Avant même la première ligne de code, il y a une étape souvent sous-estimée mais décisive dans la réussite d’une application native : La rédaction du cahier des charges. Ce document joue le rôle de boussole pour les développeurs, les designers et les chefs de projet. Il permet de transformer une idée en projet structuré, en définissant les contours techniques, fonctionnels et stratégiques de l’application. Que vous soyez une startup en phase de lancement ou une entreprise en transformation digitale, bien rédiger un cahier des charges vous évite des incompréhensions, des retards de livraison, ou encore des coûts imprévus. Entrons dans le détail de cette étape structurante comme nous l’avons déjà fait pour un cahier des charges E-commerce.
Les objectifs et les besoins à exprimer dans le cahier des charges pour une application native
La première partie du cahier des charges doit répondre à une question fondamentale : Pourquoi développer cette application native ? Une application native est conçue spécifiquement pour un système d’exploitation donné (généralement iOS ou Android), ce qui lui confère une performance optimisée, une meilleure intégration aux fonctionnalités du smartphone et une expérience utilisateur plus fluide. En contrepartie, elle représente souvent un investissement financier, humain et technique plus important qu’une application web ou hybride. Cette orientation stratégique ne doit donc jamais être prise à la légère et mérite d’être justifiée par des objectifs clairs, précis et surtout contextualisés.
Commencez par dresser un panorama complet du contexte de votre projet. Il ne s’agit pas simplement d’énumérer des intentions, mais bien de situer l’application dans un environnement métier précis. Quel est le secteur d’activité concerné (santé, éducation, commerce, industrie, services publics…) ? Quelle est la position actuelle de votre entreprise dans cet environnement concurrentiel ? Quels sont les leviers de croissance identifiés, les limites des outils existants, ou encore les comportements numériques des utilisateurs ciblés ? Cette compréhension fine du contexte permet non seulement de justifier la création de l’application, mais aussi de guider les futures décisions fonctionnelles et techniques.
Ensuite, il faut formuler les objectifs de l’application de manière mesurable. Posez-vous les bonnes questions : votre application doit-elle faciliter une interaction client plus rapide, encourager la fidélisation, offrir un canal de vente supplémentaire, ou remplacer une solution interne devenue obsolète ? Dans chaque cas, fixez des indicateurs de performance (KPI) : taux de téléchargement, nombre d’utilisateurs actifs mensuels, fréquence d’utilisation, taux de conversion, satisfaction utilisateur, ou encore gain de productivité pour les équipes internes. Un bon objectif est toujours quantifiable, atteignable et inscrit dans le temps.
Voici quelques exemples d’objectifs que l’on retrouve fréquemment dans les projets d’applications natives :
- Permettre aux utilisateurs de réserver un service en moins de 3 clics
- Réduire les appels entrants au service client de 30 % dans les 6 mois suivant le lancement
- Accroître de 25 % l’engagement des clients fidèles grâce à un programme de fidélité intégré
- Fournir aux collaborateurs un outil de travail mobile remplaçant les formulaires papier
Ces objectifs doivent être priorisés : tous ne peuvent pas être atteints simultanément, et il est souvent plus stratégique de concentrer les efforts sur une ou deux fonctionnalités majeures au départ, quitte à enrichir l’application plus tard avec de nouvelles versions.
