Développer la croissance d’une entreprise consiste aussi à renforcer sa notoriété sur le Web en travaillant les requêtes de recherche sur les moteurs. Le générateur de mots-clés Google Adwords se révèle en tout premier lieu ici toujours utile. Jusque-là, rien de neuf, on ne peut faire un bon référencement web sans ces mots-clés.
- De la « query » informatique aux prompts IA : La requête au cœur de l’écosystème digital
- Les requêtes Google pour le référencement naturel
- Pertinence et requêtes Google, puis visibilité, popularité et… notoriété
- Pour aller plus loin, le netlinking, comme autre force du référencement naturel
De la « query » informatique aux prompts IA : La requête au cœur de l’écosystème digital
Avant d’être une notion familière des spécialistes SEO, la requête (ou search query en anglais) est un concept hérité du monde des bases de données. Dès les années 1970, avec la création du langage SQL par Donald D. Chamberlin et Raymond F. Boyce chez IBM, la « query » désigne une instruction structurée, envoyée à un système pour en extraire une information spécifique. Mais ce n’est qu’à la fin des années 1990, avec l’essor des moteurs de recherche comme Yahoo!, AltaVista, puis surtout Google (fondé en 1998), que la requête change de visage. Elle devient un geste quotidien du grand public : une phrase, un mot ou une question saisie dans un champ de recherche pour accéder à une information. C’est alors que commence à se construire l’un des piliers du SEO moderne.
Les années 2000 : L’âge d’or du mot-clé exact
Durant les années 2000, le SEO repose presque exclusivement sur des mots-clés courts, isolés et très concurrentiels. Les professionnels scrutent le Keyword Planner de Google Ads (lancé en 2008) pour cibler les expressions à fort volume. Le bourrage de mots-clés (keyword stuffing) est monnaie courante, et les balises <meta keywords>
dominent encore les pages.
2010–2020 : Vers une compréhension sémantique des requêtes
La donne change avec l’arrivée de mises à jour majeures comme Hummingbird (2013) puis RankBrain (2015). Google cesse de se focaliser uniquement sur les mots-clés pour s’intéresser à leur contexte et à l’intention de recherche : informer, naviguer, acheter, comparer… L’utilisateur ne tape plus simplement « chaussures », mais « chaussures running homme pas cher taille 44 ».
En parallèle, la recherche vocale prend de l’ampleur avec Siri, Google Assistant, puis Alexa, incitant à des requêtes formulées en langage naturel. C’est aussi à cette époque que le concept de requête longue traîne devient central dans les stratégies SEO éditoriales, avec une explosion du nombre de mots-clés composés.
2020–aujourd’hui : Les requêtes à l’heure de l’IA générative
En 2019, BERT introduit une meilleure compréhension des relations syntaxiques entre mots. Puis en 2021, Google dévoile MUM, capable de traiter plusieurs langues et plusieurs formats (texte, image, vidéo) pour mieux répondre à des requêtes complexes.
Mais c’est l’arrivée des IA génératives comme ChatGPT (OpenAI), Bard (Google Gemini) ou Claude (Anthropic) qui bouleverse en profondeur la notion même de requête. On ne parle plus seulement de “query”, mais de prompt. Ce dernier n’est pas une simple phrase, mais une instruction complète adressée à un modèle d’IA, pour obtenir une réponse, une reformulation, une synthèse ou même une création de contenu.
Du mot-clé au prompt : Quand la requête devient une conversation
Les moteurs ne se contentent plus de répondre à une question : ils la comprennent, l’interprètent, et parfois la reformulent. C’est la naissance des expériences de recherche génératives (SGE), où les SERP sont enrichies de résumés IA, de suggestions affinées et de résultats dynamiques.
Dans ce contexte, le travail du référenceur évolue : il ne s’agit plus seulement de cibler des requêtes-clés, mais de réfléchir à comment les internautes formulent leurs besoins en langage naturel ou conversationnel. Le SEO croise alors les enjeux du prompt engineering, discipline émergente qui vise à concevoir des instructions efficaces et précises à destination des modèles de langage.
Une continuité logique : La requête reste le point de départ
Qu’il s’agisse d’une requête tapée dans un moteur, d’une question vocale posée à un assistant, ou d’un prompt rédigé pour une IA, le principe fondamental reste le même : formuler un besoin explicite pour déclencher une réponse pertinente.
Pour les professionnels du web, cela signifie une chose : le travail d’analyse des requêtes ne disparaît pas, il s’élargit. Il faut comprendre le langage de ses utilisateurs, anticiper les formulations possibles, explorer la sémantique associée, et s’adapter à une logique toujours plus conversationnelle.
Car même à l’heure de l’intelligence artificielle, la requête reste la porte d’entrée de la visibilité numérique.
