Soumettre son site aux annuaires, c’est toujours l’un des premiers réflexes que l’on peut avoir lorsque l’on lance son site Internet. C’est aussi une vraie réflexion à avoir quand on sait que Google a en grippe la création de liens un peu partout (On songe en particulier à Pingouin). Les achats de liens, c’est pas bien, les liens optimisés, c’est pas bien… Sauf que si vous souhaitez être visible sur les moteurs de recherche, la stratégie de netlinking dont vous en avez besoin. Précisons ici également qu’il est nécessaire de diversifier ses liens et que les annuaires seuls, c’est franchement dommage. Chercher un annuaire de qualité pour son site, c’est avant tout avoir une réflexion sur la thématique de ce dernier, son topical Trust Flow pour les fans de Majestic, son PageRank (Rappel : le PageRank n’est pas mort), l’ancienneté du domaine. Ce dernier point est une force qu’il ne faut pas sous-estimer bien que de nombreux anciens annuaires soient passés par les fourches caudines de Pingouin. Voici quelques incontournables.
- La soumission dans un annuaire : C’est quoi ? Définition
- DMOZ, où l’idéal de l’annuaire Web
- Un annuaire généraliste pour soumettre votre site Internet, sur Webrank Info :
- Sans esthétique mais avec un Trust Flow très propre, Hit Parade
- Net-liens.com, un annuaire généraliste jadis reconnu
- La Denise, un annuaire entre nostalgie web et utilité contemporaine
- Francesurf, un annuaire actif avec des métriques solides
- Ces autres annuaires encore en ligne : Entre répertoires professionnels, vitrines locales et réseaux de liens secondaires
- Quelques conseils SEO sur comment rédiger dans les annuaires
La soumission dans un annuaire : C’est quoi ? Définition
Soumettre un site dans un annuaire web consiste à inscrire son adresse (URL) accompagnée d’une description et d’informations complémentaires dans une base de données classée thématiquement. L’objectif principal est de figurer dans un répertoire accessible au public, dans une catégorie correspondant à la thématique du site, afin d’en améliorer la visibilité et de bénéficier d’un lien de retour (appelé backlink) vers son propre domaine. Historiquement, les annuaires ont vu le jour avant même les moteurs de recherche modernes. Ils offraient un moyen structuré de naviguer sur Internet en consultant des listes de sites classés par thème, par région ou par activité. Contrairement aux moteurs qui indexent automatiquement les contenus, les annuaires requièrent une action volontaire de la part du propriétaire du site : remplir un formulaire, rédiger une description unique, sélectionner une catégorie, puis attendre la validation.
En SEO, cette pratique a longtemps été considérée comme une tactique de netlinking simple et efficace. Chaque inscription validée fournissait un lien externe (souvent en dofollow (et c’est mieux)) susceptible d’améliorer l’autorité du site cible aux yeux de Google. Cependant, avec l’évolution des algorithmes, les moteurs de recherche ont appris à faire la distinction entre un lien pertinent et un lien de faible valeur. Aujourd’hui, la soumission dans un annuaire est davantage une démarche qualitative qu’un levier massif de référencement. Elle s’adresse aux professionnels désireux de renforcer la légitimité de leur site dans un univers thématique donné, tout en générant parfois un trafic ciblé. En effet, certains annuaires encore actifs reçoivent des visiteurs fidèles à la recherche de prestataires, d’informations ou de services bien spécifiques.
Il faut enfin différencier les annuaires automatisés ou non modérés (désormais évités par les experts SEO) des plateformes éditoriales bien gérées, où chaque soumission est relue, modérée et classée avec soin. Dans ce second cas, la soumission devient un véritable acte éditorial : elle demande du temps, une rédaction sur mesure, et une stratégie de placement dans la bonne rubrique. Un investissement qui peut encore, dans certains cas, porter ses fruits.
