Volume vs concurrence : Quel indicateur privilégier pour choisir ses mots clés ?

Par Xavier Deloffre

Choisir les bons mots clés en SEO implique bien plus que de repérer ceux qui génèrent le plus de trafic. Deux indicateurs dominent cette sélection : le volume de recherche et la concurrence. L’un mesure l’intérêt des internautes, l’autre évalue les efforts nécessaires pour se positionner dans les premiers résultats. Pourtant, ces données ne suffisent pas à elles seules pour prendre une décision éclairée. Ce qui compte, c’est de comprendre comment les interpréter et les combiner intelligemment. Dans cet article, analysons ensemble en profondeur les spécificités du volume et de la concurrence, explorer leurs limites respectives et vous montrer comment les utiliser en fonction de vos objectifs SEO. Que vous soyez consultant, rédacteur, responsable marketing ou propriétaire de site, ce guide vous aidera à établir une méthode de choix adaptée à votre stratégie de visibilité.

Quelles sont les spécificités du volume et de la concurrence pour un mot-clé ?

Commençons par clarifier ce que signifient vraiment « volume » et « concurrence » dans un contexte SEO, et pourquoi ces indicateurs peuvent parfois être mal interprétés.

Le volume de recherche des mots-clés

Le volume de recherche indique le nombre moyen de fois qu’un mot clé est saisi dans un moteur de recherche (principalement Google) sur une base mensuelle. C’est un indicateur fondamental en SEO car il mesure la demande utilisateur. Cette donnée, exprimée en valeurs numériques (par exemple : 4 400 recherches/mois), est généralement fournie par des outils comme Google Keyword Planner, Ahrefs, SEMrush, KWFinder ou Ubersuggest.

En théorie, plus le volume est élevé, plus le potentiel de trafic organique est important. Cependant, cette notion doit être interprétée avec précaution. Elle reflète une estimation globale, souvent arrondie, et ne tient pas toujours compte de la précision de l’intention de recherche ni de la capacité réelle à capter ce trafic. Voici les principaux biais à considérer dans l’analyse d’un volume de recherche :

  • La saisonnalité : Certains mots clés connaissent des pics de recherche à des moments précis de l’année. Par exemple, « calendrier de l’avent » affiche un fort volume entre octobre et décembre, mais retombe à zéro dès janvier. Il est donc essentiel d’analyser les tendances annuelles via Google Trends ou les historiques fournis par SEMrush pour éviter les faux espoirs liés à une période temporaire ;
  • La granularité du mot clé : Un mot clé générique comme « voiture » peut paraître attractif par son volume élevé, mais il regroupe une multitude d’intentions : acheter, louer, comparer, s’informer, réparer, etc. En réalité, une requête trop large attire un trafic hétérogène, souvent peu qualifié, avec un taux de conversion faible. À l’inverse, une requête comme « voiture électrique familiale moins de 30 000 euros » aura un volume plus faible mais exprimera une intention beaucoup plus ciblée ;
  • Le taux de clics organique (CTR) réel : Un mot clé à fort volume n’est pas toujours synonyme de trafic capté. Si la SERP est saturée par des éléments enrichis (featured snippets, carrousels d’images, Google Shopping, résultats Maps, ou vidéos YouTube), la visibilité des résultats organiques peut chuter drastiquement. Par exemple, un site positionné en 3e position sur une SERP avec 4 annonces Google Ads et un bloc de questions fréquentes (PAA) verra son CTR réduit, parfois en dessous de 5 % ;
  • La localisation et la langue : Le volume affiché par les outils est souvent globalisé par pays. Un mot clé peut paraître pertinent à l’échelle nationale mais être inopérant localement. Il est donc essentiel de croiser cette donnée avec la localisation géographique de votre cible ou d’utiliser des filtres régionaux lorsque disponibles (Google Keyword Planner permet cela, par exemple) ;
  • La concordance des variantes : Certains outils regroupent plusieurs expressions sous une même estimation de volume (recherche en expression exacte, large ou en correspondance de phrase). Cela peut fausser la lecture : Une expression très spécifique peut être diluée dans un volume cumulé qui ne correspond pas à sa réelle popularité. Il est recommandé d’analyser les mots clés en mode « exact match » pour obtenir une vision plus fiable du volume isolé.

