Comment vérifier la position d’un site sur Google ?

Par Nicolas Ooghe

Voilà bien une volonté, une passion qui anime tous les référenceurs de France et de Navarre pour les sites Internet sur lesquels ils ont l’habitude de travailler, vérifier la position de son site sur Google ou plutôt, espérons-le pour vous, vérifier les positions sur Google votre site en ayant a priori plusieurs. Seulement voilà, s’il s’agit d’une activité captivante, quid de sa réalisation ? Comment s’y prendre pour pouvoir sonder son positionnement dans Google ? Grande question dont la réponse est malheureusement de moins en moins évidente de nos jours.

Peut-on vérifier ses positions dans Google seul ?

Vous avez un site Internet sur lequel vous avez procédé à quelques optimisations SEO — balises métas mieux rédigées, titres ajustés, contenus enrichis — ou vous avez fait appel à une agence de référencement pour améliorer votre visibilité. Jusqu’ici, tout va bien. Mais maintenant, vous voulez savoir si cela fonctionne, si votre site grimpe dans les résultats de recherche. En clair, vous vous demandez : “Est-ce que tout ce boulot finit par payer ?” Rien de plus légitime. Comprendre si son site gagne des positions dans les pages de résultats de Google (la fameuse SERP) est essentiel, car même si une meilleure position ne garantit pas toujours un afflux massif de trafic, elle reste le premier pas vers une visibilité plus forte et donc, potentiellement, plus de visites. C’est toujours mieux d’avoir un site en page 2 que de ne pas être référencé du tout. C’est aussi un gain de temps : on préfère corriger une page 2 qu’une page 10, quand elle est indexée, bien sûr…

Alors, peut-on vérifier ses positions tout seul, à la maison, entre deux cafés ? Spoiler alert : Oui, mais avec des limites. Et surtout, pas de la manière qu’on imagine au premier abord.

Faire une recherche de position manuelle : Un réflexe biaisé

La première chose que l’on fait généralement, c’est d’ouvrir Google, de taper ses mots-clés, et de voir où notre site apparaît. Mais là, c’est le drame. Ou la fausse joie. Parce que cette méthode est malheureusement loin d’être fiable. Pourquoi ? Parce que Google vous connaît. Il vous suit partout, il se souvient de vos préférences, de vos recherches passées, de vos clics favoris. Autrement dit, il vous montre une SERP personnalisée, qui ne ressemble en rien à ce qu’un autre utilisateur lambda verrait. Ajoutez à cela les données de géolocalisation, la langue du navigateur, l’historique de navigation, l’appareil utilisé (mobile, desktop, tablette), et vous obtenez une recherche biaisée à souhait. C’est un peu comme si vous demandiez à votre grand-mère si votre site est bien : vous aurez une réponse gentille, mais pas très objective.

Google Analytics n’est pas là pour ça (mais peut aider)

Autre réflexe courant : aller dans Google Analytics. C’est bien, c’est utile, mais ce n’est pas la réponse complète. Analytics vous montre le trafic, pas le positionnement. Vous pouvez constater une augmentation des visiteurs issus de la recherche organique, ce qui est un bon signe. Mais est-ce parce que vous êtes mieux positionné ? Parce que vous avez publié un contenu qui buzz ? Ou tout simplement parce que c’est la saison haute pour votre activité ? Analytics ne vous dira pas si vous êtes passé de la 27e à la 9e position sur un mot-clé stratégique.

En revanche, vous pouvez croiser ces données avec celles de Google Search Console (et là, on commence à s’approcher de quelque chose de plus sérieux). L’outil vous permet de voir les requêtes sur lesquelles votre site s’affiche, le nombre d’impressions, de clics, le taux de clics (CTR) et la position moyenne. C’est déjà bien plus pertinent que de faire des recherches « à la main ».

