Le nom de domaine que vous souhaitez choisir pour votre site Internet, c’est un peu comme un logo ou le nom de votre entreprise, cela vous engage pour de longues années. En se bonifiant avec le temps, ce dernier peut devenir même plus critique à changer que bon nombre d’autres aspects en communication. Il s’agit donc de prendre le temps de la réflexion d’autant qu’il existe des milliers de possibilités. Voici dix conseils que nous vous donnons pour bien choisir :
- Choisir le nom de l’entreprise ?
- Prendre un domaine avec et sans tirets
- Utiliser un EMD
- Choisir un domaine expiré
- Prendre la bonne extension
- Éviter les chiffres
- Consulter les réseaux sociaux
- Ne pas se focaliser sur le prix
- Les extensions supplémentaires
- Éviter d’acheter pour de mauvaises raisons
- Conclusion
1. Si possible, choisissez votre nom de société
Cela paraît évident, mais pour des raisons de référencement naturel ou de communication off-site, on peut choisir un autre nom. Ainsi, si l’intitulé de la société ou de l’entreprise se décline en de nombreux mots (il est bien de penser message court en communication), on aura tendance a choisir quelque chose de plus simple. Un nom de domaine court est l’assurance de simplifier par la suite l’exploitation de sa marque. Court, c’est par exemple trois syllabes. Si vous choisissez le nom de votre société, pensez à la prononciation, est-ce audible et compréhensible ? Faites des tests avec votre entourage. Bon, si vous avez la possibilité aujourd’hui d’acheter nike.fun pour la modique somme de 656,99 €, cela représente toutefois logiquement un risque, vous vous doutez bien.
2. Avec ou sans tirets
Bon, plusieurs mots dans un nom nom de domaine, c’est un petit peu mieux avec des tirets d’un point de vue référencement. Mais ça claque moins lorsque vous vous rendez compte que vous devez l’épeler ; De ce fait, deux solutions : ou vous oubliez les tirets (et franchement, ce n’est pas très dramatique, ou vous prenez les tirets pour votre site et communiquez ailleurs sur le sans tirets que vous redirigez).
Profitons-en pour rappeler ici que les caractères spéciaux ne fonctionnent pas : chiffres, lettres et “tiret du 6” uniquement. Possible de mettre des accents mais évitez même si c’est possible et non pénalisant du point de vue du référencement. Vous aurez des problèmes d’affichage dans les barres de navigateurs entre autres surprises.
3. Mettre du mot clef dans son nom de domaine
Oui. Mais cela ne fait pas tout, surtout pas. Il existe bien sûr un filtre appelé EMD que Google a mis en place pour théoriquement sanctionner les “Exact Match Domain”. Comprenez, les noms de domaines comprenant les mots clés de votre activité. En pratique ,on s’aperçoit que leur usage est plus aisé si le nom de la société est le même.
Maintenant, pensez court toujours, rajouter un mot clé derrière votre marque par exemple, c’est peut-être la dernière chose qu’il faut regarder sur le plan du référencement naturel et des espoirs que vous fondez sur l’achat de votre domaine en ce sens. Il n’y pas que le SEO, il y a aussi les mails que vous allez associer, la communication dans les autres médias, etc. Choisissez le logique mais aussi l’originalité et l’authenticité de votre marque. Laissez les mots clefs ailleurs (d’ailleurs pensez requête plutôt que mot clé). Si vous en trouvez un dans vos recherches, exploitez-le autrement au besoin.
4. Reprendre un domaine expiré, un réflexe préalable
Oui. Un nom de domaine qui a vécu, parfois ça se trouve. Il est possible par exemple de rechercher des liens morts sur des sites influents. Cela s’achète aussi parfois bien plus cher. Une analyse de ce qui pointe dessus avec un outil comme Majestic SEO s’impose et si vous voyez du trust et surtout du topical trust flow cohérent avec votre activité, cela peut être un véritable poids à mettre dans la balance. Profitez dès le début d’un peu de popularité ! De notre point de vue, cela s’étudie. Pas de précipitation d’autant que si vous tombez sur une perle qui vous semble rare, posez-vous la question de savoir pourquoi vous la trouvez.
5. Choisissez une extension en ayant une réflexion sur votre marché
L’extension, c’est le .com, . fr , le .net, le .paris ou tout autre domaine de premier et de deuxième niveau. Pour plus d’information, consulter notre article définissant le nom de domaine. Si vous envisagez une évolution multilingue du site, c’est toujours intéressant d’utiliser les extensions nationales mais fondamentalement, un générique (.net, .com, .org) quel qu’il soit va très bien et cela n’a pas d’impact en SEO. Tout juste, aurez-vous une précision demandée dans Google Search Console. Toutefois, vous êtes frontalier de la Belgique 😉 ou avez envie de cibler le marché du plat pays ? Si vous visez un marché belge, pensez à exploiter le .be en plus d’un .fr ; ces deux derniers facilitent la compréhension du marché que vous ciblez, un utilisateur voit ces choses.