volume de recherche mots clés

La concurrence SEO en matière d’expression clé

Évaluer la concurrence SEO d’un mot clé ne se résume pas à lire un score dans un outil. Il s’agit de réaliser un véritable benchmark des pages déjà positionnées sur ce mot clé, afin de déterminer si vous avez les moyens (techniques, éditoriaux et structurels) de vous imposer durablement dans les premiers résultats de recherche. Ce benchmark SEO repose sur une double approche : D’une part, l’analyse des métriques fournies par les outils spécialisés, et d’autre part, une observation qualitative des contenus et structures des concurrents. Cette méthode vous permet de mesurer non seulement le niveau de difficulté, mais aussi la nature des efforts à fournir pour rivaliser efficacement. Voici les principaux axes d’analyse à intégrer dans votre benchmark concurrentiel :

  • Niveau d’optimisation SEO des pages positionnées : Balises title et meta description optimisées, présence et densité du mot clé, hiérarchie des balises Hn, richesse sémantique du champ lexical, maillage interne et profondeur de clic (crawl depth). Un contenu bien structuré et sémantiquement riche témoigne d’un bon niveau d’optimisation on-page ;
  • Autorité des domaines en place : Les outils comme Ahrefs (Domain Rating), Moz (Domain Authority), Majestic (Trust Flow) ou SEMrush (Authority Score) vous donnent une idée de la puissance des sites déjà présents dans le top 10. Se positionner devant des sites institutionnels ou médias nationaux exigera une stratégie robuste, notamment en netlinking ;
  • Profondeur et qualité éditoriale : Analysez la longueur moyenne des contenus, leur lisibilité, leur originalité, la présence d’éléments de réassurance (citations, études, données chiffrées), de médias enrichis (vidéos, infographies, tableaux) et la pertinence vis-à-vis de l’intention de recherche. Un guide de 3 000 mots ultra complet n’est pas équivalent à un simple article promotionnel ;
  • Profil de backlinks : La quantité ne suffit pas : la qualité et la diversité des liens entrants sont essentielles. Ahrefs, SEMrush ou Majestic permettent d’analyser le nombre de domaines référents, la thématique des sites sources, le type d’ancres utilisées et la répartition follow/nofollow. Un profil de backlinks naturel et solide reste l’un des critères les plus corrélés au positionnement ;
  • Type de contenu dominant dans la SERP : Google adapte les résultats à l’intention perçue. Selon les cas, vous trouverez des articles de blog, des pages produits, des vidéos YouTube, des comparateurs ou des forums. Votre benchmark doit donc inclure une analyse des formats majoritairement affichés pour s’assurer que votre stratégie éditoriale correspond bien aux attentes de Google ;
  • Richesse fonctionnelle de la SERP : Featured snippets, carrousels, questions fréquentes (PAA), résultats Maps, Google Shopping… autant d’éléments qui modifient l’exposition des résultats organiques classiques. Un mot clé à faible difficulté théorique peut se révéler peu rentable si les premiers écrans sont occupés par des résultats enrichis.

Les outils SEO attribuent à chaque mot clé une note indicative de difficulté, qui reflète en partie ce benchmark. Voici un aperçu des principaux scores disponibles :

  • Ahrefs : le Keyword Difficulty (KD) est basé sur le nombre moyen de backlinks pointant vers les pages du top 10. Il donne une estimation de l’effort de netlinking à prévoir pour être compétitif ;
  • SEMrush : leur indicateur de difficulté inclut davantage de signaux, comme l’autorité du domaine, la qualité du contenu, et parfois même les signaux comportementaux (temps passé sur page, taux de rebond estimé, etc.) ;
  • KWFinder : propose un score de SEO Difficulty croisé avec une visualisation claire des métriques des pages positionnées : DA, PA, nombre de liens, etc. Très utile pour une lecture rapide des points bloquants.