Utiliser un outil SEO dédié : la méthode la plus fiable

Si vous cherchez à suivre régulièrement vos positions, sans y passer votre vie, le mieux reste encore d’utiliser un outil SEO spécialisé. Des solutions comme Semrush, SE Ranking, Ahrefs, Myposeo, ou encore Ubersuggest permettent de suivre précisément vos positions sur un ensemble de mots-clés, jour après jour, et sans influence de votre historique personnel. Vous pouvez y créer un tableau de bord, renseigner les mots-clés que vous ciblez, et l’outil vous montre sur quelles positions vous êtes actuellement, si vous avez gagné ou perdu des places, et même comment se comporte la concurrence. Le tout, sans cookies, sans géolocalisation biaisée et sans devoir vider votre cache toutes les deux minutes. Certains outils permettent même d’obtenir des alertes en cas de chute brutale ou de montée fulgurante sur un mot-clé important. C’est utile si vous voulez rester réactif et comprendre rapidement ce qui bouge dans vos positions. Ils sont souvent payants, certes, mais pour quelques dizaines d’euros par mois, vous avez une vue claire, fiable, et surtout automatisée de votre progression SEO. Et ça, c’est du temps gagné (et du stress en moins).

Suivre les positions, oui. Mais toujours dans un contexte

Enfin, rappelons que suivre vos positions, c’est bien, mais que cela n’a de sens que replacé dans un cadre plus large. Ce n’est pas parce que vous passez de la 15e à la 8e position que votre site va forcément décoller. Il faut regarder les conversions, la qualité du trafic, la cohérence du mot-clé avec votre offre. Parfois, mieux vaut être 3e sur un mot-clé bien ciblé que 1er sur un mot-clé très généraliste mais peu qualifié. Autrement dit : oui, vous pouvez suivre vos positions dans Google seul, mais ce n’est pas avec une loupe et une feuille Excel que vous irez loin. Utilisez les bons outils, croisez les données, gardez une vision stratégique… et évitez de vous lancer dans des vérifications manuelles à minuit un dimanche soir. C’est mauvais pour le moral, et souvent pour le référencement aussi.

Quel outil SEO choisir pour checker ses positions sur Google ?

Vérifier les positions sur Google pour son site Internet, c’est un peu comme vérifier la météo avant de partir en randonnée : mieux vaut être bien informé si l’on veut éviter les mauvaises surprises. Mais voilà, cette vérification peut prendre différentes formes selon ce que vous cherchez vraiment à savoir. Et croyez-nous, il y a un monde entre une simple vérification ponctuelle et un suivi détaillé digne d’un tableau de bord de vol longue distance.

Souhaitez-vous connaître simplement les positions de votre site à un instant T, histoire de vous rassurer ? Ou bien êtes-vous dans une démarche plus stratégique, avec un suivi régulier pour observer les tendances et anticiper les hausses (ou les baisses) de visibilité ? Et puis, êtes-vous centré uniquement sur votre site ou souhaitez-vous aussi garder un œil sur la concurrence — ceux qui, comme vous, se battent pour grignoter quelques places dans la SERP ?

Enfin, posez-vous cette question toute simple : avez-vous identifié des requêtes précises qui sont à la fois cohérentes avec votre activité et capables de générer un trafic qualifié ? Parce qu’à ce niveau-là, tous les mots-clés ne se valent pas, et choisir un bon outil de suivi commence par une bonne réflexion sur vos objectifs.

Des besoins différents, des outils différents

Tout dépend donc de votre profil et de votre ambition. Si vous êtes un blogueur solo qui veut vérifier une poignée de positions de temps en temps, inutile de dépenser des fortunes. En revanche, si vous êtes une agence SEO, un e-commerçant ou un éditeur de sites qui vit du trafic organique, vous aurez besoin d’un outil robuste, précis, et surtout capable de vous faire gagner du temps au quotidien. Les outils SEO se répartissent en deux grandes catégories :

  • Les outils gratuits (ou freemium) pour une vérification ponctuelle, rapide, sans historique détaillé.
  • Les outils payants, souvent très complets, avec des tableaux de bord personnalisables, du suivi concurrentiel, des rapports automatiques, etc.

