Aujourd’hui, c’est décidé, nous allons nous aussi vous parler de la mort fictive du SEO. Après tout, puisque tous les référenceurs exploitent le célèbre marronnier dans la communauté, pourquoi pas nous, en tant qu’agence de référencement web ? À l’origine, c’est une série de vidéos (aujourd’hui disparues) qui avaient fait réagir bon nombre de professionnels, dont nous. Alors quitte à ne plus pouvoir les revoir, autant en garder la substance et rebondir dessus avec ce que nous savons faire : Un avis, un ton, une vision du terrain. On pourrait dire que le SEO est mort, comme le font la plupart de nos confrères, avant de nous parler de tout un tas d’autres choses, certes très intéressantes. Et qu’au final, peut-être à la manière du Phénix qui renaît de ses cendres, le SEO serait revenu à la vie pour se tailler à nouveau une part du gâteau dans le webmarketing dont il fait partie intégrante.
On pourrait. Ou plutôt, on aurait pu. Mais non, soyons francs : le SEO est on ne peut plus vivant, et dire que le SEO est mort n’a jamais été vrai.
Avant d’aller plus loin, vous devez bien comprendre que si la teneur de cet article peut paraître dissonante par rapport aux propos de Laurent, Stéphane et Thomas — dont les vidéos ne sont aujourd’hui plus en ligne —, nous respectons évidemment leurs points de vue. Nous sommes d’ailleurs d’accord avec nombre de leurs constats, y compris sur des sujets connexes. Si nous les citons, et si nous vous recommandons même la lecture de leurs sites, c’est bien parce que ce sont des voix importantes du SEO francophone. C’est simplement sur les conclusions qu’ils tirent que nous voulions marquer une divergence. Une nuance que, curieusement, on entend assez rarement dans la communauté SEO.
Avant-propos éditorial : La mort du SEO en ligne de mire ?
Depuis plusieurs années, les prophéties autour de la “mort du SEO” fleurissent à intervalles réguliers, comme si le web devait nécessairement enterrer ses fondations pour faire place nette à chaque innovation. Pourtant, dans les faits, le référencement naturel reste l’un des piliers les plus solides et les plus vivants du webmarketing. Non, il ne suffit plus à lui seul. Oui, il s’inscrit désormais dans une stratégie digitale globale, aux côtés du contenu de marque, des réseaux sociaux, du SEA, de l’UX, de la data ou encore du marketing automation.
Mais ce glissement vers une approche intégrée ne doit pas être confondu avec une disparition. Le SEO n’a jamais été une île isolée. Il est, et a toujours été, un écosystème. Et aujourd’hui, à l’heure où l’intelligence artificielle générative redistribue les cartes de la création de contenu, il pourrait même bien redevenir plus central que jamais. Car si les textes se multiplient à la vitesse de la lumière, la visibilité, elle, reste rare. Et dans cette course à l’attention, le SEO redevient un filtre indispensable, un aiguillage stratégique entre ce qui mérite d’être vu et ce qui restera dans les limbes du web.
Le référencement naturel évolue, bien sûr. Les techniques changent, les algorithmes se durcissent, les pratiques se spécialisent. Mais ce qu’il incarne (la capacité à faire émerger un contenu dans un océan numérique) n’a jamais été aussi vital. Alors, à ceux qui annoncent sa fin, nous répondons simplement : le SEO n’est pas mort, il s’adapte. Mieux, il s’intègre. Et c’est justement là qu’il tire toute sa force.
Des pratiques borderline qui prouvent que le SEO bouge encore
Parler de mort du SEO alors que les méthodes les plus discutables fonctionnent encore à merveille, c’est manquer un sacré épisode. Le netlinking douteux, les PBN (réseaux de sites privés), le cloaking ou même les fermes à contenus bien ficelées continuent d’alimenter les SERP avec une efficacité redoutable. Que ça plaise ou non, tant que Google a un algorithme, il y aura des gens pour le manipuler — et souvent avec succès. Ce n’est pas une glorification du black hat, c’est un constat. On peut faire le choix de rester dans les clous, de bâtir du contenu de qualité, d’optimiser l’UX et de prier pour que ça ranke. Ou bien on peut comprendre comment le système fonctionne réellement, quitte à le titiller un peu. Et là, surprise : le SEO n’est pas mort, il est juste devenu plus rusé. Plus discret. Moins naïf.
