Les principales techniques utilisées en Negative SEO (référencement naturel)

Par Xavier Deloffre

Vous vous réveillez un matin pour découvrir que votre site web, auparavant bien positionné sur Google, a perdu plusieurs places, voire des pages entières de trafic. Aucun changement dans votre stratégie éditoriale, aucune mise à jour algorithmique en vue. Et pourtant, le recul est bien réel. C’est peut-être là que le negative SEO entre en jeu. De plus en plus sophistiquées, les attaques de NSEO peuvent mettre à mal la réputation, la visibilité et parfois la rentabilité d’un site en quelques jours à peine. Pour mieux s’en prémunir, il est essentiel d’en comprendre les mécanismes. Voici un tour d’horizon des principales techniques utilisées aujourd’hui dans le cadre du negative SEO.

Le spamdexing : Une saturation volontaire des moteurs comme Google

Le spamdexing, contraction de « spam » et « indexing », est une technique sournoise de negative SEO qui vise à manipuler les moteurs de recherche en saturant leurs algorithmes avec une quantité massive de contenu artificiel, sans valeur ajoutée. Si les techniques d’optimisation classiques visent à faire remonter un site dans les résultats, le spamdexing agit à l’inverse : il cherche à enterrer les pages légitimes d’un site concurrent sous une avalanche de contenu de faible qualité, rendant leur visibilité difficile, voire impossible. Ce type d’attaque est d’autant plus problématique qu’il joue avec les propres règles des moteurs de recherche. En créant des signaux SEO artificiels mais crédibles en apparence, il devient plus compliqué pour les algorithmes de faire la part des choses entre un site mal optimisé et une victime de spamdexing.

Les formes courantes que peut prendre le spamdexing

Le spamdexing peut se manifester sous différentes formes, avec pour point commun une surcharge volontaire du web autour de votre contenu ou de vos signaux SEO. Voici les plus répandues :

  • Création automatisée de pages dupliquées : Des scripts automatisés copient votre contenu et le publient sur des centaines de domaines différents, souvent malveillants ou sans autorité. Même si Google est censé identifier le contenu original, cette duplication massive peut affaiblir votre positionnement ;
  • Utilisation abusive de vos balises : Des robots reprennent vos titres, descriptions méta ou slugs d’URL et les réutilisent sur d’autres pages générées automatiquement, créant une confusion algorithmique. Cela peut même entraîner des problèmes de canonicalisation ou des filtres anti-spam injustifiés ;
  • Indexation de pages parasites via backlinks toxiques : Des liens pointent vers des pages inexistantes ou mal configurées de votre site (ex : erreurs 404, pages orphelines, ou anciennes URLs non redirigées), forçant leur indexation par Google. Cela pollue votre architecture SEO et augmente votre taux de pages de faible qualité ;
  • Faux sous-domaines ou clones partiels : Des versions modifiées ou partiellement copiées de votre site sont créées sur d’autres noms de domaine ou sous-domaines, imitant votre structure pour brouiller les pistes des crawlers.

Les impacts du spamdexing sur votre site

Contrairement à une attaque brutale et immédiate, le spamdexing agit souvent de manière progressive et difficile à repérer. Cela le rend d’autant plus redoutable. Voici les principaux effets négatifs observés :

  • Perte de positionnement sur des requêtes clés, car Google a du mal à déterminer la version originale de votre contenu.
  • Baisse de l’autorité perçue, surtout si vos pages apparaissent dans des contextes de faible qualité ou sur des domaines toxiques.
  • Augmentation de l’indexation de pages inutiles, ce qui affecte négativement le budget de crawl de votre site. Googlebot perd du temps sur des pages parasites au lieu d’explorer vos nouvelles publications pertinentes.
  • Problèmes de duplicate content à grande échelle, avec un risque de déclassement ou d’invisibilisation de vos pages principales.

Pourquoi le spamdexing est si difficile à combattre

La subtilité du spamdexing réside dans sa capacité à imiter un comportement SEO “naturel” aux yeux des moteurs de recherche. Les outils traditionnels ne permettent pas toujours de distinguer un backlink problématique généré artificiellement d’un lien spontané provenant d’un blog malveillant ou d’une ferme à contenu. Autre difficulté : les pages créées par les spammeurs peuvent être hébergées dans des juridictions lointaines ou avec des identités masquées. Il devient alors presque impossible de faire retirer le contenu ou de remonter à la source de l’attaque sans un accompagnement juridique ou technique.