Attention toutefois : ces scores sont calculés selon les algorithmes propres à chaque outil, avec des bases de données différentes. Un KD de 30 sur Ahrefs peut ne pas correspondre à un niveau de difficulté moyen dans SEMrush. C’est pourquoi une lecture manuelle de la SERP reste incontournable dans tout benchmark SEO sérieux. Voici un exemple simplifié de benchmark concurrentiel entre deux mots clés :

Critère Analyse comparative des deux mots clés
Volume de recherche Le mot clé A atteint environ 12 000 recherches mensuelles, ce qui indique une forte demande, mais aussi une attractivité importante pour de nombreux concurrents. En face, le mot clé B plafonne à 450 recherches/mois, mais s’adresse à une cible plus précise et souvent plus engagée.
Keyword Difficulty (Ahrefs) Le mot clé A affiche une difficulté estimée à 65/100, ce qui implique un travail conséquent en netlinking pour espérer se positionner. Le mot clé B a une difficulté de 22/100 : beaucoup plus accessible, même pour un site récent ou à autorité modérée.
Autorité des domaines concurrents Les 10 premiers résultats du mot clé A appartiennent majoritairement à des sites à très forte autorité (Domain Rating > 75), souvent nationaux ou institutionnels. Le mot clé B montre une SERP plus ouverte, avec des sites de niche, des blogs ou des PME avec un DR entre 30 et 40.
Nature des contenus positionnés Le mot clé A est dominé par des guides complets, très approfondis, produits par des rédactions SEO expérimentées. Le mot clé B présente des formats plus courts, orientés vers des cas concrets ou des conseils pratiques, souvent plus faciles à produire pour un site indépendant.
Profil de backlinks des pages Les pages bien classées sur le mot clé A possèdent en moyenne plus de 150 backlinks, souvent issus de domaines d’autorité dans la même thématique. Celles du mot clé B ont souvent moins de 10 liens entrants, ce qui laisse une vraie marge de manœuvre pour un netlinking ciblé.
Richesse fonctionnelle de la SERP La page de résultats pour le mot clé A est saturée de blocs enrichis : featured snippets, annonces Google Ads, People Also Ask, vidéos, etc. Cela réduit la visibilité des résultats organiques. Le mot clé B, en revanche, propose une SERP « classique » avec des liens bleus, ce qui augmente la probabilité de clic si vous êtes bien positionné.
Faisabilité pour un site en croissance Pour un site en phase de développement, le mot clé A représente un objectif à long terme, qui nécessitera un fort investissement en contenu et en notoriété. Le mot clé B est clairement atteignable à court terme, et peut rapidement générer du trafic qualifié sans mobilisation excessive de ressources.

Ce tableau montre que la concurrence ne se limite pas à une note ou à un volume : elle se décrypte dans un écosystème d’acteurs, de contenus et d’intentions. Réaliser un benchmark SEO rigoureux pour chaque mot clé stratégique permet d’éviter les mauvaises surprises, de gagner du temps et de concentrer vos efforts là où ils peuvent réellement produire des résultats.

concurrence seo expression clé

Comment arbitrer entre volume et concurrence selon vos objectifs

Le choix entre volume et concurrence n’est pas binaire concernant les mots-clés en SEO. Il dépend avant tout de votre contexte : ancienneté du site, autorité du domaine, budget, objectifs de trafic ou de conversion, etc. Voici quelques situations concrètes où l’un ou l’autre indicateur peut être priorisé.

