • Capitaliser sur ses propres actifs : Transformer des contenus à forte valeur ajoutée (guides, études, outils gratuits) en “assets linkables” pour encourager les citations spontanées ;
  • Achat de liens : Passer par des plateformes ou des accords directs pour obtenir des backlinks payants, généralement intégrés dans des articles sponsorisés ou des contenus existants. Cette pratique est répandue dans de nombreux secteurs et permet d’accélérer la création de popularité externe ;
  • Utilisation de PBN (Private Blog Networks) : Créer ou exploiter un réseau de sites privés interconnectés permettant de générer des backlinks vers le site principal. Ces réseaux souvent utilisés avec des domaines expirés offrent un contrôle total sur les ancres, les thématiques et le rythme de publication des liens.

Chaque méthode présente des spécificités en termes de coût, de rapidité d’exécution et de niveau de contrôle sur les liens. Selon la stratégie choisie, un consultant SEO peut combiner plusieurs approches afin de bâtir un profil de backlinks varié, cohérent et durable. L’essentiel reste d’aligner les actions avec les objectifs business et la stratégie globale de visibilité.

differents types de recommandations SEO

Adapter les recommandations au niveau de maturité du site (et de l’interlocuteur)

Chaque type de recommandation doit être adapté non seulement au niveau de maturité du site, mais aussi au profil de l’interlocuteur à qui elles sont destinées. Un site récemment lancé devra concentrer ses efforts sur la mise en place des bases techniques (balises, indexation, structure sémantique) et la création de contenus piliers, tandis qu’un site e-commerce déjà bien établi, avec plusieurs milliers de pages indexées, devra prioriser l’optimisation de l’existant : correction des problèmes d’indexation, rationalisation du maillage interne, enrichissement des fiches produits et renforcement du profil de liens. L’efficacité d’une stratégie SEO repose donc sur la capacité à hiérarchiser et contextualiser les recommandations en fonction de l’historique, des objectifs business et du niveau concurrentiel du marché.

Mais l’autre dimension, souvent sous-estimée, est la capacité à adapter le vocabulaire et le lexique au public concerné. La technicité du SEO (balises canoniques, fichiers logs, PageRank interne, Core Web Vitals, balisage Schema.org, etc.) peut rapidement perdre un interlocuteur non initié. Un consultant SEO doit donc savoir reformuler une recommandation technique dans un langage accessible, en expliquant par exemple que “réduire la profondeur de clic des pages” signifie simplement “permettre aux utilisateurs et aux moteurs de recherche de trouver les produits plus rapidement dans l’arborescence du site”. À l’inverse, lorsqu’il s’adresse à une équipe technique ou à des développeurs, le consultant doit être capable d’utiliser un lexique précis et directement exploitable : fournir les directives exactes pour la mise en place d’une redirection 301 dans le fichier .htaccess, spécifier les en-têtes HTTP à corriger, ou détailler la configuration attendue d’un sitemap XML. Ce double registre de communication est indispensable pour garantir que les recommandations soient comprises, validées et mises en œuvre correctement.

Une bonne recommandation SEO doit aussi être compréhensible et actionnable par la personne ou l’équipe chargée de son exécution. C’est cette capacité d’adaptation (au site, au contexte et à l’interlocuteur) qui transforme une liste de conseils en un véritable plan opérationnel et mesurable.

adapter les recommandations SEO en fonction du site Internet

Pourquoi les recommandations SEO sont indispensables dans un accompagnement

Sans recommandations concrètes, un audit SEO ou une analyse reste théorique et n’apporte que peu de valeur opérationnelle. Ce sont les recommandations qui transforment l’analyse en plan d’action priorisé, pilotable et mesurable. Autrement dit, elles font le pont entre le diagnostic et les résultats business. Dans un accompagnement en référencement naturel, elles servent à arbitrer, séquencer et sécuriser la mise en œuvre des optimisations en tenant compte des dépendances techniques, des ressources et des objectifs. Des recommandations bien rédigées doivent préciser : quoi faire (tâche), pourquoi (impact attendu), comment (méthode pas-à-pas, outils), qui (responsable/équipe), quand (échéance), ainsi que des critères d’acceptation (definition of done) et des indicateurs de succès (KPI). Cette rigueur rend le pilotage possible dans la durée (sprints, jalons, REX) et facilite la collaboration entre les pôles techniques, éditoriaux et marketing.