Une autre étape fondamentale consiste à bien cerner les utilisateurs finaux de l’application. Qui sont-ils ? Qu’attendent-ils ? Quels sont leurs freins ? Le fait de modéliser des personas vous aidera à sortir des généralisations floues pour entrer dans des profils concrets, avec des usages réels. Cette méthode consiste à créer des fiches synthétiques représentant les utilisateurs types, en y incluant leur âge, leur niveau de technophilie, leurs habitudes numériques, leurs attentes spécifiques, et les contextes d’usage (en déplacement, chez eux, au travail, hors-ligne…). Voici un exemple de tableau de personas à insérer dans votre cahier des charges :
| Persona | Profil | Objectifs | Attentes spécifiques |
|---|---|---|---|
| Julie | 25 ans, utilisatrice iPhone, citadine, consommatrice de contenus | Accéder rapidement aux dernières actualités de sa marque favorite | Interface fluide, notifications push, design moderne |
| Marc | 42 ans, technicien terrain, Android, peu connecté | Gérer des interventions sur site sans connexion Internet | Mode hors-ligne, synchronisation rapide, interface intuitive |
En ajoutant ces profils au cahier des charges, vous mettez les utilisateurs au centre de la démarche. Cette approche orientée « usage » est particulièrement importante dans le cadre d’un développement natif, car elle permet d’exploiter les spécificités de chaque système d’exploitation : géolocalisation, capteurs de mouvement, appareils photo, reconnaissance biométrique, etc. Il est aussi pertinent d’intégrer dans cette section une analyse des solutions existantes. Votre application vient-elle remplacer un outil déjà en place ? Doit-elle s’intégrer à un écosystème numérique existant (site web, CRM, ERP, objets connectés…) ? Quels enseignements peut-on tirer des applications concurrentes, en termes de fonctionnalités, de design ou de performances ? Cette étude comparative donne une vision claire de ce qui fonctionne (ou non) et permet d’éviter de repartir de zéro.
Enfin, pensez à formaliser les contraintes spécifiques de votre projet : Obligations réglementaires (RGPD, accessibilité), langues supportées, politique de confidentialité, ou encore spécificités géographiques si l’application est destinée à des zones différentes (par exemple une version pour l’Europe et une autre pour l’Amérique du Sud). Cette première section du cahier des charges n’est pas une simple formalité. C’est une fondation stratégique. Elle permet de rassembler l’ensemble des éléments de contexte, de clarifier les intentions, de matérialiser les attentes, et surtout d’aligner toutes les parties prenantes autour d’une vision commune de l’application. Elle servira de fil conducteur aux décisions futures, et garantira une meilleure cohérence dans le développement, le design et la stratégie de mise en marché.

Les spécifications fonctionnelles et techniques à intégrer dans l’application native
Une fois les besoins exprimés et les objectifs métier définis, vient l’étape de la formalisation des fonctionnalités. Cette phase est essentielle car elle conditionne la clarté du développement, la qualité de la livraison, et la maîtrise des coûts. Le cahier des charges doit détailler l’ensemble des comportements attendus de l’application, ainsi que ses interactions avec les utilisateurs, les systèmes tiers et l’environnement technique. Les fonctionnalités doivent être listées de manière exhaustive, idéalement sous forme de fiches fonctionnelles ou à travers des parcours utilisateurs scénarisés (user flows). Cela permet de couvrir à la fois les cas d’usage principaux (core features) et les actions secondaires ou contextuelles. L’objectif ici est d’offrir une représentation complète de l’application, dans ses moindres détails fonctionnels. Pour chaque fonctionnalité identifiée, il est important de préciser les éléments suivants :
- Le nom de la fonctionnalité (ex : « Connexion utilisateur »)
- Sa description fonctionnelle détaillée
- Les rôles utilisateurs concernés (utilisateur non connecté, utilisateur authentifié, administrateur, etc.)