Enfin, Google prétend depuis plusieurs années être capable de détecter ces comportements et d’“ignorer les liens ou contenus néfastes”. Dans la pratique, cependant, de nombreux webmasters témoignent encore en 2025 d’une baisse significative de visibilité suite à des actions de spamdexing, et ce malgré leurs efforts pour alerter ou désavouer les signaux indésirables.

Comment se prémunir du spamdexing ?

Il est difficile de se protéger à 100 % contre une attaque de spamdexing, mais certaines actions préventives permettent de limiter les risques et de réagir rapidement :

  • Utiliser des balises canonical sur toutes vos pages pour signaler clairement à Google la version originale du contenu.
  • Mettre en place des alertes de contenu dupliqué via des outils comme Copyscape, Siteliner ou encore Semrush.
  • Surveiller les nouvelles pages indexées de votre site via Google Search Console pour détecter les URLs suspectes ou inconnues.
  • Analyser régulièrement votre profil de backlinks pour repérer toute anomalie : pic de liens depuis des domaines inconnus, ancres incohérentes, liens vers des pages inexistantes.
  • Utiliser un service de surveillance de réputation SEO pour suivre les clones ou contenus usurpés sur le web (comme Mention ou Brandwatch).
  • Améliorer la popularité SEO de votre site Internet : Plus vous êtes puissant, plus il est difficile de vous ennuyer avec ces techniques. Besoins d’un accompagnement SEO ? 😉

Dans les cas extrêmes, vous pouvez également déposer un fichier de désaveu via Google Search Console pour signaler les backlinks générés à votre insu. Il est cependant conseillé de le faire avec prudence et discernement, car désavouer des liens utiles par erreur peut nuire à votre propre référencement.

Un fléau invisible mais bien réel qui impacte la performance SEO

Le spamdexing est l’une des techniques de negative SEO les plus perfides car elle ne repose pas sur l’intrusion ou le piratage, mais sur une exploitation stratégique des règles de référencement elles-mêmes. De nos jours, alors que les algorithmes deviennent de plus en plus complexes, les spammeurs redoublent d’ingéniosité pour perturber la lisibilité des contenus par les moteurs.

spamdexing negative SEO

Le link farming et les backlinks toxiques

Parmi les méthodes les plus utilisées en negative SEO, le link farming (littéralement « culture de liens ») s’impose comme une stratégie à la fois simple à déployer et extrêmement nuisible. Elle repose sur la création massive et artificielle de backlinks de mauvaise qualité pointant vers un site ciblé. L’objectif ? Faire croire aux moteurs de recherche que ce site tente de manipuler son référencement à l’aide de techniques non conformes aux consignes de Google. Dans une logique défensive, cette attaque a pour but non pas d’améliorer la popularité d’un site, mais bien de la discréditer aux yeux de Google en rendant son profil de liens suspect. C’est une technique souvent automatisée, facile à mettre en place grâce à des outils de génération de liens ou des réseaux privés de sites (PBN), et qui peut faire des dégâts majeurs si elle n’est pas détectée à temps.

Deux leviers d’attaque très efficaces

Ce type de stratégie repose principalement sur deux mécanismes :

  • Une quantité anormale de liens créés en un laps de temps très court, ce qui peut ressembler à une tentative artificielle de booster la popularité du site. Les algorithmes de Google, et notamment ceux mis en place avec les mises à jour Pingouin, peuvent alors considérer cela comme un comportement manipulateur ;
  • Une qualité déplorable des sites d’origine, hébergés sur des thématiques non pertinentes, souvent associées à des domaines sensibles comme les jeux d’argent, les sites pour adultes, les produits illégaux ou les plateformes de piratage. Ces domaines sont fréquemment blacklistés ou très mal notés en termes de réputation et d’autorité.

Les ancres de lien utilisées sont volontairement agressives, en reprenant des mots-clés très concurrentiels ou commerciaux. Par exemple, une ancre comme « acheter des chaussures pas chères » répétée des centaines de fois peut rapidement déclencher des signaux d’alerte, surtout si elle n’a rien à voir avec le contenu de la page ciblée.

À quoi ressemble une attaque de link farming ?