À partir de là, votre choix dépendra de votre budget, bien sûr, mais aussi du temps que vous êtes prêt à consacrer à l’analyse. Car soyons honnêtes, même le meilleur outil du monde ne vous sera d’aucune utilité si vous ne prenez jamais le temps de consulter les données ou d’en tirer des actions concrètes.

SEO HERO NINJA : Simple, gratuit et efficace

Vous cherchez un outil rapide, sans inscription, et gratuit ? Jetez un œil à SEO HERO NINJA. Il ne paie peut-être pas de mine avec son interface minimaliste, mais il fait très bien le travail pour ceux qui veulent checker une position de manière ponctuelle. Entrez l’URL de votre site, indiquez le mot-clé, choisissez le moteur (Google France ou autre) et en quelques secondes, vous obtenez le rang de votre page sur la requête choisie. Pratique, rapide, sans fioritures. Évidemment, ne vous attendez pas à des analyses poussées, à du suivi historique ou à une interface analytique complexe. Ce n’est pas son but. Mais pour une vérification de base, c’est largement suffisant. C’est l’outil idéal pour ceux qui veulent un avis immédiat sans se prendre la tête avec un tableau de bord SEO de 12 colonnes.

Les solutions payantes pour un suivi plus stratégique

Si vous avez besoin de plus (par exemple, pour suivre l’évolution des positions de votre site sur 50 mots-clés, comparer vos performances à celles de vos concurrents, recevoir des alertes en cas de chute brutale, ou analyser vos résultats dans des zones géographiques précises) là, il faudra sortir le portefeuille.

Des outils déjà évoqués comme SEMrush, Ahrefs, Myposeo, SE Ranking, ou encore Monitorank sont des références dans le domaine. Ils offrent une interface claire, une précision redoutable, et surtout une vision globale de votre performance SEO. Certains proposent même des fonctions avancées comme :

  • le suivi mobile / desktop différencié,
  • la segmentation par pays, langue ou ville,
  • l’historique détaillé des positions sur plusieurs mois,
  • la détection automatique des concurrents sur une requête donnée,
  • des rapports exportables en PDF ou Excel pour vos clients ou collaborateurs.

Est-ce qu’un outil est meilleur qu’un autre ? Pas forcément. Tout dépend de vos besoins précis. Certains sont très orientés “performance SEO”, d’autres plus “contenu” ou “backlinks”. Raison pour laquelle nous n’allons pas vous recommander tel ou tel outil en particulier. Il n’y a pas de vérité absolue, seulement des cas d’usage différents.

À chacun son outil, à chacun sa méthode

En définitive, le meilleur outil SEO, c’est celui que vous utilisez réellement. Celui que vous comprenez, que vous consultez régulièrement, et qui vous aide à prendre de meilleures décisions. Il vaut mieux un outil simple mais utilisé intelligemment, qu’un mastodonte hyper-complet dont vous n’utilisez que 5% des fonctionnalités.

Et qu’en est-il des autres moteurs de recherche ?

Vous vous demandez peut-être si les outils SEO se contentent de ne surveiller que Google, ou s’il est aussi possible de suivre ses positions sur Bing, Yahoo, DuckDuckGo ou encore Qwant. Et la réponse, malheureusement, ne va pas vous faire bondir de joie : dans l’écrasante majorité des cas, le suivi s’arrête à Google. Pourquoi ? Parce que la part de marché du géant californien est tellement dominante qu’elle relègue ses concurrents à un rôle d’acteurs secondaires.

En France par exemple, Google représente plus de 91 % des parts de marché sur desktop, et parfois jusqu’à 96 % sur mobile. Autant dire qu’en dehors d’un usage très spécifique ou sectoriel, surveiller Bing ou Yahoo revient un peu à s’inquiéter de la température dans une pièce dont on n’a pas la clé. Cela peut intéresser certains projets, mais pour la grande majorité des sites, l’enjeu reste Google… toujours Google.