Stéphane Briot, que l’on ne présente plus, aime rappeler que tout cela n’a rien de nouveau. Ce qui change, c’est la manière dont certains redécouvrent aujourd’hui les limites du cadre — ou les repoussent avec créativité. Ce que lui appelle parfois le “web sans filtre”, c’est aussi ce SEO des coulisses, celui que les agences lisses évitent de nommer mais que beaucoup pratiquent — parfois sans même le savoir. Là où certains s’acharnent à faire croire à la magie blanche, d’autres continuent de manipuler l’ombre. Car derrière les discours édulcorés des prestataires bien propres sur eux, il y a encore des référenceurs qui savent ce qu’est un bon vieux « niche edit », une redirection bien placée sur un domaine expiré, ou un linking croisé savamment orchestré. Rien d’illégal, bien sûr. Juste une fine lecture des failles… et de l’opportunisme algorithmique.
Si le SEO avait vraiment rendu l’âme, on ne verrait pas autant de vendeurs de liens, de scrapers, de spinneurs, de scripts d’automatisation pour publier à la chaîne. Ce n’est pas la fin du SEO, c’est sa face souterraine qui reste bien active — et parfois, terriblement efficace.
À propos du « game » et du discours de la fin du métier
Laurent Bourrelly, figure bien connue du SEO francophone, a souvent su mettre les pieds dans le plat. Dans une de ses vidéos, désormais indisponible, il évoquait la fin du métier de référenceur à travers l’exemple emblématique de la requête “assurance auto” — un terrain de jeu ultra-compétitif, réservé à ceux qui disposent d’un budget et d’une stratégie de guerre. Sur ce point, on ne peut qu’être d’accord : vendre une prestation SEO à 400 € par mois sur ce type de requête, c’est de l’escroquerie pure et simple. Mais réduire le SEO à cette caricature, c’est nier toute une partie de la réalité du terrain. Ce n’est pas parce que certaines requêtes sont verrouillées que le métier dans son ensemble est obsolète. Le référencement naturel, ce n’est pas uniquement une histoire de gros mots-clés et de sites mastodontes. C’est aussi — et surtout — du positionnement local, de la longue traîne, de la présence digitale pour des artisans, commerçants, PME, professions libérales… Des gens qui n’aspirent pas à dominer les SERP mondiales, mais simplement à être trouvés quand un client cherche un service dans leur quartier, leur ville, leur région. Et ça, c’est du concret, du mesurable, du rentable.
Le SEO ne meurt pas parce que le top 3 sur « rachat crédit » est inaccessible. Il vit, justement, dans toutes ces stratégies pensées pour des objectifs réalistes : attirer du trafic qualifié, apparaître sur les bons mots-clés, convertir sans paillettes. Ce n’est pas un terrain de prestige, c’est un levier économique. Et dans ce cadre, non seulement le métier de référenceur n’est pas mort, mais il est souvent salvateur. Sans accompagnement, nombre de structures locales seraient aujourd’hui condamnées à l’invisibilité numérique, noyées dans le bruit de fond digital. Ce qui devrait mourir, en revanche — et là aussi, on rejoint Bourrelly —, ce sont ces prestations opaques et abusives. Les forfaits SEO avec engagement d’un an, sans reporting digne de ce nom, les “garanties de positionnement” invérifiables, les promesses d’atteindre la première page Google sans même faire d’audit technique. Tout cela contribue à discréditer la profession. Le SEO n’est pas mort, mais certains vendeurs, eux, auraient bien besoin d’une reconversion.
La réalité, c’est que le métier de référenceur évolue. Il se recentre sur l’essentiel : la qualité, la stratégie, la transparence. Il devient plus spécialisé, plus technique, plus responsable aussi. Et c’est tant mieux. Ceux qui parlent de sa disparition confondent souvent la disparition de certaines illusions — ou de certains abus — avec la fin d’un métier. Mais un métier qui se professionnalise, qui s’affine, qui gagne en maturité… ce n’est pas un métier mourant. C’est un métier en bonne santé.