DMOZ, où l’idéal de l’annuaire Web
www.dmoz.org a officiellement fermé ses portes en mars 2017, marquant la fin d’une époque pour le référencement naturel et l’organisation humaine du web. Mais quel annuaire cela fut ! Né en 1998 sous le nom de Gnuhoo, puis devenu Netscape Open Directory Project après son rachat par Netscape, il sera finalement rebaptisé DMOZ (pour Directory Mozilla) en hommage à son origine open source et à la fondation Mozilla. Ce répertoire géant, organisé manuellement par des milliers d’éditeurs bénévoles, ambitionnait de classer l’intégralité du web par catégories thématiques. Une tâche monumentale que seul un projet communautaire pouvait entreprendre à l’époque. C’est d’ailleurs pour cette raison que Google s’en est directement inspiré pour développer son algorithme fondateur : le PageRank. À ses débuts, le moteur de recherche californien utilisait les données de DMOZ pour alimenter son propre index, reconnaissant la qualité de sa catégorisation humaine. Au-delà de son rôle de pionnier, DMOZ offrait aux sites acceptés un lien très prisé, souvent en dofollow et positionné dans un contexte éditorial thématique, ce qui avait un poids considérable en SEO. Son Trust Flow mesuré à l’époque sur Majestic atteignait des sommets. Une simple analyse de son profil de liens suffisait à comprendre l’importance du site :
Son classement Alexa, longtemps dans les meilleurs mondiaux, reflétait également cette domination. Être listé sur DMOZ, c’était comme obtenir un label de qualité. Mais cela demandait de la patience : le temps d’attente pouvait aller de quelques semaines à plusieurs mois, sans aucune garantie de validation. La soumission se faisait manuellement, et les critères étaient stricts : pas de contenu dupliqué, pas de sites sans valeur ajoutée, et une préférence pour les contenus informatifs bien structurés. Ce modèle de validation humaine, rigoureux mais lent, était à la fois sa force et sa faiblesse. À partir des années 2010, face à l’explosion des contenus en ligne et à l’évolution des algorithmes des moteurs de recherche, DMOZ a commencé à perdre de son influence. Google, notamment, s’est peu à peu détaché de ce type de sources pour se recentrer sur sa propre analyse algorithmique du web. La refonte du site en 2016 n’aura pas suffi à le sauver. La fermeture en 2017 marque alors la victoire définitive des moteurs de recherche automatisés sur les annuaires manuels.
Pourtant, l’héritage de DMOZ reste immense. Il a posé les bases de la catégorisation thématique du web, ouvert la voie aux projets collaboratifs à grande échelle, et influencé toute une génération de référenceurs. De nombreux sites français s’en sont inspirés, et certains annuaires professionnels actuels reprennent encore les principes de structure que DMOZ avait codifiés dès la fin des années 90. Enfin, un mot pour souligner que, dans l’écosystème francophone, certains référenceurs de renom ont su adapter l’esprit DMOZ à l’échelle locale. Parmi eux, quelques plateformes méritent encore l’attention des professionnels du SEO pour la rigueur de leur modération et la qualité de leur maillage interne.
Un annuaire généraliste pour soumettre votre site Internet, sur Webrank Info :
webrankinfo.com/annuaire est sans conteste l’un des derniers bastions solides du netlinking francophone de qualité. Issu de l’écosystème du célèbre forum WebRankInfo, fondé par Olivier Duffez, expert SEO reconnu depuis les débuts du référencement en France, cet annuaire bénéficie d’un héritage exceptionnel. Il ne s’agit pas ici d’un simple répertoire de liens, mais d’une plateforme construite autour d’une véritable communauté de professionnels du web. Contrairement à la majorité des annuaires ayant sombré dans l’oubli ou dans des pratiques discutables, l’annuaire de WebRankInfo a su maintenir un niveau d’exigence élevé, gage de sa longévité et de sa réputation. À travers les analyses Majestic, on constate que le Trust Flow reste élevé, alimenté par une structure cohérente, des liens entrants de qualité et une modération attentive. Ces indicateurs reflètent la confiance accordée par les moteurs de recherche au domaine lui-même, ainsi qu’aux pages internes.
Ce qui distingue WebRankInfo de la majorité des autres annuaires encore en ligne, c’est la qualité rédactionnelle exigée. Toute soumission doit être accompagnée d’une description construite, rédigée en phrases complètes, avec un vocabulaire pertinent et sans fautes. Exit les listes de mots-clés ou les textes automatisés : chaque fiche devient presque une mini-présentation éditoriale du site, à la fois informative et orientée utilisateur. Cette rigueur peut paraître contraignante, mais elle contribue directement à la valeur SEO des liens obtenus. Les délais de validation sont souvent longs (parfois trois mois ou davantage) mais cela s’explique par la nature humaine et non robotisée de la modération. Chaque fiche est examinée manuellement, et seuls les sites répondant aux critères qualitatifs sont validés. Ce filtre strict limite la présence de contenus douteux ou redondants, assurant un environnement sain et cohérent aux yeux des moteurs.
