Un nom de domaine, c’est quoi, ça marche comment ?

Par Xavier Deloffre

On choisit souvent des noms de domaines sans vraiment savoir vers quoi l’on s’engage. Prenons donc le temps ici de comprendre ce qu’est un nom de domaine avant même de commencer à réfléchir à son choix. Explications sur l’origine, les différences, comment il va être utilisé d’un point de vue technique.

Un nom de domaine, c’est quoi ? (Définition)

Quelle petite émotion personnelle lorsque vous achetez un nom de domaine pour la première fois. Ce petit bout d’Internet, ce fragment de territoire numérique que vous choisissez parmi des millions d’autres, c’est un peu comme donner un nom à votre entreprise, votre projet ou votre idée. Et comme dans le monde réel, une fois que ce nom est pris… il ne l’est plus pour les autres.

Premier arrivé, premier servi !

Mais concrètement, qu’est-ce qu’un nom de domaine ? Un nom de domaine (ou NDD, pour “nom de domaine désigné”) est une adresse lisible par l’humain qui correspond à une adresse IP (Internet Protocol) compréhensible par les machines. Il s’agit en quelque sorte d’un masque, d’un alias qui évite de devoir retenir une suite de chiffres comme 192.0.2.1. Ce rôle est assuré par un système mondial et hiérarchique : le DNS, ou Domain Name System.

Chaque nom de domaine est donc une chaîne de caractères unique, enregistrée dans une immense base de données répartie sur l’ensemble des serveurs DNS de la planète. Il est toujours composé de plusieurs segments séparés par des points :

  • Le nom principal : par exemple, “facemweb”
  • L’extension : par exemple, “.com” ou “.fr”

Origine et histoire des noms de domaine

Le système des noms de domaine a été inventé dans les années 1980 pour simplifier la navigation sur le réseau Internet, alors balbutiant. C’est précisément en 1983 que le DNS voit le jour sous l’impulsion de Paul Mockapetris, chercheur chez USC/ISI (University of Southern California / Information Sciences Institute).

Avant le DNS, toutes les correspondances entre noms et adresses IP étaient enregistrées dans un unique fichier texte appelé HOSTS.TXT, maintenu manuellement et partagé par tous les utilisateurs du réseau ARPANET (l’ancêtre d’Internet). Imaginez la galère ! En 1985, les premiers domaines de premier niveau (TLD) furent officiellement créés, dont :

  • .com pour les entreprises commerciales
  • .org pour les organisations
  • .edu pour les établissements éducatifs américains
  • .net pour les fournisseurs réseau

Le tout premier nom de domaine enregistré de l’histoire fut symbolics.com en mars 1985, appartenant à une entreprise américaine de matériel informatique.

Fonctionnement et gestion d’un nom de domaine

En pratique, acheter un nom de domaine revient à en louer l’usage pour une période déterminée (souvent un an, renouvelable). Vous le faites via un bureau d’enregistrement, ou “registrar”, qui agit comme intermédiaire entre vous et l’autorité en charge du TLD concerné.

Par exemple, pour le .fr, cette autorité est l’AFNIC (Association française pour le nommage Internet en coopération), qui gère la base de données officielle des noms de domaine français.

Le registrar vous fournit souvent :

  • Un accès à un tableau de bord ou back-office (pour gérer vos DNS, vos contacts, vos redirections…)
  • Un système d’alerte avant expiration
  • Un service de gestion des contacts techniques et administratifs
  • Un support de résolution DNS (indispensable pour les emails, les sous-domaines, les redirections, etc.)

Exemple de registrar populaire : OVH, qui permet d’enregistrer des domaines en .fr, .com, .eu, et des centaines d’autres extensions.

Le DNS : cerveau du système

Le Domain Name System est un système hiérarchique et décentralisé qui permet de traduire un nom de domaine en adresse IP (et vice versa). Il repose sur plusieurs types de serveurs :

  • Serveurs racine : ils orientent les requêtes vers les serveurs des TLD (.com, .org, .fr, etc.).
  • Serveurs de TLD : ils redirigent vers les serveurs de noms de domaine spécifiques.
  • Serveurs de noms autoritatifs : ils donnent la réponse finale avec l’adresse IP du site.

À chaque fois qu’un utilisateur saisit une URL comme facemweb.com dans son navigateur, une requête DNS est lancée pour “résoudre” le nom et retrouver l’adresse IP à interroger.

Enregistrement et renouvellement : attention aux dates !