Voici un exemple simplifié de tableau illustrant ce type d’attaque. Chaque lien est problématique soit par son contenu, soit par la plateforme qui l’héberge :

URL source Informations
http://spamdomain1.xyz Ancre : acheter viagra
Autorité : 7
Thématique : Santé / Adultes
http://casino-links.ru Ancre : jeux d’argent en ligne
Autorité : 10
Thématique : Jeux / Paris
http://seo-farm.com Ancre : meilleur consultant seo
Autorité : 4
Thématique : Informatique / SEO

Dans un cas réel, ce tableau contiendrait des centaines, voire des milliers de lignes. Certains liens peuvent même être cachés dans le code HTML de pages très anciennes, difficiles à détecter sans outil spécialisé.

Les risques SEO associés à un profil de liens toxique

Une attaque de link farming peut provoquer des effets désastreux sur le moyen et long terme si elle n’est pas identifiée et traitée :

  • Déclassement partiel ou total du site sur ses mots-clés principaux ;
  • Apparition de pénalités manuelles dans Google Search Console (notamment pour « liens artificiels sortants » ou « liens non naturels vers votre site ») ;
  • Détérioration de la réputation SEO aux yeux des moteurs, notamment via un Trust Flow ou un Domain Rating en chute libre ;
  • Propagation du lien toxique : certains domaines malveillants ajoutent vos liens dans des listes noires ou les recopiés dans d’autres fermes à liens.

Le problème principal vient du fait que Google ne vous informe pas toujours explicitement qu’il a détecté ces liens, surtout en l’absence de pénalité manuelle. Il faut donc une surveillance active et des audits réguliers pour identifier ce genre de menaces.

Comment se protéger du link farming ?

Il existe plusieurs stratégies pour se prémunir des effets du link farming :

  1. Auditez régulièrement votre profil de liens avec des outils comme Ahrefs, Semrush, Majestic ou Google Search Console ;
  2. Identifiez les ancres suspectes : une sur-optimisation sur une même ancre est souvent le signe d’un schéma toxique ;
  3. Analysez la provenance des domaines : faible autorité, contenu vide, langue incohérente, redirections douteuses… autant d’indicateurs à surveiller ;
  4. Contactez les webmasters si possible pour demander le retrait des liens (rarement efficace, mais recommandé) ;
  5. Utilisez le fichier de désaveu (disavow.txt) de Google en listant les domaines à ignorer. Cela permet à Googlebot de ne pas tenir compte de ces signaux nuisibles dans ses calculs de ranking ;
  6. Utilisez des techniques contre-offensives (on adore chez Facem Web) de link building.

Ce fichier doit être utilisé avec prudence. Mal configuré, il peut faire plus de mal que de bien, notamment en désavouant accidentellement des liens légitimes ou bénéfiques pour votre SEO. L’idéal est de passer par un professionnel du référencement avant toute soumission.

Une menace silencieuse mais redoutable

Le link farming ne nécessite pas une grande technicité pour être mis en œuvre, ce qui le rend accessible à de nombreux acteurs malveillants. En quelques clics, il est possible d’acheter un package de 1 000 liens toxiques sur des plateformes douteuses du dark SEO. Le coût est minime, mais les conséquences pour la victime peuvent être désastreuses.

Il est donc impératif pour tout propriétaire de site (qu’il soit e-commerce, média ou institutionnel) de traiter la popularité comme une zone de sécurité à surveiller. Le SEO n’est pas seulement un jeu de contenu ou de technique on-page : c’est aussi une bataille d’image, où chaque lien reçu devient un signal interprété par les algorithmes.

Anticiper, détecter, réagir : tels sont les trois piliers d’une bonne stratégie défensive contre les attaques de backlinks toxiques. Cependant, là encore la popularité SEO est une clé de résistance accrue, pensez à faire une véritable campagne de netlinking.

backlink link farming

L’injection de malware et le sabotage technique

Si certaines techniques de negative SEO restent dans le champ de la manipulation algorithmique (comme le spamdexing ou le link farming), l’injection de malware marque un changement de niveau. Ici, on ne cherche plus seulement à influencer le positionnement d’un site dans les résultats de recherche : on entre dans le champ du sabotage informatique pur et dur. Il s’agit d’une forme avancée d’attaque visant à introduire du code malveillant dans les fichiers de votre site pour en compromettre la sécurité, la réputation et les performances. En 2025, ce type d’agression est de plus en plus courant, notamment sur des CMS comme WordPress, Joomla ou Prestashop, souvent mal sécurisés par défaut. C’est pourquoi chez Facem Web, nous insistons régulièrement sur l’importance d’un audit de sécurité WordPress complet (mais aussi d’autres CMS, demandez-nous des détails) qui concentrent aujourd’hui plus de 40 % du web mondial et sont une cible privilégiée des hackers et des actions de negative SEO techniques.