Les requêtes Google pour le référencement naturel
Mais pour pouvoir bénéficier d’un positionnement intéressant sur les moteurs de recherche, il faut partir de la base de toute stratégie SEO : la requête utilisateur. C’est le point de départ absolu, car il n’existe tout simplement pas de référencement naturel sans requêtes. Une page peut être parfaitement construite techniquement, rapide et bien structurée… mais si elle ne répond à aucune intention de recherche identifiable, elle ne sera ni indexée correctement ni positionnée de manière pertinente. Or, depuis quelques années, on observe une évolution importante du comportement des internautes. Le temps des recherches composées d’un seul mot-clé générique (« assurance », « plombier », « hôtel ») est révolu. Aujourd’hui, les utilisateurs saisissent des expressions plus longues, plus précises, souvent composées de 4, 5, voire 8 mots ou plus. Ce phénomène est appelé allongement des requêtes, ou encore l’émergence des requêtes en longue traîne.
Ce changement fondamental de paradigme oblige les spécialistes du SEO à repenser leur approche. Il ne s’agit plus simplement de viser des mots-clés volumineux ou concurrentiels, mais de comprendre les intentions de recherche derrière chaque expression tapée dans Google. Ces intentions peuvent être informationnelles, navigationnelles, commerciales ou transactionnelles. Le phrasé des internautes s’allonge, se complexifie, et se rapproche de plus en plus du langage naturel. Cela s’explique notamment par l’usage croissant de la recherche vocale, mais aussi par les progrès de Google dans l’analyse sémantique (algorithmes comme Hummingbird, BERT ou MUM). Ainsi, il est impératif aujourd’hui d’adapter son champ lexical au discours de ses cibles, en se basant sur des données de recherche précises (volume, tendance, SERP, sémantique associée) plutôt que sur des intuitions.
En d’autres termes, un bon contenu SEO est d’abord un contenu aligné sur les requêtes réellement tapées par vos utilisateurs. Et ces requêtes doivent ensuite guider :
Élément stratégique | Description et impact SEO |
---|---|
Structure de vos contenus | Organisez votre site autour de pages piliers (contenus centraux) et de pages satellites (contenus complémentaires). Cette approche favorise les cocons sémantiques, améliorant la compréhension du sujet par Google et la profondeur de votre maillage interne. |
Hiérarchie des titres (H1, H2, H3) | Utilisez une hiérarchie logique de balises HTML pour vos titres afin de faciliter l’analyse du contenu par les moteurs. Cela améliore la lisibilité, la sémantique et la pertinence du contenu face aux requêtes ciblées. |
Stratégie d’URL et arborescence | Créez des URL claires, courtes et optimisées en intégrant des mots-clés significatifs. L’arborescence du site doit refléter la logique de navigation et les thématiques abordées, ce qui aide Google à explorer et classer efficacement vos pages. |
Maillage interne (liens entre pages) | Reliez entre elles les pages traitant de sujets connexes. Cela distribue le « jus SEO » (link juice), prolonge le temps de navigation, diminue le taux de rebond et renforce la structure sémantique globale de votre site. |
Contenus enrichis | Proposez des contenus à haute valeur ajoutée : FAQ, glossaires, tableaux comparatifs, guides pratiques. Ces formats répondent à des requêtes spécifiques, renforcent votre position d’expert et permettent l’apparition dans les résultats enrichis (rich snippets). |
Stratégie éditoriale à long terme | Alternez contenus « evergreen » (pérennes) et articles d’actualité pour capter à la fois du trafic stable et de la visibilité sur des tendances. Cela montre une régularité à Google et soutient votre autorité thématique. |
Le maître-mot reste plus que jamais la pertinence. Google privilégie les pages qui répondent clairement, rapidement et avec autorité à l’intention exprimée par l’utilisateur. Ce n’est qu’en travaillant sur des requêtes précises, en les analysant et en les ciblant par des contenus adaptés que vous pourrez espérer obtenir un bon positionnement organique. Le référencement naturel devient ainsi un outil « pull » très performant : il vous permet d’attirer vers votre site des visiteurs qualifiés, sans recourir à des investissements massifs en publicité. En optimisant vos pages autour des bonnes requêtes, vous touchez des prospects en pleine phase de recherche, souvent prêts à passer à l’action.
Comparé à la communication dite « push » (affichage, e-mailing massif, publicités non ciblées), le SEO s’inscrit dans une logique durable, moins coûteuse et souvent plus rentable à long terme. Cela dit, cette stratégie exige un travail préparatoire rigoureux, basé sur l’analyse de données et sur une compréhension fine du langage utilisé par vos utilisateurs.