1. Choisir ses mots-clé pour un nouveau site ou un blog en démarrage

Lorsqu’un site vient tout juste d’être mis en ligne, il se trouve dans une position délicate : son autorité de domaine est quasi inexistante, son profil de backlinks est vide ou très faible, et les signaux comportementaux (temps passé sur le site, taux de clics, taux de rebond) ne sont pas encore mesurables. Dans ce contexte, tenter de se positionner immédiatement sur des expressions très concurrentielles (souvent associées à des volumes de recherche importants) revient à se heurter à un mur. Les premières semaines (voire les premiers mois) d’un site doivent donc être considérées comme une phase de construction progressive de légitimité. Cela passe par la publication régulière de contenus qualitatifs, le développement d’un maillage interne cohérent, l’optimisation technique et la mise en place de premiers signaux de notoriété (liens entrants, avis, mentions sociales, etc.). Dans cette optique, la stratégie de mots clés doit être adaptée à cette réalité. Voici les priorités recommandées :

  • Des mots clés à faible volume mais à concurrence modérée : ce sont souvent des expressions de niche, moins visées par les gros sites, mais qui permettent de capter du trafic qualifié rapidement. Le faible volume est ici compensé par un meilleur taux de clic et un ciblage plus précis.
  • Des requêtes longue traîne : elles contiennent généralement trois mots ou plus, intègrent une intention forte et réduisent la compétition. Par exemple, « acheter café bio torréfié artisan paris » aura moins de recherche que « café bio », mais sera plus facile à positionner et plus directement aligné avec un objectif de conversion.
  • Des intentions de recherche spécifiques : il est préférable de cibler des internautes ayant une intention informationnelle ou transactionnelle bien définie. Par exemple, « meilleur café bio Paris 14 » cible des utilisateurs prêts à passer à l’action, alors que « café bio » reste une requête généraliste aux contours flous.

Un autre point clé dans cette phase de démarrage est la définition d’une expression clé principale, que l’on associera à la page d’accueil du site. Cette expression doit être :

  • Représentative de votre offre ou positionnement global ;
  • Spécifique, pour éviter la confrontation directe avec des sites à très forte autorité ;
  • Durable, car elle constituera un pilier de votre stratégie SEO sur le long terme.

Par exemple, si vous lancez un site d’e-commerce de cosmétiques naturels fabriqués en France, viser le mot clé « cosmétique » sur votre page d’accueil serait inefficace et irréaliste. En revanche, une expression comme « cosmétiques naturels artisanaux France » ou « soins bio made in France » vous permettra d’avoir une base de positionnement plus accessible, tout en étant parfaitement alignée avec votre identité de marque. Ce mot clé principal ne doit pas être confondu avec les mots clés de contenus éditoriaux (articles de blog, pages produits, etc.). Il sert à structurer les balises essentielles de la page d’accueil (title, H1, description), à orienter la ligne éditoriale globale du site et à envoyer un signal clair aux moteurs de recherche sur votre thématique centrale.

choisir ses mots cles SEO pour un site naissant

2. Établir le choix rapport volume/concurrence pour un site établi avec une stratégie de visibilité ambitieuse

Lorsqu’un site a déjà une certaine antériorité, qu’il bénéficie d’un profil de backlinks solide, d’un contenu déjà bien référencé et d’un maillage interne cohérent, il peut adopter une approche SEO plus offensive. Ce niveau d’autorité permet d’envisager des cibles plus ambitieuses, notamment des mots clés à volume élevé, souvent synonymes de forte concurrence. Cependant, viser des expressions très populaires ne doit jamais se faire au hasard. Il s’agit ici de mettre en place une stratégie éditoriale sélective et alignée avec les objectifs marketing du site. Chaque mot clé à fort volume visé doit faire l’objet d’une analyse précise et s’intégrer dans une architecture de contenu maîtrisée. Avant de cibler un mot clé très concurrentiel, il est recommandé de valider plusieurs prérequis :