- Les interactions attendues (tap, swipe, scroll, drag & drop, retour haptique…)
- Les contraintes techniques (connexion obligatoire, API externe, permissions OS, consommation de batterie…)
Le tableau suivant présente un exemple de modélisation simplifiée de ces spécifications. Il est volontairement limité à deux colonnes pour une lisibilité optimisée dans un contexte WordPress :
| Fonctionnalité | Détails techniques et fonctionnels |
|---|---|
| Inscription | L’utilisateur peut créer un compte via email, Apple ID ou Google. Intégration OAuth2, vérification d’email, gestion des erreurs réseau. Accessible uniquement aux utilisateurs non connectés. |
| Connexion biométrique | Accès rapide via empreinte digitale ou reconnaissance faciale (Touch ID / Face ID). Nécessite matériel compatible. Fallback par code PIN sécurisé. |
| Scan de QR code | Activation d’actions contextuelles (ex : accès à un espace, validation d’un badge, affichage d’une info). Nécessite permission caméra. Intégration d’un décodeur natif. |
| Mode hors-ligne | Accès à certaines fonctionnalités sans connexion Internet. Stockage local avec synchronisation automatique au retour réseau. Gestion des conflits de données via timestamp serveur. |
| Notifications push | Envoi de notifications ciblées en fonction du comportement utilisateur. Utilisation de Firebase (Android) et APNs (iOS). Gestion du consentement RGPD obligatoire. |
| Support multilingue | Détection automatique de la langue système, possibilité de changer la langue dans les paramètres. Utilisation de fichiers de traduction (JSON/ARB), encodage UTF-8. |
Cette modélisation peut être étendue à toutes les fonctionnalités de votre application native, avec pour objectif une couverture complète des cas d’usage. Pour les projets complexes, il est conseillé de structurer les fonctionnalités en modules (ex : gestion du compte, interactions sociales, paiements, navigation, etc.). Au-delà des fonctionnalités, le cahier des charges doit intégrer une vision claire de l’environnement technique. Cela inclut :
- Les plateformes cibles : iOS, Android, ou les deux ;
- Les langages ou frameworks attendus pour l’application native : Swift (iOS), Kotlin (Android), Flutter ou React Native pour des projets cross-platform ;
- Les versions minimales supportées : ex. iOS 15+ et Android 10+ ;
- Les API tierces à intégrer : services de paiement, géolocalisation, messagerie instantanée, analytics, etc.
- La base de données cible : locale (SQLite, Realm) ou distante via API (REST ou GraphQL) ;
- L’architecture technique attendue : MVC, MVVM, Clean Architecture, ou BLoC pour Flutter.
Les contraintes de sécurité doivent également figurer dans cette section, en particulier pour les applications manipulant des données personnelles ou sensibles :
- Authentification sécurisée (OAuth2, JWT, authentification multi-facteurs)
- Chiffrement des données stockées en local et en transit (SSL/TLS, stockage chiffré)
- Politique de permissions (accès caméra, micro, GPS, fichiers)
- Gestion des sessions et de l’expiration des jetons d’accès
- Conformité RGPD (consentement, droit à l’oubli, export des données)
Enfin, il ne faut pas négliger les spécifications non fonctionnelles qui ont un impact direct sur l’expérience utilisateur :
- Temps de lancement de l’application : idéalement inférieur à 2 secondes
- Réactivité des écrans : moins de 150 ms de latence entre action et réponse
- Performance énergétique : consommation minimale de batterie en tâche de fond
- Accessibilité : compatibilité avec VoiceOver, contrastes respectés, taille de police ajustable
- Politique de mise à jour : fréquence des versions, rétrocompatibilité, gestion de la migration des données
Cette section du cahier des charges joue un rôle fondamental dans le dialogue entre l’équipe métier et les équipes techniques. Plus elle est complète, plus le développement peut être planifié, estimé et exécuté avec rigueur. Elle sert de référence pour la priorisation des tâches, la mise en place des sprints, et la validation des livrables à chaque phase du projet.

Les livrables, le planning et le budget du projet d’application native
Cette dernière section du cahier des charges est essentielle pour assurer le bon pilotage du projet. Elle permet de traduire les ambitions fonctionnelles et techniques en un cadre structuré, avec des jalons précis, des livrables clairement identifiés et une estimation budgétaire réaliste. Elle constitue un outil de gouvernance à destination des parties prenantes : direction, chef de projet, développeurs, designers et financeurs.