Un nom de domaine n’est jamais acheté pour toujours. Il est seulement loué pour une durée déterminée, généralement entre 1 et 10 ans. Si vous oubliez de le renouveler, il peut :

  • Être désactivé et votre site devient inaccessible,
  • Passer en période de grâce (30 à 60 jours selon les registrars),
  • Être remis sur le marché et potentiellement racheté par un tiers.

Certains noms de domaines expirés avec un historique fort peuvent être la cible d’opérations de cybersquatting ou de “domain sniping”. D’où l’importance de les sécuriser, notamment via le verrouillage (Domain Lock).

Qui possède quoi ? Les bases WHOIS

Chaque domaine enregistré est accompagné d’un ensemble de données de contact techniques, administratives et de facturation. Ces informations sont stockées dans la base WHOIS publique (à moins d’être masquées avec un service de protection de la vie privée).

Les données WHOIS incluent :

  • Le nom du propriétaire (personne physique ou morale)
  • Le registrar ayant enregistré le domaine
  • La date d’enregistrement et d’expiration
  • Les serveurs DNS associés

Depuis le RGPD de 2018, de nombreuses informations WHOIS ont été masquées pour les particuliers européens.

Un nom de domaine, c’est bien plus qu’une simple adresse web. C’est une brique fondamentale de votre identité numérique. Il vous représente, vous rend visible et peut même constituer un actif stratégique. Dans un monde où la présence en ligne est vitale, choisir, gérer et protéger son nom de domaine est une démarche essentielle.

Un bon nom de domaine est court, mémorable, sans tirets multiples, sans accents, et idéalement proche du nom de votre entreprise ou projet.

Décortiquer un domaine pour mieux comprendre

Un nom de domaine est plus qu’une simple adresse Web : c’est un identifiant logique qui permet de retrouver facilement un serveur sur Internet, sans devoir mémoriser une adresse IP. Son rôle est essentiel dans l’architecture du Web tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Techniquement, il agit comme une interface entre l’utilisateur et l’infrastructure d’hébergement. Il traduit une suite de chiffres (IPv4 ou IPv6) en une forme lisible et mémorisable, tout en permettant un accès structuré et hiérarchisé à différentes sections d’un site ou réseau.

Un nom de domaine est lu de droite à gauche, avec une structure hiérarchique qui commence par le domaine de premier niveau (ex. : .com, .fr) jusqu’au sous-domaine (ex. : blog.monsite.com), en passant par le nom principal (ex. : monsite).

Voici une explication détaillée sous forme de tableau :

Composant Fonction et explication technique
http C’est le protocole de communication. HTTP (HyperText Transfer Protocol) permet le transfert de fichiers (HTML, CSS, JS, etc.) entre un navigateur et un serveur web. En HTTPS (version sécurisée), les échanges sont cryptés via TLS/SSL.
:// Ces deux caractères ne sont pas anodins : ils séparent le protocole de l’adresse du serveur. C’est un élément de syntaxe obligatoire dans une URL complète.
www Autrefois systématique, ce préfixe désignait explicitement le sous-domaine du Web. Aujourd’hui, il est souvent redirigé vers la version « nue » du domaine (ex. : monsite.com), mais il peut être utilisé différemment si nécessaire.
facemweb C’est le nom principal du domaine, aussi appelé SLD (Second-Level Domain). Il est choisi par le propriétaire et est unique pour chaque extension de premier niveau. C’est généralement le nom de marque, d’entreprise ou de projet.
.com Appelé Top-Level Domain (TLD), il s’agit de l’extension du domaine. Elle peut être générique (.com, .net), géographique (.fr, .ca) ou spécialisée (.tech, .agency).
wordpress.facemweb.com Ici, wordpress est un sous-domaine. Il permet de séparer une section spécifique d’un site (par exemple un blog ou un espace client). Chaque sous-domaine peut pointer vers un serveur ou une application différente.
facemweb.com/blog /blog est un chemin d’URL menant à une ressource spécifique sur le serveur (dans ce cas, un répertoire ou une page). Il s’agit d’une requête côté serveur pour localiser un fichier ou un rendu dynamique.
Adresse IP Le nom de domaine masque une adresse IP (IPv4 : 192.168.1.1 ou IPv6 : 2001:db8::ff00:42:8329). Cette IP est attribuée à un serveur hébergeant les ressources du site web. Elle est traduite automatiquement par le DNS.
DNS Le Domain Name System permet de traduire le nom de domaine en adresse IP. Lorsque vous tapez facemweb.com dans votre navigateur, c’est le DNS qui localise le bon serveur correspondant à ce domaine.
TTL (Time To Live) Ce paramètre dans les enregistrements DNS définit combien de temps une réponse peut être conservée en cache. Plus le TTL est long, plus la propagation des changements DNS est lente (pratique à optimiser).
Zone DNS La zone DNS est l’espace de configuration rattachée à votre nom de domaine. Elle contient les enregistrements comme A, AAAA (pour les IPs), MX (pour les emails), CNAME, TXT (notamment pour SPF et DKIM).
Registrar Il s’agit du bureau d’enregistrement auprès duquel vous achetez ou renouvelez votre nom de domaine. Exemples : OVH, Gandi, Ionos. Ils sont accrédités par des autorités comme l’ICANN ou l’AFNIC (en France pour le .fr).
WHOIS Base de données publique permettant de connaître les informations de propriété d’un domaine : date de création, date d’expiration, propriétaire, registrar, etc. Le WHOIS peut être anonymisé selon le TLD.