Autre point appréciable : Il n’est pas obligatoire de placer un lien retour vers l’annuaire pour voir sa fiche validée, ce qui témoigne là encore d’une volonté d’éviter les pratiques artificielles. L’éditeur propose en complément d’ajouter des liens vers les profils sociaux du site — Facebook, X (ex-Twitter), LinkedIn… ou même Google+ à l’époque, bien que ce réseau soit désormais abandonné. L’idée reste la même : renforcer la fiche par des signaux de présence numérique authentiques. Le champ thématique est extrêmement large. Que vous représentiez un commerce local, une plateforme e-commerce, un blog spécialisé, un prestataire en B2B ou un média d’actualité, vous trouverez une catégorie adaptée. Le classement des sites par rubriques est fin, pertinent et régulièrement ajusté, garantissant une navigation claire pour l’utilisateur et un contexte sémantique cohérent pour les moteurs.
Sans esthétique mais avec un Trust Flow très propre, Hit Parade
Il fut un temps où hit-parade.com figurait parmi les annuaires les plus connus du paysage francophone. Si son design minimaliste trahissait son âge, sa performance SEO en revanche tenait encore la route, avec un Trust Flow particulièrement propre et des thématiques techniques dominantes, comme le montrent les archives de Majestic. Ce site, lancé au début des années 2000, a longtemps été un terrain d’expression privilégié pour les agences web et les professionnels du référencement. Très orienté vers des thématiques telles que Computers, Internet ou Searching, il permettait à de nombreux acteurs du digital de bénéficier d’un lien dans un environnement sémantiquement cohérent, ce qui était loin d’être négligeable à l’époque.
Mais au fil des années, le site a vu son activité décliner. S’il est techniquement encore accessible et que son nom de domaine a bien été renouvelé le 25 janvier 2025, il ne fonctionne plus comme un annuaire opérationnel. Aucune soumission n’est possible, aucun contenu n’est mis à jour, et sa structure d’autrefois n’est plus consultable. Ce renouvellement de domaine n’est sans doute qu’un réflexe de préservation d’un actif numérique ancien — ou une opération opportuniste, tant son historique reste exploitable aux yeux de certains acteurs du web. Hit Parade laisse derrière lui un vestige du web d’avant, où l’on acceptait parfois des catégories douteuses — de la serrurerie au dating — mais où la validation restait étonnamment rapide, souvent en moins d’une semaine. Pour les référenceurs aguerris, c’était une adresse bien connue, à la fois pour sa rapidité de traitement et sa capacité à délivrer un lien à bon potentiel sémantique.
Il reste aujourd’hui dans les mémoires comme un témoin d’une époque révolue : celle où l’on pouvait encore, en quelques clics, faire grimper un site dans les SERP grâce à une poignée d’annuaires bien ciblés. Hit Parade, malgré sa disparition, continue d’illustrer ce que fut un bon annuaire SEO… sans fioritures.
Net-liens.com, un annuaire généraliste jadis reconnu
net-lien.com fait partie de ces annuaires web qui ont longtemps accompagné les stratégies de référencement francophones. Créé en janvier 2005, il s’est rapidement imposé comme un site de confiance, grâce à sa structure organisée, sa modération rigoureuse et sa capacité à accepter une grande diversité de sites. On y trouvait aussi bien des artisans que des agences web, des plateformes e-commerce ou des blogs personnels.
Pendant plus d’une décennie, Net-liens a joué un rôle significatif dans l’écosystème SEO. Avec plus de 8000 domaines référents recensés par les outils comme Majestic, et un Trust Flow solide, il offrait un environnement propice à la construction de liens de qualité. Sa catégorisation fine permettait une intégration thématique cohérente, et les conditions de rédaction, bien que strictes, participaient à maintenir un niveau qualitatif appréciable.