Pourquoi cette méthode est-elle particulièrement dangereuse ?

Contrairement aux autres techniques de negative SEO qui agissent indirectement, le malware agit à l’intérieur même de votre site. Autrement dit, le mal est fait sans même que Google ait besoin de l’interpréter : votre site est infecté, lent, compromis, parfois même bloqué par les navigateurs ou les antivirus. Et les dégâts peuvent aller bien au-delà du simple déclassement SEO :

  • Google peut retirer temporairement votre site de son index ou l’afficher comme dangereux dans ses résultats de recherche ;
  • Vos utilisateurs sont redirigés à leur insu vers des sites frauduleux (vente illégale, phishing, arnaques) ;
  • Votre base de données peut être exploitée : accès administrateur, données clients, e-mails, etc.
  • Votre hébergeur peut suspendre votre compte si l’infection s’étend ou si elle nuit à d’autres sites sur le même serveur mutualisé.

Ces attaques sont donc beaucoup plus problématiques que les simples signaux SEO toxiques. Elles touchent au cœur même de votre infrastructure web. Leur impact est global, durable, et souvent très coûteux à réparer sans accompagnement professionnel.

Comment les hackers injectent-ils du code malveillant ?

Les cyberattaquants exploitent des failles de sécurité connues ou mal corrigées. Parmi les portes d’entrée les plus fréquentes :

  • Plugins WordPress non mis à jour ou mal codés ;
  • Thèmes premium piratés ou gratuits provenant de sources non fiables ;
  • Identifiants faibles ou partagés (admin / admin123… ;
  • Permissions de fichiers mal configurées sur le FTP ;
  • Scripts externes ou bibliothèques vulnérables (JavaScript, jQuery, etc.)

Une fois à l’intérieur, l’attaquant peut modifier vos fichiers .htaccess, wp-config.php ou injecter du code dans vos templates (souvent dans header.php ou footer.php). Résultat : du code invisible s’exécute à chaque chargement de page, et votre site devient un relais d’actions frauduleuses, souvent sans que vous ne vous en rendiez compte immédiatement.

Que peut faire Facem Web pour sécuriser votre CMS ?

Chez Facem Web, nous proposons une démarche claire en plusieurs étapes pour sécuriser votre site WordPress, WooCommerce, Joomla, Prestashop ou tout autre CMS :

  • Audit de sécurité complet : Nous analysons tous les points d’entrée critiques, les fichiers modifiés, les extensions à risque, et les configurations sensibles ;
  • Nettoyage de site infecté : En cas d’infection active, nous supprimons les fichiers malveillants, réinitialisons les accès sensibles, et restaurons les fichiers corrompus à partir de sauvegardes ;
  • Installation de systèmes de défense : Firewall applicatif (WAF), monitoring de fichiers, protection brute force, authentification à deux facteurs, etc.
  • Surveillance proactive : Nous mettons en place un système de veille automatisée pour détecter tout comportement anormal, modification de fichier ou tentative d’intrusion à venir.

Nos audits incluent aussi une vérification de la présence de pages zombies indexées par Google, de redirections malicieuses, de liens sortants frauduleux ou d’injections de contenu invisible (cloaking).

Les bonnes pratiques à mettre en place immédiatement

Voici quelques réflexes à adopter dès aujourd’hui pour limiter les risques :

  • Mettez à jour régulièrement vos plugins, thèmes et votre CMS ;
  • Changez vos identifiants FTP et administrateur tous les 3 à 6 mois, et optez pour des mots de passe complexes ;
  • Désactivez l’édition de fichiers dans le back-office WordPress avec la constante DISALLOW_FILE_EDIT ;
  • Limitez les utilisateurs ayant des droits administrateurs sur le site ;
  • Installez un plugin de sécurité fiable (Wordfence, iThemes Security, Sucuri Security) ;
  • Activez l’authentification à deux facteurs (2FA) sur votre compte administrateur ;
  • Effectuez des sauvegardes automatiques vers un serveur externe ou un espace cloud (Google Drive, Amazon S3, Dropbox…).

