Le logo, c’est finalement ce supplément d’âme nécessaire à une bonne communication, qu’elle soit digitale ou non. En règle général, lorsque l’on nous demande la réalisation de celui-ci, c’est avant tout parce que l’on démarre son entreprise. Créer un logo génial, c’est possible mais finalement cela correspond à quoi ? Petites précisions quant aux attentes dans la conception d’un logo, de la création de votre site à la mise en avant sur les affichages publicitaires classiques.
Un logo génial, c’est d’abord quelque chose d’authentique qui symbolise vos valeurs et qui s’efface au besoin
Prendre en compte la dimension sectorielle de votre entreprise s’avère nécessaire. Mais au-delà, on s’aperçoit que certains logos donnent un caractère plus identitaire, plus impactant. En changer en devient presque impossible. Lorsque vous regardez le Bibendum de Michelin, vous savez parfaitement à quoi il correspond. Cette démarche “impactante” se traduit par son usage sur tout support de communication.
Plus fort encore, les lignes gourmandes de Mac Donald. Avez-vous noté les campagnes de communication sur différents supports qui oublient simplement de mentionner le logo ? Celui-ci se confond simplement dans la suggestion car la charte graphique dépasse en elle-même la nécessité de mettre en avant le symbole. De la même manière, Mac Donald avait ces derniers temps tenté une approche plus bio, plus naturelle avec l’introduction du vert et la suppression de son icône Ronald.
Bon, vous démarrez, choisissez donc la simplicité pour un usage multi-device !
Dialoguez avec votre infographiste !
Pour le concevoir, échangez avec votre entourage mais aussi des professionnels. Récemment, un créateur est venu nous voir avec un logo patinant dans toutes les couleurs. L’arc-en-ciel est en soi problématique dans son usage. De vrais échanges, un questionnaire d’enquête avec le designer permet d’éviter les erreurs. De même, il faut avoir une certaine connaissance de l’environnement hors frontière si votre marque a pour but d’être visible au-delà du territoire. Seuls les échanges et les propositions (généralement au nombre de trois) permettent d’assurer la création d’un logo pérenne à défaut d’être génial.
Un petit truc : faites une photocopie de votre logo pour voir si cela ne bave pas, si la tenue escomptée reste lorsque ce dernier est malmené. Arrive-t-on toujours à vous identifier ?
Penchez-vous sur l’utilité d’un slogan
Le slogan, on le traîne également le long de la vie du logo et donc le plus souvent la vie de l’entreprise. Son utilité est simple: il permet de décrire un concept, une idée qu’il apparaît comme difficile de mettre en avant graphiquement. Un slogan, c’est ce que vous ne pouvez traduire graphiquement mais qui doit se retenir facilement. Intégré ou non au logo, faisons participer le slogan lors de la conception.
Pensez à insérer un slogan quitte à le retirer ensuite !
Pensez à l’usage numérique de votre logo et à son impact psychologique
En UX design, on sait que plusieurs aspects autres que visuels sont impactants ; Le caractère sonore d’un nom, son toucher (!!) , audibilité d’un slogan, c’est finalement un peut comme choisir un nom de domaine. Si l’on s’intéresse au visuel, plusieurs théories ont vue le jour au siècle dernier et on peut ainsi se référer aux lois du Gestalt que lon retrouve partout dans notre environnement, comme sur les panneaux de signalisation que vous ne loupez pas 🙂 :
La loi de la bonne forme : loi principale dont les autres découlent : un ensemble de parties informe (comme des groupements aléatoires de points) tend à être perçu d’abord (automatiquement) comme une forme, cette forme se veut simple, symétrique, stable, en somme une bonne forme.
La loi de bonne continuité : des points rapprochés tendent à représenter des formes lorsqu’ils sont perçus, nous les percevons d’abord dans une continuité, comme des prolongements les uns par rapport aux autres.
La loi de la proximité : nous regroupons les points d’abord les plus proches les uns des autres.
La loi de similitude : si la distance ne permet pas de regrouper les points, nous nous attacherons ensuite à repérer les plus similaires entre eux pour percevoir une forme.
La loi de destin commun : des parties en mouvement ayant la même trajectoire sont perçues comme faisant partie de la même forme.
La loi de clôture : une forme fermée est plus facilement identifiée comme une figure (ou comme une forme) qu’une forme ouverte.
Dites-vous que votre logo passera sur mobile et en 4×3 sur les panneaux d’affichage !
Interpellez vos futures communautés d’entreprise
Plutôt que de partir tête baissée vers un logo qui n’a pour but que de vous plaire, pensez plus large et songez aux futurs ambassadeurs de votre entreprise. Partager une image de marque, c’est se reconnaître en elle (la question des valeurs évoquée plus haut tellement chérie dans l’inbound marketing). Couleurs, mais aussi formes doivent correspondre le plus possible aux attentes des consommateurs.
Faites des tests auprès de clients potentiels, votre entourage n’est pas toujours objectif !
S’assurer d’avoir un logo vectorisé
Que de difficultés auxquelles vous vous heurtez si votre logo n’est pas vectorisé. “Plus grand” ou “plus petit”, il doit toujours avoir la même tenue. C’est pour cela que votre graphiste doit le réaliser en .svg Le vectoriel permet à quiconque agissant sur votre communication d’utiliser tout le potentiel de celui-ci. D’ailleurs, acheter un logo auprès d’un graphiste implique celui-ci vous remette un format de ce type. A défaut, fuyez.
Pensez également à la propriété et à l’usage de ce dernier.
Pour qu’il soit génial, mon logo n’est pas acheté sur une plateforme
A de nombreuses reprises, nous voyons défiler des logos inspirés plus ou moins légalement de conceptions faites sur des plateformes. Oui, c’est facile de récupérer du contenu sur une banque d’image et de le mettre à d’autres sauces, mais c’est le plus souvent illégal et lorsque cela ne l’est pas, cela manque sérieusement d’originalité et d’authenticité.
Demandez quelque chose d’unique et assurez-vous que cela le soit !