Mais comme beaucoup d’annuaires de sa génération, Net-liens a fini par s’éteindre doucement. Si le nom de domaine reste actif – renouvelé jusqu’au 20 janvier 2026 – le site ne permet plus aucune soumission, et les pages existantes semblent figées depuis plusieurs années. Aucune activité éditoriale n’y est visible, et aucun formulaire fonctionnel n’est proposé. Il s’agit d’un site désormais en dormance, conservé sans doute pour des raisons de positionnement de nom de domaine ou d’historique SEO. Net-liens reste néanmoins une figure marquante de l’ancienne génération des annuaires web. Sa longévité, sa rigueur éditoriale et sa réputation en ont fait une ressource précieuse pour nombre de référenceurs entre 2005 et les années 2015. Aujourd’hui, il symbolise cette époque où l’on soumettait manuellement son site, avec un contenu unique, dans l’espoir d’obtenir un lien pertinent et durable. Pour les professionnels du SEO, il ne reste plus qu’un intérêt d’observation : analyser son profil de backlinks, s’inspirer de son architecture, ou mesurer l’évolution du netlinking depuis cette ère dominée par les annuaires généralistes. Net-liens, bien qu’inactif, conserve une trace dans l’histoire du référencement… et une place dans la mémoire collective des référenceurs francophones.
La Denise, un annuaire entre nostalgie web et utilité contemporaine
La Denise est un nom qui parlera aux pionniers du web francophone. Lancé dans les années 2000, cet annuaire a longtemps occupé une place de choix dans le paysage numérique francophone, à une époque où les annuaires généralistes constituaient une source majeure de trafic qualifié. Avec son slogan assumé — « l’annuaire gratuit n°1 » — La Denise combinait accessibilité, structure claire et communauté active. Aujourd’hui encore, le site reste en ligne et accepte les nouvelles soumissions, à la fois en mode gratuit et via des formules payantes. Si l’interface n’a pas beaucoup évolué, la plateforme offre toujours un répertoire proprement organisé et actif. Chaque fiche est affichée avec visibilité, et le choix des catégories permet un bon ciblage sémantique, à condition de bien sélectionner la rubrique lors de l’inscription. Cela garantit une exposition utile à des internautes réellement intéressés par le sujet.
Ce qui distingue La Denise, c’est aussi la dimension éditoriale. Les fiches proposées ne sont pas de simples résumés automatisés : elles comportent un véritable contenu textuel, parfois mis en avant sur la page d’accueil à travers des extraits ou des vignettes visuelles. Même si certaines images ne se chargent plus (placeholders par défaut), la plateforme continue d’afficher les nouveaux sites ajoutés, preuve de son activité. En termes de bénéfices SEO, l’annuaire ne fait pas encore partie des poids lourds en matière de métriques, mais il continue de fournir un backlink contextuel utile, dans un environnement francophone, sans lien retour imposé. En complément, il offre deux avantages non négligeables : une source de trafic ciblé (notamment pour les TPE/PME et les e-commerces) et un levier de notoriété, avec la présence du nom de domaine et de la marque dans un index public accessible.
Francesurf, un annuaire actif avec des métriques solides
FranceSurf fait partie des annuaires encore ouverts aux soumissionsde nos jours. Malgré une interface datée, il affiche des indicateurs de performance qui restent tout à fait exploitables dans une stratégie de netlinking : un Domain Authority (DA) de 35, un Page Authority (PA) de 44, ainsi qu’un Citation Flow (CF) de 24 pour un Trust Flow (TF) de 33, selon les dernières données disponibles. Ces métriques traduisent une certaine fiabilité du domaine, avec un profil de liens globalement équilibré. L’annuaire accepte des fiches pour tous types d’activités, avec un formulaire de soumission accessible et une validation manuelle qui, bien que parfois lente, reste effective. Idéal pour diversifier son profil de backlinks sans prise de risque majeure, à condition de rédiger une description originale et bien ciblée.
Ces autres annuaires encore en ligne : Entre répertoires professionnels, vitrines locales et réseaux de liens secondaires
Au-delà des plateformes historiques comme DMOZ ou Net-liens, et des survivants qualitatifs tels que WebRankInfo ou La Denise, une constellation d’annuaires reste aujourd’hui fonctionnelle et accessible à la soumission. Ces répertoires, bien que parfois en retrait dans les discussions SEO actuelles, constituent encore un écosystème utile à explorer. On y retrouve tout d’abord les plateformes d’envergure quasi institutionnelle comme SoLocal (ex-Pages Jaunes), Yelp, Infobel ou Gralon. Ces sites combinent annuaire d’entreprises, fiche locale, visibilité cartographique et parfois même avis clients. Ils permettent de lier référencement local, présence de marque et backlink de qualité raisonnable, dans un environnement normé et bien indexé.