Votre site est-il vraiment protégé ?

Les attaques par injection de malware ne préviennent pas. Elles ne laissent souvent aucun message, aucune trace visible dans le front-end. Et pourtant, elles agissent en profondeur : elles ralentissent, polluent, détournent ou détruisent votre capital numérique. Chaque minute passée avec un site compromis peut coûter du trafic, des ventes, ou même votre place dans Google.

Si vous suspectez une activité anormale, ou si vous souhaitez simplement vérifier que votre site est sain et bien sécurisé, n’attendez pas que le mal soit fait. Contactez Facem Web dès maintenant pour un audit technique de votre CMS. C’est souvent la première étape pour retrouver la tranquillité d’esprit et se prémunir durablement contre le negative SEO de type technique.

Ne laissez pas un détail technique ruiner des mois, voire des années de travail en référencement. Sécurisez votre site avec l’expertise Facem Web.

injection de malware et sabotage technique

Les attaques DDOS déguisées et la saturation serveur

Les attaques par déni de service distribué (DDOS) sont historiquement associées à la cybersécurité. Mais depuis quelques années, elles s’invitent aussi dans le champ du negative SEO. Pourquoi ? Parce qu’en rendant un site indisponible ou extrêmement lent, on en compromet non seulement la disponibilité pour les visiteurs humains, mais aussi pour les robots d’indexation des moteurs de recherche. Et en SEO, ce qui n’est pas crawlable ou exploitable rapidement est déclassé.

Ce type d’attaque est sans doute l’un des plus graves et complexes à gérer. Non seulement il exige une expertise technique avancée pour en identifier la source, mais ses effets peuvent être dévastateurs : perte de trafic, désindexation partielle, ralentissements chroniques, ou encore fuite des utilisateurs. Et contrairement à d’autres techniques de negative SEO, ici, les dégâts sont souvent visibles immédiatement : site planté, pages qui ne chargent plus, erreurs 500 en cascade.

Chez Facem Web, nous accompagnons régulièrement des entreprises victimes de ce type d’agression, souvent à leur insu, en réalisant des audits de performance et de sécurité sur mesure, si besoin avec l’aide de prestataires reconnus en complément, pour déterminer la nature exacte de l’attaque et proposer des solutions adaptées.

Les nouvelles formes de DDOS : Plus subtiles, plus ciblées

Si les attaques DDOS classiques visaient autrefois à saturer un site avec des millions de requêtes simultanées, les versions modernes actuelles sont beaucoup plus intelligentes. On parle aujourd’hui de mini-DDOS déguisés : des requêtes régulières mais anormales, conçues pour ressembler à un trafic légitime tout en créant une pression constante sur les ressources serveur. Ces attaques peuvent être extrêmement ciblées :

  • Pages dynamiques à forte consommation SQL : Les pages qui impliquent des calculs complexes, des requêtes de recherche, des filtres produits ou des tris en base de données sont particulièrement vulnérables ;
  • Formulaires de contact ou de recherche : Envoyés en boucle par des bots, parfois avec de fausses données, ce qui surcharge le serveur et, dans certains cas, génère du spam à la chaîne ;
  • APIs ouvertes ou non protégées : Exposer une API sans authentification solide, c’est comme laisser la porte grande ouverte à une attaque lente mais continue ;
  • Bots déguisés en humains : Certains scripts imitent parfaitement le comportement de vrais visiteurs (temps de lecture, clics, navigation…), ce qui les rend difficiles à bloquer avec des protections classiques type reCAPTCHA ou WAF.

Ces attaques, bien qu’elles n’entraînent pas forcément un plantage total immédiat, ont des effets cumulatifs :

  • Temps de réponse serveur qui s’allongent.
  • Sessions utilisateurs interrompues ou ralenties.
  • Googlebot incapable de crawler toutes les pages, surtout si le site a un grand volume d’URLs.
  • Signaux négatifs envoyés aux moteurs de recherche : taux de rebond élevé, baisse de l’engagement, erreurs de serveur fréquentes.