Le content marketing est-il une révolution ou juste une évidence ?
Dans l’écosystème SEO actuel, certains voudraient nous faire croire à de grandes révolutions. Le content marketing serait la nouvelle pierre angulaire. Le SEO ne serait plus ce qu’il était. En réalité ? On a presque envie de sourire. Parce que ce fameux “content marketing”, chez nous, cela fait bien longtemps qu’on le considère comme faisant partie intégrante du SEO. Ce n’est pas une nouveauté. C’est une évidence.
Alors oui, il est plus sexy de vendre du storytelling stratégique et de l’engagement émotionnel que de parler de balisage Hn et de maillage interne. Mais à la fin, tout cela sert un objectif commun : le positionnement. Et si un contenu bien pensé, structuré, pertinent et optimisé permet de mieux ranker, alors appelons cela du SEO, tout simplement. Peut-être que cela fait de nous des intégristes du référencement. Mais après tout, assumer sa vision, c’est aussi faire son métier.
Évidemment, il faut s’adapter. Le SEO old school façon “trois backlinks et une page mot-clé bourrée” a pris du plomb dans l’aile. Mais cela ne signifie pas que tout a changé. Une bonne structure de site reste une bonne structure. Une page bien rédigée, bien balisée, bien hiérarchisée, reste efficace. Ce n’est pas une mutation, c’est un raffinement. Et surtout, c’est un travail d’expert, qui ne s’improvise pas.
Alors non, le SEO n’est pas mort. Il est plus exigeant, plus subtil, mais il continue de vivre très bien dans toutes ses composantes — contenu, technique, netlinking. Et oui, même le fameux backlink reste un levier puissant, à condition de savoir s’en servir intelligemment. D’ailleurs, cela mériterait un débat à part entière : le backlink est-il mort ? Spoiler : non plus.
Et pour ceux qui veulent aller plus loin, on ne saurait trop recommander quelques saines lectures :
- Le site de Stéphane Briot : https://whyislife.fr/
- Le site de Laurent Bourrelly : http://www.laurentbourrelly.com/blog/
- Le site de Thomas Cubel : https://www.thomascubel.com/blog/
Salut Nicolas,
Ton point de vue se défend complètement, mais il faut bien savoir que si j’observe quelque chose en haut de la pyramide, cela va forcément descendre vers la base.
Alors, tu as sans doute le temps de voir niveau concurrence sur ta zone de chalandise, mais il n’empêche que la tendance est réelle.
En plus, même au niveau local, es tu certain que le SEO sur Google reste plus efficace que Instagram, FB Ads ou même Leboncoin ?
En fonction des thématiques, on peut avoir d’énormes surprises.
Pour en remettre une couche, au niveau local, tu ne crois pas que la recherche vocale est un enjeu majeur ?
Ce que je reproche aux SEO est de faire l’autruche. Même s’il reste encore des possibilités avec un objectif de Top 3 sur Google, la réalité du Search en général est gigantesque. Google version desktop n’est plus qu’un tout petit élément parmi une multitude d’autres vecteurs de visibilité.
Pourtant, j’entends toujours et encore exactement les mêmes rengaines qu’il y a 20 ans dans les discours SEO. Il n’y a rien qui a fondamentalement changé dans ce que disent les référenceurs, alors qu’Internet est en évolution rapide et constante. Ça n’a pas l’air de te choquer, mais bon je veux bien admettre que je suis sur une autre planète.
Salut Laurent (et merci pour ton passage ici) ;),
Non non, nous sommes bien sur la même planète rassure-toi ;). Je suis d’accord, tout est histoire de thématiques et de projets de visibilité. Je te rejoins aussi complètement sur la recherche vocale, qui est un enjeu plus que majeur et on ne peut plus se limiter au desktop (ni même à Google dans certains secteurs d’activité), simplement, tout cela entre pour moi (je pense que l’ami Xavier va confirmer) dans le giron du SEO également.