À un niveau intermédiaire, des sites comme 118000.fr, Justacoté, Europages, Annuaire.pro, ou TheSiteOueb offrent une base solide pour du maillage contextuel, en particulier pour les PME, les prestataires indépendants ou les acteurs e-commerce de niche. Ils proposent généralement des fiches structurées, souvent enrichies de champs sociaux, horaires, géolocalisation et parfois balises schema.org, ce qui favorise une bonne exploitation SEO. Certains annuaires, comme ApocalX ou Indexa, conservent aussi une composante technique intéressante avec des pages bien ancrées thématiquement et une catégorisation manuelle.
En périphérie de cet ensemble, des annuaires plus modestes mais encore fonctionnels, comme Yakeo, Toplien, Kouaa, El Annuaire, Hoodspot ou Coodoeil, complètent la palette. Leur usage relève davantage d’une stratégie de diversification : ils permettent d’éviter une concentration excessive de backlinks sur quelques sources majeures, tout en injectant de la variété dans les domaines référents, les types de contenus, et les types d’ancrage (marque, URL nue, neutre, etc.). Bien utilisés, ils soutiennent un profil de lien plus organique, plus « naturel » aux yeux de Google.
Enfin, il subsiste une frange d’annuaires encore plus discrets comme MisterWhat, Sitopolis, Tounet, Webwiki, Le Bottin, Sites Internationaux ou Faitesvousconnaitre. Ces sites, bien que moins populaires, ont l’avantage de proposer des soumissions encore actives, des descriptions éditoriales enrichies, et dans certains cas, une modération sérieuse. Leur intérêt n’est pas à négliger, surtout dans une logique de longue traîne ou de visibilité sectorielle ciblée.
Ces annuaires ne sont pas des leviers « puissants » pris individuellement, mais bien des éléments d’un puzzle SEO cohérent lorsqu’ils sont intégrés avec rigueur : texte unique, ancrage varié, catégorie bien choisie, et lien vers une page utile. Dans un monde SEO dominé par l’analyse algorithmique et les mises à jour fréquentes de Google, ce sont ces efforts de granularité et de structuration qui assurent des résultats pérennes. Soumettre son site dans ces répertoires, c’est accepter de travailler le SEO dans le détail, loin des solutions massives et automatisées d’autrefois.
Quelques conseils SEO sur comment rédiger dans les annuaires
Soumettre un site à un annuaire n’est pas un acte anodin dans une stratégie SEO. Il ne s’agit pas simplement de figurer sur une page ou de « caser » un lien : tout repose sur le contexte éditorial qui entoure ce lien. Un backlink n’a de valeur que s’il est positionné dans une page pertinente, sémantiquement liée à votre thématique, et rédigée avec soin. C’est pourquoi il faut penser chaque soumission comme un acte éditorial à part entière, et non comme une simple formalité. L’une des erreurs les plus fréquentes consiste à copier-coller le même texte d’un annuaire à l’autre. Ce qu’on appelle le duplicate content est pénalisant à double titre : Google l’identifie très facilement et peut décider d’ignorer ces pages, voire de dévaloriser les liens qui en sont issus. Ensuite, cela réduit considérablement les chances que votre fiche soit validée par l’annuaire lui-même, qui recherche généralement des contenus exclusifs et bien rédigés.
Chaque description doit donc être unique, rédigée spécifiquement pour l’annuaire concerné. Cela implique de prendre en compte la thématique du site, le ton de l’annuaire, et surtout de proposer une véritable valeur ajoutée à l’utilisateur. Décrivez votre activité en détail, précisez vos domaines d’expertise, incluez des informations géographiques si cela a du sens, et évitez à tout prix les formulations génériques ou commerciales sans fond. L’authenticité et la précision priment. De plus, certaines plateformes (comme WebRank Info ou Francesurf) exigent un volume de contenu conséquent. N’hésitez pas à fournir au moins 400 à 500 mots si cela est autorisé. Une fiche richement rédigée offre deux avantages : elle donne du poids à la page (plus de sémantique = plus de pertinence), et elle rend votre lien plus naturel aux yeux des moteurs. C’est une règle simple mais puissante : un lien n’a du poids que si la page qui le contient a, elle-même, du poids.
Puis-je automatiser la soumission dans les annuaires ?