De la même manière, vous vous doutez bien qu’il faut prendre attention à la signification et au sens des mots que vous pourriez employer à l’étranger.
6. Les chiffres, bof bof
Si nous disons “huit”, vous l’écrivez comment ? “huit” ou “8” ? Un test est nécessaire à l’oral. Comme les tirets, on a un petit problème avec les chiffres. Être créatif, cela peut avoir des circonstances ennuyeuses sur le long terme du genre : “ça s’écrit comme ça”. : On évite ainsi si possible les jeux de mots même si cela semble amusant. Il faut de l’impact visuel, de la notoriété surtout ; et même un point focal pour ne pas écrire quilouetout !
7. Allez voir les réseaux sociaux absolument !
Aujourd’hui, les adresses se multiplient également dans les plate-formes sociales. Ce serait dommage de prendre un nom et d’avoir une marque qui reprend les mêmes termes dans une page Facebook. Ce n’est pas insurmontable mais c’est toujours une petite déception. Pareil pour Twitter et Linkedin. En plus, flâner dans un temps imparti dessus vous donnera des idées.
8. Si vous savez où héberger votre site, achetez au même endroit
Il est possible d’acheter des noms de domaine à tous prix. Il est possible aussi de les exploiter partout. Pour les quelques centimes/euros de différence entre les registrars, simplifiez-vous les associations si vous prenez des hébergements mutualisés. D’ailleurs souvent, vous bénéficiez de réductions supplémentaires en achetant les deux en même temps. Choisissez simplement des hébergeurs sérieux. Le reste est perte de temps.
9. Pensez à acheter des extensions supplémentaires
Résumons: si vous avez de la notoriété, vous risquez de faire des jaloux, voire même faire l’objet d’usurpation de petits malins. C’est là qu’il vous faudra avoir vos noms avec et sans tirets mais également avec d’autres extensions. Comme il en en existe de nombreuses, privilégiez les les plus connues (les bureaux d’enregistrement proposent souvent des packs). Pour les ndm de marque, comme vu plus haut, les choix s’amenuisent du fait du besoin de protéger ces dernières.
10. Laissez tomber les extensions trop chères, souvent une mauvaise raison
Avec les nouvelles extensions, les “NGTLD”, outre le fait d’avoir vu fleurir des faux sites dédiés au phishing, ou aux bidouillages en toutes sortes, on a vu surtout fleurir des prix parfois exorbitants. Sachez qu’il n’y a pas d’impact autre que commercial à bénéficier d’un .paris (et cela se discute). Il n’y a dans cet exemple aucune prime au référencement local.
Parce qu’un nom de domaine acquis est à la fois une promesse, un challenge (récupérer à temps un nom de domaine qui expire…), on voit tout et n’importe quoi en termes de prix. Pas de prime au référencement hors point 4 et sous conditions !
Conclusion sur la façon de choisir un nom de domaine
Prenez le temps de choisir, évoquez le avec le plus de personnes possibles (mais des proches principalement), n’oubliez pas que vous vous engagez sur du long terme. Bien sûr, il est toujours possible de changer, mais cela peut s’avérer coûteux. Soyez simple dans la mesure du possible et pensez au côté “claquant” de la prononciation, prenez le temps nécessaire. Inventer est possible, regardez dans le digital : Twitter (invention) Slack (ça claque mais dans le suggest 🙂 ) !
Et vous, le nom de domaine, vous le choisissez comment ?
Bonjour, j’ai un site qui correspond à mon pseudo sur le net depuis plusieurs années, j’ai acheté récemment mon nom de famille comme domaine en .com
Mes domaines avec mon pseudo en .info et .fr sont assez âgés maintenant (plus de 10 ans sur le web), est-ce qu’il n’y a pas un risque au niveau SEO à tout rediriger et faire le contenu sur le nouveau .com ? J’ai lu parfois que l’âge du nom de domaine compte pour le SEO.
Cela vous semble une bonne idée d’aller sur le nomdefamille.com au lieu de pseudo.info ou pseudo.fr ?
Bonjour Pierre, Merci pour votre question. je vais essayer d’être exhaustif dans la réponse : Par défaut, je dois vraiment trouver des raisons motivantes à changer le domaine d’un site. L’ancienneté du domaine est clairement un critère SEO.
Toutefois, en fonction des cas, il est possible qu’on soit contraint au changement : spam, blacklistage, negative SEO,etc. Au cas par cas.
Pour un domaine de 10 ans, cela paraît donc motivant de le garder d’autant qu’il bénéficie probablement d’une certaine popularité (qualité et nombre de backlinks). Surtout que Google le connaît… Et les redirections de backlinks sont : 1) parfois difficile à repérer et opérer 2) réductrice de trust flow.
Sur l’extension (.fr/.com), mis à part pour des raisons propres à un marché cible (le .ch est plus lisible pour des internautes suisses par exemple), cela n’a pas d’impact direct en termes de référencement. N’importe quelle extension permet un positionnement de site web.
Merci pour l’article, je cherchais justement des informations plus précises sur ce sujet.