Pertinence et requêtes Google, puis visibilité, popularité et… notoriété
Oui, on parle bien ici plus que de visibilité, de popularité. On parle aussi de notoriété car le SEO a pour mission ultime de mettre en avant la marque !
Observer la concurrence pour mieux orienter sa stratégie
Les efforts réalisés par vos concurrents directs doivent toujours être pris en compte dans une stratégie SEO sérieuse. Leur positionnement, leurs contenus, leurs mots-clés cibles, leur netlinking… Tout cela vous donne des indications précieuses. Google lui-même, via son générateur de mots-clés dans Google Ads (anciennement Adwords), vous propose encore aujourd’hui d’associer des idées à des expressions liées à vos thématiques principales. Cet outil reste une porte d’entrée incontournable pour comprendre quels termes sont réellement recherchés par votre cible.
NB : Depuis 2016, l’outil de planification de mots-clés de Google est devenu moins accessible en mode gratuit. Pour obtenir des volumes précis ou des suggestions détaillées, il faut souvent avoir une campagne publicitaire active.
Un outil encore utilisable pour les TPE/PME
Malgré cette restriction, l’outil reste simple et libre d’accès dans ses grandes lignes, notamment pour découvrir les tendances de recherche et le phénomène d’allongement des requêtes. Cela permet même à une petite structure de se positionner intelligemment sur des requêtes dites « de niche », moins concurrentielles mais souvent à fort taux de conversion.
En contrepartie, on note la volonté de Google de vous faire passer par la case « Google Ads », même si vous ne souhaitez pas lancer de campagne payante. L’accès aux données devient donc un levier pour inciter à la dépense publicitaire. Un changement stratégique à surveiller de près.
Préparer une stratégie SEO efficace et pérenne
Le travail préparatoire reste néanmoins accessible gratuitement pour toute personne motivée à structurer son référencement. Définir des mots-clés pertinents, planifier un calendrier éditorial, structurer un maillage interne cohérent : tout cela repose d’abord sur l’analyse des requêtes Google. En cela, la pertinence est la pierre angulaire de tout bon positionnement.
Une fois cette première étape franchie, on peut activer d’autres leviers, notamment ceux qui composent la mécanique classique du référencement naturel :
- La visibilité : être présent dans les résultats de recherche sur un maximum de requêtes liées à votre secteur ;
- La popularité : générée par les liens externes de qualité qui pointent vers votre site (backlinks), ce qui renforce votre autorité aux yeux de Google ;
- La notoriété : résultat cumulé de votre visibilité, de votre réputation et de votre contenu perçu comme fiable par les internautes et l’algorithme.
Qualité de contenu et netlinking : Vos alliés de fond en SEO
Les deux aspects qui se font face pour exprimer l’idée absolue et théoriquement vraie que :
D’un strict point de vue SEO, le contenu donne la permission de faire un ou des liens.
Un contenu optimisé, pilier central du SEO moderne
La qualité de contenu est depuis toujours l’un des principaux signaux pris en compte par Google pour classer une page. Mais il ne s’agit pas simplement de « bien écrire ». Un bon contenu SEO est un contenu :
- Structuré : hiérarchie des balises HTML (H1 > H2 > H3), paragraphes courts, listes, tableaux, citations, visuels légendés…
- Sémantiquement riche : inclusion de champs lexicaux élargis autour du mot-clé principal, reformulations, synonymes, expressions de la longue traîne…
- Orienté utilisateur : il répond précisément à une intention de recherche (informationnelle, navigationnelle, transactionnelle), avec une valeur ajoutée réelle par rapport à la concurrence.
- Mis à jour : Google valorise les contenus actualisés régulièrement. Un article obsolète sera progressivement déclassé, même s’il avait bien démarré.
Un contenu de qualité favorise naturellement les partages, les citations et les backlinks. Mais seul, il ne suffit pas. Il doit être accompagné d’un second levier tout aussi stratégique : le netlinking.
Le netlinking : Un levier de popularité algorithmique
Le netlinking désigne l’ensemble des actions visant à obtenir des liens entrants (backlinks) depuis d’autres sites vers le vôtre. Ces liens sont perçus par Google comme des « votes de confiance » : plus vous en obtenez de qualité, plus votre autorité perçue augmente. Mais attention, tous les liens ne se valent pas. Un netlinking efficace repose sur :
- La pertinence sémantique du site source (même thématique ou secteur d’activité) ;
- La qualité du domaine (autorité, ancienneté, absence de pénalités) ;
- Le contexte éditorial du lien (texte d’ancrage, position dans le contenu, proximité avec des mots-clés) ;
- La diversité des sources : obtenir des liens depuis différents types de sites (blogs, médias, annuaires de qualité, partenaires, forums, etc.) ;
- La régularité : une acquisition de liens trop rapide ou déséquilibrée peut paraître artificielle aux yeux de Google.