Un projet d’application native s’organise généralement en plusieurs phases successives, chacune aboutissant à un livrable ou à un ensemble de livrables validés. Voici les étapes classiques d’un projet bien cadré :
- La phase de cadrage et d’ateliers fonctionnels : Cette première étape est fondamentale pour poser les bases du projet. Elle comprend l’identification précise des objectifs métier, la cartographie des besoins des utilisateurs cibles, l’analyse de l’existant (le cas échéant), ainsi que la priorisation des fonctionnalités à développer. Les ateliers fonctionnels, souvent menés en co-création avec les équipes métier, permettent de clarifier les cas d’usage, les contraintes techniques, les interactions attendues et de définir le périmètre fonctionnel minimum viable (MVP). Cette phase se conclut généralement par la rédaction du cahier des charges, la production de premiers schémas fonctionnels et un alignement des parties prenantes sur les enjeux du projet ;
- Le maquettage UX/UI : Cette phase consiste à traduire les besoins fonctionnels en interfaces concrètes. Elle débute par la création de wireframes (maquettes fonctionnelles basse fidélité), qui permettent de structurer les écrans, organiser la navigation et définir les zones interactives sans se soucier du design visuel. Vient ensuite le prototypage interactif, souvent réalisé via des outils comme Figma, Adobe XD ou Sketch, permettant de simuler l’expérience utilisateur. Des tests utilisateurs peuvent être réalisés sur ces maquettes pour valider l’ergonomie, l’intuitivité du parcours et identifier les points de friction. Une fois validés, les écrans sont stylisés avec une charte graphique, et les composants UI sont préparés pour intégration côté développement ;
- Le développement natif : Cette étape est dédiée à la production technique de l’application, en code natif. Elle peut être menée en parallèle pour iOS (généralement en Swift) et Android (en Kotlin), ou via une approche multiplateforme (ex : Flutter) si cela a été décidé lors du cadrage. Le développement inclut la création des vues (interfaces utilisateur), l’implémentation des logiques métier, l’intégration des services externes (API, base de données, authentification, paiements, etc.) et l’application des bonnes pratiques de développement mobile (architecture propre, gestion des états, sécurité, accessibilité). Un suivi des versions (via Git) et un outillage de CI/CD (intégration et déploiement continu) sont souvent mis en place pour fluidifier la livraison ;
- Les tests utilisateurs et la phase de QA : Cette phase garantit que l’application répond aux attentes initiales, tant sur le plan fonctionnel que sur celui de l’expérience utilisateur. Elle inclut des tests fonctionnels manuels, des tests automatisés (UI tests, tests unitaires, tests d’intégration), et des tests de performance (temps de chargement, consommation mémoire, stabilité). Les utilisateurs finaux ou des testeurs représentatifs sont souvent sollicités via des sessions de test ou des versions bêta privées, ce qui permet de recueillir des retours qualitatifs avant la mise en ligne. L’équipe QA assure également la conformité aux guidelines Apple/Google, la gestion des bugs critiques, et rédige un rapport de validation ;
- La mise en production : Cette étape marque le lancement officiel de l’application. Elle comprend la configuration des environnements de production, la signature des applications avec les certificats nécessaires, la soumission aux stores (App Store pour iOS, Google Play pour Android), ainsi que la gestion des fiches produits (visuels, description, catégorie, politique de confidentialité). Des tests finaux sont effectués pour valider la compatibilité des builds avec les dernières versions des OS. Un plan de communication peut accompagner cette sortie (emails, notifications, réseaux sociaux). Il est aussi nécessaire de mettre en place un système de monitoring pour suivre le comportement de l’application après déploiement ;
- Le suivi post-lancement : Après la mise en ligne, le projet entre dans une phase de vie active qui nécessite une surveillance continue. Cela comprend la maintenance corrective (résolution de bugs détectés après publication), la maintenance évolutive (ajout de nouvelles fonctionnalités ou améliorations UX), et l’analyse des métriques clés via des outils comme Firebase Analytics, App Store Connect ou Google Play Console. Les KPIs suivis peuvent inclure le taux de crash, la rétention utilisateur, l’engagement, les conversions in-app, etc. Cette phase permet également de prioriser les évolutions à venir en fonction des retours utilisateurs et des objectifs commerciaux.