Grâce à cette lecture décomposée, vous pouvez mieux comprendre pourquoi chaque élément du domaine a un rôle précis, technique ou stratégique. À l’heure où chaque projet Web débute par un nom de domaine, mieux vaut savoir à quoi on touche avant de cliquer sur “valider” !

Qu’en est-il des WWW. ?

Ah, les trois lettres mythiques du début d’Internet : www. ! Elles font partie de l’ADN visuel du Web depuis ses premiers balbutiements dans les années 1990. À l’époque, lorsque Tim Berners-Lee pose les bases du World Wide Web au CERN, le préfixe www était utilisé comme convention pour identifier un service web sur un serveur, au même titre que ftp. pour le FTP ou mail. pour un serveur de messagerie.

Techniquement, www est un sous-domaine comme un autre. Il ne s’agit donc pas d’une obligation mais bien d’un choix de configuration. En d’autres termes, www.monsite.com et monsite.com peuvent théoriquement pointer vers deux contenus complètement différents si on ne fait rien pour les harmoniser.

Et c’est là que le bât blesse : du point de vue des moteurs de recherche, si les deux versions du domaine renvoient à deux pages différentes sans redirection, Google considérera qu’il s’agit de deux sites distincts. Vous entrez alors dans la zone grise du duplicate content (contenu dupliqué), ce qui peut pénaliser le référencement de vos pages.

Il est donc essentiel de choisir une version canonique de votre nom de domaine (avec ou sans www) et de rediriger l’autre vers celle-ci. Ce choix est totalement libre : aujourd’hui, de nombreuses startups ou agences font le choix de l’URL « nue » sans les www, jugée plus courte, plus moderne et plus lisible.

Voici comment procéder avec une règle de réécriture sur un serveur Apache en utilisant le fichier .htaccess :

Rediriger vers les www :

Si vous souhaitez que toutes les URL sans www redirigent vers leur équivalent avec www, utilisez cette configuration :

RewriteEngine on
RewriteCond %{HTTP_HOST} ^mon-site-internet.fr$
RewriteRule ^(.*)$ http://www.mon-site-internet.fr/$1 [QSA,L,R=301]

Rediriger sans les www :

À l’inverse, si vous préférez une URL « nue » sans les www, ce code s’en chargera :

RewriteEngine on
RewriteCond %{HTTP_HOST} ^www.mon-site-internet.fr$
RewriteRule ^(.*)$ http://mon-site-internet.fr/$1 [QSA,L,R=301]

Impact SEO ?

En soi, Google ne favorise ni l’une ni l’autre version. Ce qui est important, c’est la cohérence : une seule version doit être indexée et accessible. La mise en place d’une redirection 301 permet d’indiquer aux moteurs quelle version est la bonne (la canonique) et de transmettre correctement le link juice (la valeur SEO des liens entrants).

Vous pouvez également spécifier cette version préférée dans la Search Console de Google, ce qui ajoute une couche de sécurité dans la gestion de l’indexation.

Et pour les certificats SSL ?

Avec l’avènement du HTTPS, il faut également penser à inclure toutes les variantes du domaine dans votre certificat SSL/TLS. Par exemple, un certificat standard couvrira souvent www.votresite.com mais pas automatiquement votresite.com, ou inversement. À vérifier selon votre hébergeur ou autorité de certification !

En résumé : le www est un héritage historique que vous pouvez embrasser ou délaisser. Ce qui compte, c’est d’en faire un choix stratégique, cohérent et techniquement bien ficelé.