Les liens peuvent être obtenus naturellement (grâce à votre notoriété ou à un contenu exceptionnel), ou stratégiquement, via :
- Des partenariats éditoriaux ;
- Des communiqués de presse optimisés ;
- Des articles invités (guest-blogging) ;
- Des liens dans des outils, guides ou comparateurs en ligne ;
- Des échanges de liens contextualisés avec d’autres sites de confiance (à faire avec mesure).
Une urgence stratégique dans un contexte incertain
Actuellement, ces deux leviers (contenu + netlinking) sont encore activables sans contrainte majeure. Les outils de recherche de mots-clés, les plateformes de publication, les partenaires de netlinking sont accessibles, souvent gratuitement ou à coût modéré. Mais cela pourrait changer.
Google tend à restreindre progressivement l’accès à ses données gratuites et pousse à l’investissement dans Google Ads. Il est donc probable que dans les années à venir, le SEO gratuit tel qu’on le connaît soit plus difficile à déployer sans investissements indirects.
D’où l’intérêt, aujourd’hui plus que jamais, de poser les bases solides de votre notoriété organique. Travailler dès maintenant votre visibilité par du contenu expert et du netlinking maîtrisé, c’est construire un capital numérique durable, difficilement rattrapable par les retardataires.
Pour aller plus loin, le netlinking, comme autre force du référencement naturel
Les deux piliers fondamentaux d’une stratégie SEO réussie restent, encore aujourd’hui, la qualité du contenu et la stratégie de netlinking. S’il est courant de se concentrer sur l’optimisation « on-site » (balises, structure, performance), l’univers « off-site », et en particulier les liens entrants (backlinks), constitue un levier déterminant pour bâtir la légitimité d’un site aux yeux de Google.
Concrètement, le netlinking vise à renforcer l’autorité perçue d’un site en multipliant les liens de qualité qui pointent vers lui. Plus ces liens proviennent de sources pertinentes, reconnues et diversifiées, plus votre domaine gagne en popularité algorithmique. Cette popularité agit alors comme un amplificateur de visibilité sur les pages stratégiques.
Des méthodes de netlinking adaptées à chaque contexte
La mise en place d’une stratégie de netlinking doit répondre à des objectifs précis : améliorer le positionnement sur un mot-clé concurrentiel, soutenir une page nouvellement créée, relancer un ancien contenu ou encore asseoir une autorité thématique. Pour cela, plusieurs méthodes sont mobilisables :
- Les annuaires spécialisés : à condition qu’ils soient bien thématisés, modérés et contextualisés, ils restent utiles pour créer un socle initial de liens ;
- Les communiqués de presse SEO : publiés sur des plateformes dédiées ou via des partenaires médias, ils permettent de diffuser des contenus informatifs tout en intégrant des liens ancrés vers vos pages ;
- Le guest-blogging : écrire sur des blogs d’experts dans votre domaine permet d’apporter de la valeur à leur audience tout en positionnant naturellement vos propres ressources ;
- L’outreach (contact direct) : cibler des influenceurs, blogueurs ou responsables de site pour leur proposer des échanges de visibilité ou des liens vers du contenu à forte valeur ajoutée ;
- Le lien contextuel éditorialisé : inséré au cœur d’un contenu riche, avec un ancrage lexical précis, il est l’un des plus puissants en termes de SEO.
Construire un maillage externe cohérent et pérenne
Un bon netlinking ne consiste pas à accumuler les liens artificiellement. Il s’agit au contraire de bâtir un profil de liens cohérent, naturel et progressif. Cela passe notamment par :
- La diversification des domaines référents ;
- La variété des ancres de liens (navigational, brand, exact match, longue traîne…) ;
- La temporalité : des liens obtenus régulièrement dans le temps plutôt que par pics soudains ;
- Le suivi via des outils comme Ahrefs, Majestic, SEMrush ou Google Search Console, pour surveiller les gains et désaveux nécessaires.
Une vision que nous appliquons localement et durablement
Chez notre agence de référencement à Arras, dans le Pas-de-Calais, nous avons toujours intégré le netlinking dans une vision globale du SEO. Ce n’est pas une action ponctuelle, mais un chantier continu, aligné avec le contenu produit, les requêtes ciblées et l’évolution des SERP. Que ce soit pour un site vitrine, un blog, un e-commerce ou un annuaire local, le netlinking s’inscrit chez nous comme une brique fondamentale de l’autorité numérique d’un site.
Et c’est cette vision stratégique, cohérente et durable, que nous mettons au service des entreprises qui souhaitent non seulement gagner en visibilité, mais aussi en crédibilité sur leur marché, en construisant leur notoriété pas à pas… lien après lien.
0 commentaires