Théoriquement, l’automatisation de la soumission dans les annuaires est possible via divers outils ou scripts, mais dans la pratique, elle est fortement déconseillée. Des logiciels comme XRumer, GSA Search Engine Ranker, ou encore Scrapebox permettent d’automatiser l’insertion de contenus dans des formulaires web, en s’appuyant sur des bibliothèques de footprints — c’est-à-dire des modèles d’URL et de balisage HTML permettant d’identifier la structure des annuaires compatibles. Certains développeurs vont même jusqu’à créer leurs propres scripts en Python, utilisant des bibliothèques comme Selenium ou Requests couplées à BeautifulSoup pour scraper les formulaires, injecter du contenu, et soumettre en masse. Mais cette approche pose plusieurs problèmes majeurs. D’abord, la majorité des annuaires sérieux ont mis en place des mécanismes de sécurité pour bloquer ce type d’automatisation : CAPTCHA, honeypots (champs invisibles pour détecter les robots), validation par e-mail, et détection de comportements suspects via les headers HTTP ou les intervalles de soumission. Ensuite, sur le plan SEO, Google dispose depuis des années d’algorithmes capables d’identifier des patterns de soumissions automatisées : ancres identiques, descriptions dupliquées, structure répétitive du contenu ou des liens. Ces empreintes sont repérées, catégorisées et peuvent affecter négativement le profil de liens d’un site.
De plus, automatiser la soumission signifie souvent sacrifier la qualité éditoriale. Les descriptions générées ou recyclées manquent de contextualisation, ne tiennent pas compte des consignes spécifiques de chaque annuaire (comme la longueur minimale, la syntaxe ou l’usage d’accents), et sont rarement rédigées avec une logique utilisateur. Résultat : un taux de rejet élevé, voire un blacklistage pur et simple du domaine soumis. En optant pour une rédaction manuelle et ciblée, vous évitez ces écueils. Vous pouvez adapter votre discours à la catégorie choisie, rédiger un contenu original, varié sémantiquement, et intégrer subtilement vos expressions clés. Une fiche bien structurée, rédigée dans un langage naturel, a nettement plus de chances d’être validée… et surtout de produire un lien durable et contextuellement pertinent. Il s’agit donc d’un investissement en temps, mais aussi en crédibilité.
Enfin, pour celles et ceux qui souhaitent externaliser cette tâche sans tomber dans l’automatisation brute, il existe des services spécialisés. Ces prestataires rédigent manuellement vos fiches et les soumettent dans des annuaires encore actifs, en tenant compte des exigences propres à chaque plateforme. Ils peuvent également faire varier les ancres, les titres, les descriptions, et répartir les soumissions dans le temps (ce qu’on appelle du drip feed) afin de simuler une croissance naturelle du profil de liens. C’est une option intermédiaire plus coûteuse, mais bien plus efficace à long terme.
Puis-je créer des ancres optimisées sur les annuaires ?
C’est une question que se posent encore beaucoup de référenceurs : faut-il utiliser une ancre de type mot-clé exact pour améliorer son positionnement ? La réponse est : avec modération. Google pénalise depuis plusieurs années les stratégies de suroptimisation des ancres. Un profil de lien trop chargé en ancres exactes (comme « plombier Paris », « création site vitrine », « agence SEO Lyon ») est perçu comme artificiel et peut déclencher des filtres algorithmiques. Par ailleurs, la plupart des annuaires ne permettent pas de personnaliser librement l’ancre. Ils imposent souvent le nom de marque ou l’URL comme texte de lien, justement pour éviter les abus. Des plateformes comme WebRank Info, par exemple, avertissent clairement sur ces points. Cela ne veut pas dire que c’est impossible : certains annuaires acceptent encore les ancres optimisées, mais il faut les utiliser avec discernement et dans une logique de diversification. En SEO, la variété est la clé : mélangez ancres exactes, ancres de marque, ancres neutres (« cliquez ici ») et URL brutes. Posez-vous toujours cette question essentielle avant d’insérer un lien : sur quelle page ce lien pointe-t-il ? Est-elle cohérente avec le texte qui l’entoure ? Est-elle utile pour le lecteur ? Ce sont ces éléments contextuels qui font la différence aujourd’hui entre un backlink négligeable et un véritable lien de confiance.
Et vous, les annuaires, vous en dites quoi ?
Je pense que les webmasters qui prennent soins de leur annuaire ( en étant ferme, en supprimant les sites de spams, les duplicates ) peuvent avoir leur utilité. Je suis moi-même en train de tout revoir un vieil annuaire
http://www.gratuits-web.com
qui se place bien au niveau des requêtes des sites inscrits. Il ne faut surtout pas s’inscrire dans une tonne d’annuaires web, mais je pense qu’une petite trentaine ( de qualité ) est toujours un plus pour son référencement.