Les 4 différents types de domaines de premier niveau

Le nom de domaine que vous utilisez au quotidien — que ce soit pour votre site personnel, votre entreprise ou une campagne marketing — repose sur une structure hiérarchique mise en place dès la naissance du DNS (Domain Name System) en 1983. Cette structure est organisée en plusieurs couches, et le niveau le plus élevé est ce que l’on appelle le Top-Level Domain ou TLD, en français : domaine de premier niveau.

On distingue aujourd’hui principalement quatre grandes catégories de TLD, toutes administrées ou supervisées par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l’organisme californien qui veille au bon fonctionnement des noms de domaine à l’échelle mondiale.

  • Les ccTLD (Country Code Top-Level Domains) : ce sont les extensions nationales attribuées aux pays, territoires ou régions. Elles sont composées de deux lettres et basées sur le code ISO 3166-1 alpha-2. Exemples :
    • .fr pour la France, géré par l’AFNIC depuis 1997,
    • .de pour l’Allemagne, .uk pour le Royaume-Uni, .us pour les États-Unis,
    • .re pour La Réunion ou .nc pour la Nouvelle-Calédonie, preuve que chaque collectivité peut avoir son extension.

    Il en existe environ 260, bien que certains soient peu utilisés ou réservés à des usages institutionnels.

  • Les gTLD (Generic Top-Level Domains) : ce sont les domaines génériques « historiques » nés dès les débuts d’Internet. Ils ont été créés à des fins spécifiques :
    • .com : commercial, le plus utilisé au monde (plus de 160 millions d’enregistrements en 2024),
    • .org : pour les organisations à but non lucratif,
    • .net : historiquement pour les infrastructures réseau,
    • .edu : réservé aux établissements éducatifs américains,
    • .gov : réservé au gouvernement des États-Unis.

    Ces extensions ont longtemps été privilégiées car elles jouissaient d’une meilleure réputation aux yeux des internautes et des moteurs de recherche. Elles sont ouvertes à l’enregistrement pour la plupart, sauf exceptions comme .edu ou .gov.

  • Les nTLD ou ngTLD (New Generic Top-Level Domains) : introduits en 2013 par l’ICANN après un long processus de candidature et de validation, ces domaines visent à diversifier l’offre d’extensions et permettre à de nouveaux acteurs d’entrer sur le marché. On les appelle souvent New gTLD ou extensions génériques modernes.
    • Exemples : .shop, .tech, .paris, .bzh, .hotel, .xyz, .dev
    • Ils permettent aux marques ou aux collectivités de renforcer leur identité numérique, comme .leclerc ou .sncf.

    Leur succès est toutefois mitigé : certaines extensions ont très bien fonctionné, d’autres peinent à convaincre, notamment en raison d’un manque de notoriété ou de confiance.

  • Les TLD de marque ou Brand TLD : ce sont des domaines de premier niveau spécifiquement déposés par des entreprises ou institutions afin de disposer de leur propre extension exclusive. C’est l’un des aboutissements du programme des nTLD de l’ICANN.
    • Exemples : .axa, .bnpparibas, .google, .canon,
    • Ces TLD ne sont pas ouverts au public et sont exclusivement réservés à l’entité qui les possède, créant ainsi une bulle de confiance autour de leurs services.

    Ils permettent une sécurité renforcée, un meilleur contrôle de la marque et une centralisation des services numériques. Leur usage reste néanmoins confidentiel et limité à quelques grandes structures internationales.

Combien en existe-t-il aujourd’hui ?

En 2024, on compte plus de 1 500 TLD actifs à travers le monde, dont environ :

  • +260 ccTLD (extensions pays)
  • +1200 gTLD et nTLD
  • Plusieurs dizaines de Brand TLD utilisés exclusivement par leurs propriétaires

Le marché des noms de domaine est devenu un véritable terrain d’innovation mais aussi de spéculation : certains noms de domaine en .com ou en .xyz se vendent à plusieurs centaines de milliers d’euros.

Si vous démarrez un projet, le choix de l’extension n’est donc pas anodin : il doit être cohérent avec votre audience, votre positionnement marketing et vos objectifs à long terme (géolocalisation, branding, SEO international…).

Conseil : pensez à réserver plusieurs extensions (.com, .fr, .net…) si vous voulez protéger votre marque ou éviter les cybersquatteurs !