  • Le contenu que vous produirez est-il plus pertinent ou plus complet que celui des concurrents ? Si vous n’avez pas de valeur ajoutée ou de traitement différenciant, même un contenu long ne suffira pas à dépasser les leaders déjà en place ;
  • Disposez-vous des ressources nécessaires pour une optimisation technique avancée ? Cela inclut la vitesse de chargement, l’expérience utilisateur (UX), la version mobile, le maillage interne intelligent et la structuration technique (balisage Schema, attributs alt, accessibilité, etc.) ;
  • Avez-vous la capacité d’obtenir ou de créer des backlinks de qualité ? Un mot clé concurrentiel exigera souvent un soutien en netlinking via des liens éditoriaux, des partenariats ou des relations presse. Il est difficile de performer uniquement sur la base du contenu, surtout si vos concurrents possèdent des dizaines de liens entrants vers leur page cible.

Une stratégie intelligente pour les sites établis consiste à adopter une logique de panachage : On cible certes des expressions à fort volume sur des pages stratégiques (guides, pages piliers, comparatifs, pages catégories), mais on les entoure d’un réseau de contenus secondaires optimisés sur des mots clés longue traîne, à plus faible concurrence. C’est là qu’intervient la notion d’arborescence sémantique. Construire une arborescence sémantique, c’est organiser ses contenus de façon à couvrir un champ lexical ou un univers thématique dans sa globalité, tout en hiérarchisant les niveaux de difficulté des mots clés ciblés. Cela se traduit concrètement par :

  • Une page pilier qui cible un mot clé principal très concurrentiel, à fort volume (ex. : « assurance auto ») ;
  • Des pages satellites qui se positionnent sur des requêtes secondaires ou longue traîne en lien direct avec la page pilier (ex. : « assurance auto jeune conducteur », « assurance auto pas chère pour retraité », « assurance auto sans acompte », etc.) ;
  • Un maillage interne structuré, où les pages satellites renforcent la page pilier via des liens contextuels et des ancres optimisées.

Cette structure présente plusieurs avantages :

  • Elle renforce la pertinence sémantique globale du site sur une thématique donnée, ce que Google valorise fortement ;
  • Elle permet de gagner du trafic qualifié sur des requêtes plus accessibles, tout en construisant progressivement l’autorité nécessaire pour viser la tête de SERP sur le mot clé principal ;
  • Elle améliore l’expérience utilisateur en facilitant la navigation, en répondant à plusieurs intentions de recherche, et en augmentant le temps passé sur le site.

Ce type de stratégie convient parfaitement aux sites qui veulent renforcer leur position sur un secteur concurrentiel sans mettre tous leurs efforts dans des pages qui pourraient ne jamais atteindre le top 3. En SEO, la cohérence thématique et l’approche progressive par grappes sémantiques sont souvent plus efficaces que les approches opportunistes basées uniquement sur le volume.

Pour un site établi, l’enjeu n’est donc pas seulement de choisir entre volume et concurrence, mais de construire une architecture SEO durable, où les pages à fort potentiel sont solidement soutenues par un écosystème de contenus ciblés et complémentaires.

choisir volume concurrence mots clés site établi

3. Pour une stratégie SEO locale ou de niche

Dans les stratégies SEO locales pour TPE ou ultra-spécialisées, le volume de recherche brut devient un indicateur secondaire. Ce qui prime, c’est la précision de l’intention de recherche et la proximité entre le besoin exprimé et l’offre proposée. Dans un contexte géographique comme par exemple celui des Hauts-de-France (qui comprend de grandes agglomérations comme Lille, Amiens, Dunkerque ou Arras, mais aussi des zones semi-rurales ou industrielles) les opportunités SEO sont nombreuses, à condition de bien analyser les micro-marchés et de cibler les requêtes à forte valeur ajoutée. Voici quelques exemples d’expressions clés à potentiel dans cette région :