Pour chaque phase, il est recommandé de définir des dates cibles, des durées estimées et des personnes responsables. Cela permet de suivre l’avancement de façon rigoureuse et d’anticiper les éventuels goulots d’étranglement. Voici un exemple de tableau de planification simplifié :
| Phase | Détails |
|---|---|
| Ateliers de cadrage | Début : à définir Fin : à définir Responsable : Chef de projet Livrables : cahier des charges complet, roadmap produit |
| Maquettage UX/UI | Début : à définir Fin : à définir Responsable : UX/UI Designer Livrables : wireframes, prototype interactif, maquettes validées |
| Développement iOS | Début : à définir Fin : à définir Responsable : Développeur iOS Livrables : build interne, documentation technique, version bêta |
| Développement Android | Début : à définir Fin : à définir Responsable : Développeur Android Livrables : build interne, version test, accès aux fonctionnalités clés |
| Phase de tests | Début : à définir Fin : à définir Responsable : QA Engineer Livrables : rapport de bugs, version stable, validation UAT |
| Mise en production | Début : à définir Fin : à définir Responsable : Chef de projet + DevOps Livrables : version publique App Store / Play Store, documentation utilisateur |
| Suivi post-lancement | Début : immédiat après mise en ligne Durée : à définir Responsable : Support + Product Owner Livrables : tableaux de bord analytics, roadmap évolutive |
Cette planification doit rester flexible, surtout si le projet suit une méthodologie agile. Dans ce cas, les phases de développement sont découpées en sprints (souvent de 2 à 3 semaines), avec des objectifs fonctionnels définis pour chaque itération. Un backlog priorisé, des revues de sprint et des rétrospectives permettent d’ajuster le rythme et le contenu au fil de l’eau.
Le budget, quant à lui, doit être estimé dès cette phase, même s’il pourra être ajusté plus tard selon les contraintes ou évolutions du projet. Il est important de le ventiler par poste pour obtenir une meilleure visibilité sur les ressources engagées. Voici une répartition typique :
- Design UX/UI : ateliers utilisateurs, wireframes, maquettes, tests ergonomiques
- Développement mobile : iOS, Android, cross-platform si applicable
- Intégration back-end : API, base de données, authentification, services tiers
- Gestion de projet : coordination, réunions, suivi, documentation
- Tests et validation QA : tests fonctionnels, tests de performance, tests de compatibilité
- Maintenance et évolutions : correctifs, améliorations, support utilisateur
Un tableau budgétaire peut également être intégré à ce stade, avec des fourchettes de coûts estimatifs pour chaque phase.
Il est aussi recommandé de préciser dans cette section les modalités de collaboration et de communication. Cela comprend :
- La méthode de travail : cycle en V, méthode agile (Scrum, Kanban), ou approche hybride
- Les outils de gestion : Trello, Jira, Asana pour le suivi des tâches
- Les outils de communication : Slack, Teams, emails, réunions hebdomadaires
- La documentation : notion, Google Drive, GitHub (wiki, readme, changelog)
Définir en amont ces modalités permet d’assurer un flux de travail clair et efficace, de limiter les malentendus, et de favoriser l’alignement entre les équipes techniques et les parties prenantes métier.
Cette section conclusive structure l’exécution du projet d’application native dans le temps, tout en encadrant les livrables et les responsabilités. C’est aussi un outil de prévision budgétaire et de suivi opérationnel, garantissant que les ambitions stratégiques du projet puissent se concrétiser dans de bonnes conditions techniques et humaines.
Pour vous aider, nous vous avons créé un Guide PDF pour le cahier des charges de votre application native.

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