Les domaines de deuxième niveau

Lorsqu’on parle de domaines de deuxième niveau, on désigne en réalité un niveau intermédiaire dans la hiérarchie du système de noms de domaine (DNS – Domain Name System). Ce niveau, appelé SLD, se situe directement sous le domaine de premier niveau (TLD). Il constitue la partie principale du nom de domaine que les internautes saisissent dans leur navigateur, souvent associé à une marque, une organisation ou un site web spécifique.

Par exemple, dans l’adresse wikipedia.org :

  • .org est le domaine de premier niveau (TLD),
  • wikipedia est le domaine de deuxième niveau (SLD).

Autre exemple classique : facemweb.fr, où facemweb est le domaine de deuxième niveau, et .fr est le ccTLD associé à la France.

Une structure à trois niveaux : cas des pays anglo-saxons

Dans certains pays, la structure des domaines est encore plus segmentée. On trouve des domaines de troisième niveau créés sous un domaine de second niveau standardisé :

  • example.co.uk : où .uk est le TLD, co est un SLD réservé aux entités commerciales, et example est le domaine de troisième niveau.
  • school.edu.au : domaine éducatif australien structuré en trois niveaux également.

Ces structures visent à mieux organiser le registre national et à réserver certaines sous-catégories à des types d’institutions précises. C’est particulièrement le cas au Royaume-Uni, en Australie, au Canada, en Afrique du Sud, ou encore en Nouvelle-Zélande.

Exemples de domaines réservés à des institutions

Certains Second-Level Domains sont réservés ou strictement régulés :

  • .gouv.fr : réservé aux institutions françaises. Exemple : justice.gouv.fr, education.gouv.fr.
  • .ac.uk : réservé aux universités britanniques (ac pour « academic »). Exemple : ox.ac.uk pour l’Université d’Oxford.
  • .gov.uk : pour les entités gouvernementales britanniques.
  • .edu : utilisé aux États-Unis, mais réservé aux établissements accrédités d’enseignement supérieur (géré par Educause).

Ces domaines de second niveau renforcent la fiabilité et l’authenticité des sites, notamment dans les domaines publics, éducatifs ou administratifs. Ils sont soumis à des contrôles d’attribution stricts et ne peuvent être enregistrés par le grand public.

Pourquoi est-ce important en SEO et en sécurité ?

  • En SEO : Le SLD porte le nom de votre marque ou de votre mot-clé principal. Il est visible dans les SERPs et contribue à la notoriété. Par exemple, avoir monavocat.fr ou cabinet-avocat.fr peut influer sur les clics organiques si bien utilisé.
  • En cybersécurité : de nombreuses attaques passent par des noms de domaines de second niveau trompeurs, comme google-security-check.com ou paiement-ameli.fr, tentant de reproduire des marques officielles.

Peut-on réserver un second-level domain générique ?

Oui, si le TLD le permet. Par exemple, dans .com, vous pouvez réserver votresite.com librement, tant qu’il n’est pas déjà pris. En revanche, les domaines de deuxième niveau comme co.uk sont gérés par des registres nationaux, qui imposent leurs propres règles.

Conclusion sur les SLD

Le domaine de second niveau est la partie la plus personnalisable d’un nom de domaine. Il définit votre identité numérique et joue un rôle central dans l’image de votre marque. Bien qu’il soit techniquement subordonné au TLD, c’est lui qui parle à vos visiteurs et à vos clients. Pensez-le comme votre enseigne numérique, la vitrine de votre projet en ligne.

Conseil : pour toute stratégie SEO ou de branding, sécurisez les variantes de votre SLD avec plusieurs TLD (.com, .net, .fr…) afin d’éviter l’usurpation ou les confusions de marque.

Xavier Deloffre

Xavier Deloffre

⇒ Fondateur de la société Facem Web à Arras, Lille (Hauts de France), je suis également blogueur et formateur en Web Marketing, Growth Hacking. Passionné de SEO d'abord (!), je fais des outils Web à disposition tout ce qui est possible dans la chasse aux SERPs afin de travailler la notoriété de nos clients.

3 Commentaires

  1. ArkeUp

    Bonjour,
    Merci pour cet article ! il est vrai que l’on ne doit pas négliger l’importance du nom de domaine. Elle ne se limite pas à un simple nom de site 🙂

  2. CWebmaster

    Excellent article.
    Et si on a déjà un nom de domaine qu’on veux rediriger à un autre similaire ou du même propriétaire, comment doit-on faire ?

  3. Xavier Deloffre

    Merci CWebmaster pour ce commentaire. Les registrars proposent (le plus souvent) des redirections visibles de domaine à domaine. Le tout est d’éviter l’affichage « duplicate ».

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