Des outils qui se concentrent exclusivement sur Google

La plupart des outils SEO bien connus concentrent leur technologie de suivi sur Google, et uniquement sur Google. Ils permettent de choisir les pays, les langues, parfois les appareils (desktop ou mobile), mais ils ne proposent pas (ou très rarement) de données sur Bing, DuckDuckGo ou autres. Pourquoi cette exclusivité ? Parce que le volume de requêtes sur ces moteurs est si faible qu’il est difficile d’en tirer des données exploitables à grande échelle. Sans compter que certains d’entre eux, comme DuckDuckGo, ne proposent pas d’API publique de positionnement, et privilégient la confidentialité… ce qui rend le suivi automatisé beaucoup plus complexe.

Des exceptions notables : Bing et quelques options alternatives

Cela dit, tout n’est pas entièrement verrouillé. Certains outils, bien que rares, proposent un début de réponse pour ceux qui veulent aller plus loin que Google.

  • SEO PowerSuite (Rank Tracker) : ce logiciel de suivi de positions permet de configurer plusieurs moteurs de recherche, dont Bing, Yahoo et même YouTube ou Amazon. Il fonctionne en local sur votre machine, ce qui le rend plus souple mais aussi plus lent si vous suivez beaucoup de mots-clés. Il n’est pas parfait, mais il a le mérite de laisser le choix du moteur ;
  • SERPWatcher (de Mangools) : bien que très orienté Google, propose parfois des tests ponctuels d’extension vers d’autres moteurs, mais rien de natif à ce jour ;
  • Wincher : focalisé sur Google, mais des intégrations via API sont parfois possibles pour surveiller les données issues d’autres canaux (indirectement).

Ainsi donc, si vous tenez vraiment à suivre vos positions sur Bing ou Yahoo, vous devrez passer par des outils moins connus, souvent plus techniques à configurer, ou encore par un suivi manuel… ce qui nous amène à la solution artisanale.

Le bon vieux test manuel (et fastidieux)

Pour savoir si votre site est visible sur Bing, Qwant ou DuckDuckGo, vous n’aurez bien souvent pas d’autre choix que de taper vous-même les requêtes directement dans ces moteurs et de regarder ce qui ressort. À l’ancienne. Bien sûr, cette méthode a toutes les limites du monde : pas d’historique, pas de suivi automatisé, des résultats qui peuvent varier selon l’appareil, le lieu ou la langue. Mais c’est actuellement le seul moyen réellement accessible pour explorer votre positionnement sur ces plateformes alternatives. Si vous souhaitez aller un tout petit peu plus loin, vous pouvez créer un fichier Excel (ou Google Sheets) pour noter chaque semaine vos positions manuellement. C’est fastidieux, oui, mais cela peut avoir du sens dans certains cas : sites éducatifs, projets institutionnels, ou stratégies de visibilité orientées vers des publics soucieux de leur vie privée — utilisateurs qui, justement, fuient Google pour DuckDuckGo ou Qwant.

Faut-il vraiment s’en préoccuper ?

La question reste entière : faut-il, en 2025, suivre son positionnement sur d’autres moteurs que Google ? Pour la majorité des sites, la réponse est simple : non. Le retour sur investissement est trop faible. L’effort est souvent supérieur au gain potentiel. Mais dans des contextes très spécifiques (comme les services publics, les acteurs du numérique éthique, les projets open source ou encore certains secteurs éducatifs) cela peut valoir le coup.

En clair, si vous avez des signaux indiquant que votre audience utilise un autre moteur que Google (via les statistiques de Google Analytics ou Matomo, par exemple), alors oui, une surveillance manuelle ciblée peut avoir du sens. Sinon, mieux vaut concentrer vos efforts là où ils auront le plus d’impact : dans l’optimisation de votre positionnement dans Google, avec des outils taillés pour ça, et un suivi régulier.

Nicolas Ooghe

Nicolas Ooghe

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