Des solutions, mais toujours au cas par cas

Contrairement à d’autres attaques plus génériques, les solutions pour contrer un DDOS déguisé sont toujours spécifiques à la configuration technique de votre site, de votre hébergement et de votre architecture logicielle. Il n’y a pas de plugin miracle ou de règle unique à appliquer.

C’est pour cela que Facem Web intervient sur chaque dossier avec une analyse sur mesure pour :

  • Analyser les logs serveur et identifier les adresses IP ou patterns de requêtes anormales ;
  • Auditer les pages les plus sollicitées et détecter d’éventuelles failles d’optimisation backend ;
  • Déterminer si l’attaque provient de bots externes ou d’un script exécuté en interne via une faille ;
  • Configurer des règles de filtrage avancées, spécifiques à l’environnement du client.

Voici un aperçu des outils et techniques qui peuvent être mobilisés selon les cas :

  • Fail2Ban ou CrowdSec : Pour bloquer automatiquement les IPs suspectes à partir des logs d’erreurs ;
  • Cloudflare, Sucuri ou Imunify360 : Pour mettre en place un pare-feu applicatif (WAF) cloud, couplé à une protection anti-DDOS ;
  • Redis, Varnish ou systèmes de cache avancé : Pour soulager la charge du serveur et éviter qu’il exécute des scripts lourds inutilement ;
  • Surveillance proactive avec Datadog ou New Relic : Pour identifier en temps réel les points de tension dans l’infrastructure ;
  • Migration vers un hébergement cloud scalable : Si l’attaque persiste, un environnement avec montée en charge automatique peut faire la différence.

Mais encore une fois : Chaque attaque est unique, et c’est pourquoi il est risqué de copier des réglages vus ailleurs. L’analyse doit être faite par un professionnel (dans certains cas nous faisons même appel à des spécialistes de certains sujets, c’est essentiel de ne pas dépasser son champ de compétence) capable de comprendre les logs, la charge serveur et la logique des bots utilisés.

Quand faut-il s’inquiéter ?

Voici quelques signes qui peuvent indiquer que vous êtes victime d’une attaque de type DDOS déguisée :

  • Votre site devient lent, sans hausse de trafic légitime.
  • Les crawlers de Google affichent des erreurs d’accès dans Search Console.
  • Votre hébergeur vous informe d’une consommation anormale de ressources.
  • Des IPs étrangères visitent en boucle des pages secondaires ou inutiles.
  • Vous recevez des faux formulaires à répétition, sans raison apparente.

Dans ces cas-là, n’attendez pas que le site tombe. Contactez Facem Web pour une analyse immédiate de votre trafic serveur et la mise en place de contre-mesures adaptées. Plus l’attaque est détectée tôt, plus elle peut être contenue facilement.

Le SEO ne résiste pas à un serveur qui tombe

On oublie trop souvent que la base du référencement naturel, c’est avant tout un site disponible, rapide, et accessible aux moteurs. Une saturation serveur, même partielle, peut détruire en quelques jours des mois d’efforts de visibilité. Or, en cas de DDOS, ce n’est pas votre contenu qui est mis en cause, mais votre capacité à le délivrer.

Les attaques DDOS déguisées sont aujourd’hui l’un des leviers les plus graves et difficiles à contrer dans l’arsenal du negative SEO. C’est pourquoi leur gestion doit impérativement faire l’objet d’une analyse technique personnalisée.

Facem Web vous accompagne, quel que soit votre CMS (WordPress, Drupal, Joomla, Prestashop, Magento…), pour identifier, contenir et neutraliser ces attaques. Nous intervenons en urgence ou en prévention, pour que la performance et la stabilité de votre site redeviennent des acquis – et non des points faibles exploitables par vos concurrents.

attaques DDOS déguisés et saturation serveur

Ne laissez pas une surcharge malveillante ruiner votre présence en ligne. Contactez Facem Web pour un audit technique complet de votre hébergement et de votre trafic.

Xavier Deloffre

Xavier Deloffre

Fondateur de Facem Web, agence implantée à Arras et à Lille (Hauts-de-France), je suis spécialiste du Web Marketing, formateur expérimenté, et blogueur reconnu dans le domaine du Growth Hacking. Passionné par le référencement naturel (SEO) que j'ai découvert en 2009, j'imagine et développe des outils web innovants afin d'optimiser la visibilité de mes clients dans les SERPs. Mon objectif principal : renforcer leur notoriété en ligne par des stratégies digitales efficaces et créatives.

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