Et si la réalité du search est aujourd’hui beaucoup plus grande, la réalité du SEO « pur et dur » (opti structurelle, maillage interne, BL) continue toujours d’exister, simplement effectivement elle demande de plus en plus d’être accompagnée par tous les autres leviers et autres optimisations que vous évoquez nous sommes d’accord.
Au plaisir !
Hello hello, merci Nicolas pour ton article et merci Laurent pour ton com,
Dans la vidéo de Laurent, je souscris à 100% à l’idée exprimée sur le search. 100% d’accord sur le principe que le search est un point cardinal de l’économie !! (si je ne m’en étais pas aperçu il y a quelques années en aidant un tas de boîtes à se lancer, je ne ferais pas ce métier) Et il s’exprime de bien des façons en dehors de Google même, oh que oui (rappelons que Google ici, d’autres modèles ailleurs). De même, la concurrence soulignée sur des requêtes comme assurance auto montre bien les limites du seul SEO.
Là où je te rejoins complètement Nicolas, c’est dans l’approche métier (et ce n’est pas pour rien 😉 ) ; Fondamentalement capter l’intention est juste un vrai plaisir de webmarketeur car c’est efficace. Je crois fondamentalement que pour tout business il faut se donner toutes les chances de leviers et que se limiter au SEO est juste insuffisant, <strong>mais nécessaire à défaut de suffisant</strong> 🙂 (Je crois que c’est <a href= »https://www.linkedin.com/in/yannlemortreferencementseo/ target= »blank » rel= »nofollow »>Yann Lemort</a> qui avait sorti ça une fois, je me suis senti moins con ensuite).
Aussi, au-delà de la polémique à laquelle personne ne répond sur la mort du SEO (de mon point de vue), je voudrais exprimer ceci : utiliser tous les canaux du search dans Google et ailleurs me va bien, d’autant que l’expression d’un besoin, c’est du pain béni (Je vois bien dans la vidéo de Laurent son approche sur Instagram et je me suis marré en pensant la même chose : « je veux bien que l’on fasse du business là-dessus mais je le pose où le lien ? »).
Blague à part, je reviens maintenant sur le sujet en estimant à la manière de Thomas dans sa vidéo que l’on a intérêt même si l’on est pas bon à tester les autres leviers. Une base très moderne dans la compréhension des business aujourd’hui et de toute manière en adéquation avec l’esprit du SEO : Je teste.
Les référenceurs sont probablement des spécialistes en webmarketing qui avaient capté assez tôt les grands changements de modes de consommation : Pensons à l’inbound et activons tous les leviers mais observons ce que fait chaque spécialiste dans son domaine et chaque intervenant au milieu des autres. J’ai le sentiment que les référenceurs sont sollicités un peu plus aujourd’hui comme référents sur les projets, enfin on le ressent comme ça ici. Et je pense que cela va s’accélérer d’où la nécessité de comprendre les enjeux globaux pour chaque SEO, de comprendre comment ça tourne Instagram, l’e-mailing, le spot télé… C’est certain mais aussi de ne pas oublier les fondamentaux de la spécialité 😉
Enfin les plateformes évoluant (quid de Facebook vis-à-vis des marques en cette fin 2017 ?), il ne faut pas laisser tomber Google plus qu’une autre et penser trois tiers on est d’accord.