enjeu valeur apportée par les recommandations
Définir des priorités Toutes les optimisations n’ont pas le même impact : on arbitre via une matrice impact × effort, un scoring ICE/RICE, ou par objectifs (OKR). Résultat : on traite d’abord les actions à fort levier (indexation, performances, arborescence sémantique, pages money).
Fournir une feuille de route claire Les équipes techniques, éditoriales et marketing disposent d’un backlog détaillé (tickets, dépendances, story points, jalons). Chaque recommandation inclut propriétaire, deadline, et definition of done vérifiable.
Mesurer les résultats On rattache chaque action à des KPI (impressions, positions, CTR, pages indexées, Core Web Vitals, conversions). Des tableaux de bord (Search Console, GA4/Matomo, Looker Studio) et des annotations datées permettent d’attribuer les gains.
Favoriser la collaboration Des spécifications partagées (modèles de brief, schémas de maillage, gabarits d’URL, directives robots/sitemaps) fluidifient les échanges entre développeurs, rédacteurs, webdesigners et responsables marketing.
Sécuriser les refontes et migrations Plans de redirections 301, vérifications pré/post-prod, contrôles d’indexation, monitoring du crawl et de la couverture pour éviter les pertes de trafic lors des changements.
Industrialiser le contenu Cadres éditoriaux : gabarits SEO (Hn, meta, FAQ), guidelines d’E-E-A-T, qualité rédactionnelle, harmonisation des fiches produits et pages catégories à l’échelle.
Maîtriser les risques Tests A/B ou déploiements graduels, environnement de préproduction, listes d’exclusion d’indexation, rollback documenté. On réduit l’aléa et on apprend vite.
Optimiser l’allocation des ressources On concentre le temps dev/rédac/design sur les leviers les plus rentables et on évite les chantiers “nice to have” à faible retour.
Capitaliser et transmettre Documentation vivante (wiki, playbooks, checklists) : les recommandations deviennent des standards internes réutilisables sur d’autres sites ou marchés.

Concrètement, une recommandation professionnelle ne se contente pas d’indiquer “il faut faire X ou Y”. Elle explique pourquoi l’action est nécessaire (hypothèse/raison d’être), quel impact est visé (ex. +20 % d’impressions sur la catégorie, réduction du LCP < 2,5 s, +10 % de pages valides indexées), comment procéder (étapes techniques, exemples de libellés, règles d’URL, extraits de configuration), et avec quels critères de réussite (tests, mesures, seuils). Cette granularité permet d’éviter les malentendus, d’accélérer l’exécution et d’aligner tout le monde sur la même cible. Quelques exemples d’opérationnalisation typiques :

  • Arborescence sémantique : Livrer un plan de catégories/sous-catégories avec mappage mots-clés, règles de nommage d’URL, gabarits de H1/H2, et schéma de maillage interne (liens latéraux, hubs, breadcrumbs) ;
  • Performance web : Feuille de route Core Web Vitals par template (PLP, PDP, blog), backlog d’optimisations (lazy loading, critical CSS, partitionnement JS), suivi Lighthouse avec seuils cibles ;
  • Contenu : Briefs éditoriaux standardisés (intentions, angle bénéfices, volumes cibles 800–1500 mots, FAQ, données structurées FAQPage/HowTo), calendrier et cadence ;
  • Indexation : Règles robots/Meta Robots, gestion des facettes, pagination (rel=“next/prev” logique via liens + signaux), sitemaps fractionnés, monitorings d’erreurs d’exploration ;
  • Popularité SEO : Plan d’acquisition de liens (thèmes, types d’actifs linkables, cibles média/blogs, mix d’ancres, rythme mensuel) et critères de qualification des domaines.

La mise en œuvre doit s’accompagner d’un cadre de pilotage : Rituel de suivi (hebdo/mensuel), tableau d’avancement (par statut : à faire, en cours, prêt pour QA, en prod), et journal de modifications pour tracer les déploiements et corréler les évolutions SEO (positions, couverture, CTR, conversions). Cette gouvernance évite les régressions et facilite l’apprentissage continu.

importance des recommandations SEO

Les recommandations SEO de tout prestataire en référencement sérieux sont la matière actionnable d’un accompagnement en référencement naturel. Elles donnent une direction, créent de la coordination entre métiers, objectivent le succès par la mesure, et transforment des constats en résultats tangibles. C’est ce qui distingue une démarche experte d’une simple liste de suggestions.

Xavier Deloffre

Xavier Deloffre

Fondateur de Facem Web, agence implantée à Arras et à Lille (Hauts-de-France), je suis spécialiste du Web Marketing, formateur expérimenté, et blogueur reconnu dans le domaine du Growth Hacking. Passionné par le référencement naturel (SEO) que j'ai découvert en 2009, j'imagine et développe des outils web innovants afin d'optimiser la visibilité de mes clients dans les SERPs. Mon objectif principal : renforcer leur notoriété en ligne par des stratégies digitales efficaces et créatives.

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