  • « Cabinet de recrutement industrie Lille » : dans une région historiquement industrielle, les besoins en recrutement technique sont récurrents. Cette requête, bien que modérément recherchée, est porteuse d’une forte valeur commerciale et d’une intention directe.
  • « Avocat droit du travail Arras » : la spécialisation par domaine juridique et par ville permet de sortir du bruit concurrentiel des plateformes nationales. Un cabinet indépendant peut ainsi capter une clientèle locale très ciblée.
  • « Réparation pompe à chaleur Valenciennes » : avec le développement des énergies renouvelables, les requêtes liées à la maintenance d’équipements techniques se multiplient. Ces besoins sont urgents, localisés, et peu couverts éditorialement.
  • « Salle de séminaire atypique Nord Pas-de-Calais » : cette requête cible un public B2B avec un besoin spécifique. Même si elle n’est pas massivement tapée, elle reflète une intention d’achat précise avec un budget souvent conséquent.
  • « Consultant SEO Lille spécialisé e-commerce » : ici, on cible à la fois une spécialisation métier (e-commerce), une compétence (SEO) et une localisation. Ce type d’expression à trois dimensions permet de qualifier très finement l’audience.

Ces requêtes ne génèrent pas des dizaines de milliers de visites par mois, mais elles ont un point commun : une intention de recherche claire, spécifique et fortement corrélée à une action de conversion. Le trafic issu de ces expressions, même modeste, est souvent bien plus qualifié que celui généré par des mots clés plus génériques. Sur le plan stratégique, cela signifie que l’objectif n’est plus uniquement d’attirer, mais de capter une audience au bon moment, au bon endroit, avec la bonne offre. Pour réussir ce type de stratégie, plusieurs leviers peuvent être activés :

  • Optimisation du SEO local : Création ou amélioration de votre fiche Google Business Profile, intégration de données structurées locales (schema.org), avis clients, photos géolocalisées, horaires, itinéraires, etc.
  • Création de pages dédiées par service et par zone géographique : Au lieu de viser un mot clé générique, on crée des pages ciblées comme « expert isolation thermique à Douai », « formation bureautique Lens », ou « architecte rénovation Lille » ;
  • Maillage entre pages locales et pages thématiques : Cela permet de relier vos contenus entre eux et de faire circuler l’autorité d’une page à l’autre. Par exemple, une page « rénovation énergétique Nord » peut pointer vers des sous-pages spécifiques « isolation toiture Lille », « changement de fenêtres Amiens », etc.
  • Développement d’un contenu éditorial localisé : Études de cas client, témoignages géolocalisés, conseils pratiques liés aux spécificités régionales, partenariats avec des acteurs locaux ou sponsoring d’événements territoriaux peuvent renforcer la pertinence perçue par Google et par les utilisateurs.

strategie seo local ou niche

Enfin, cette approche peut tout à fait être combinée avec une stratégie de niche thématique. Par exemple, un artisan menuisier à Béthune peut se spécialiser dans la fabrication d’escaliers sur mesure en bois local. En croisant spécialisation métier et ancrage local, il peut viser des expressions comme « escalier bois sur mesure Béthune » ou « menuiserie artisanale Nord Pas-de-Calais ». Ces termes n’ont pas un volume élevé, mais ils traduisent une intention claire, à forte probabilité de conversion.

Attention : Tout projet est unique et il convient ici de bien se faire accompagner pour effectuer des choix stratégiques 🙂

Xavier Deloffre

Xavier Deloffre

Fondateur de Facem Web, agence implantée à Arras et à Lille (Hauts-de-France), je suis spécialiste du Web Marketing, formateur expérimenté, et blogueur reconnu dans le domaine du Growth Hacking. Passionné par le référencement naturel (SEO) que j'ai découvert en 2009, j'imagine et développe des outils web innovants afin d'optimiser la visibilité de mes clients dans les SERPs. Mon objectif principal : renforcer leur notoriété en ligne par des stratégies digitales efficaces et créatives.

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