Hello,
Le SEO ne peut pas mourir, de sa nature même. Pas de SEO, pas de site. Je m’explique, le SEO commence pose ses « papattes » sur une page, au premier mot, au premier caractère posé. Une page avec un « score SEO » de 0%, pour moi, c’est une page vide (contenu et code) sans backlink, sans lien. Bref, une page que Google ne peut pas trouver et indexer. Une page en noindex doit quand même avoir une influence sur le classement d’une autre page (s’il y a lien, il y a). Le SEO, les gens en font malgré eux (sauf que ceux et celles qui le savent). Les gens feront toujours du SEO. Cela dit comme beaucoup de domaines sur le web, le SEO n’est pas une science exacte. Il pourra le devenir que quand on connaîtra tous les critères que Google mise en place pour classer une page. On sait qu’il y en plus de 200. Le mieux est de forger sa propre expérience sur l’optimisation en matière de référencement et continuer à faire de la veille pour rester à la page et s’adapter. De cette manières les meilleurs experts resteront. Quant au marketing, pour lui aussi cela devient difficile. De plus, le SEO et le marketing se marchent dessus mais peuvent se compléter pour encore de meilleurs résultats au niveau ROI. J’ai l’impression, plus les gens novices ou initiés essaient d’en faire, moins ils développent une e-réputation « humaine ». J’ai peut être une mauvaise vision du marketing mais ça me soûle de voir des webmarketeurs dans tous les domaines qui se décarcassent à pondre des newsletters et qui flinguent leur réputation en nous envoyant des mails tous les jours sous prétexte qu’ils nous ont donné un livre gratuit en échange. Bon, le marketing ne se limite pas à cela. Ouf. Pour moi, cette méthode n’est plus aussi efficace qu’avant même couplé à l’Adwords (je ne clique jamais sachant Google se fiche parfois de l’identité des sites clients dans les pubs : attention au phishing avec l’Adwords) ou Facebook Ads. Perso, pour moi, le SEO sera en danger quand on aura craquer les algos de Google. Ce qui est impossible car ils sont en évolution constante. Qui sait si un jour, les dirigeant ne seront pas dépassés par leurs propres algos, (si ce n’est pas le cas). Je sais bien qu’il y a des humains comme garde-fous mais jusqu’à quand. Ca y est je vais bientôt parler de singularité technologique et être hors sujet. 🙂 Le SEO est un outil comme un autre, à ne pas négliger pour communiquer. Un peu comme le blog est un outil (une partie) de votre site et non un site en lui-même.
Le chemin est long du projet à la chose
(Molière)
Salut Nicolas,
Merci pour cet article très enrichissant pour un marketeur comme moi qui pour survie grâce au SEO. Cependant, il est vrai que tout miser sur le SEO est très risque dans sa stratégie marketing. De plus, tout le monde évolue pourquoi le SEo n évoluerait pas lui aussi surtout quand les acteurs comme Facebook et d autres nous permettent d atteindre nos objectifs plus rapidement même, il faut payer. En créant du contenu, cela me prends du temps donc cela me coûte aussi surtout que le résultat n est pas garanti.
Enfin c est mon avis et je ne parlerai pas de reconnaissance vocale c est encore loin je pense, on a le temps de s adapter.
Thierry, oui le contenu c’est du temps, oui faire du storytelling avec finesse est un métier (je ne parle pas de SEO à cet instant). Mais oui aussi la propriété d’un contenu permet de se projeter sur les plateformes qui fonctionnent (aujourd’hui et demain). Et il est possible que les annonceurs et éditeurs se désintéressent de Google un jour, possible oui mais à ce jour peu probable; Et si Ecosa ou Qwant sont la norme, c’est pareil. Payer oui payer bien sûr mais un exemple avec Facebook : Le reach souffre, l’alternative que nous avons tous ici décelé je suis sûr, c’est le remarketing sur Facebook. Ce que c’est sympathique de réengager des internautes qui passent 30 secondes tous les 3/4 d’heures sur leur appli Facebook alors que ces mêmes internautes ont visité ton site avant, sur la bonne page par le moteur : Je chope l’intention en un temps et la suggestion dans l’autre. Ce qui montre bien que le SEO ne se joue pas seulement sur la recherche d’expressions clés à peu près injouables comme Assurance auto. Enfin il n’est pas vain d’avoir des contenus car probablement, à la manière dont se joue actuellement la neutralité du Web aux Etats-Unis, certains contents seront (possiblement) purement et simplement monnayés sans pub.
Sébastien, en effet, le SEO ne peut pas mourir puisque la réponse au search peut se faire ailleurs que sur Google. Je ne dirais pas tout à fait que le terme adéquat est mutation comme Thomas , je parlerais plus volontiers de SEO protéiforme.