Qu’est-ce que le PageRank de Google ? Définition

Par Xavier Deloffre

Lorsqu’on parle de référencement naturel, peu de concepts ont eu autant d’impact sur l’histoire du web que le PageRank de Google. Souvent cité dans les débuts du SEO, parfois mal compris, ce système de notation développé par Google reste un pilier historique de l’algorithme de classement des pages web. Si son poids exact dans les résultats actuels est sujet à débat, son principe fondateur influence toujours la manière dont les liens sont interprétés par les moteurs de recherche. Dans cet article, explorons ensemble en détail ce qu’est le PageRank, revenons également sur son origine mathématique, analysons son évolution au fil du temps et examinons comment il continue d’influencer les pratiques du référencement moderne, même indirectement.

L’origine du PageRank de Google : Une idée née à Stanford

Le PageRank est né en 1996 dans les laboratoires de l’université de Stanford, en Californie, au cœur de la Silicon Valley. À cette époque, Larry Page, étudiant en doctorat en informatique, cherchait un sujet de thèse original et ambitieux. En s’intéressant au fonctionnement structurel du web (alors en pleine expansion) il eut l’idée de modéliser les liens entre les pages comme un réseau d’interconnexions, à la manière des citations dans les publications scientifiques. Son collègue de recherche, Sergey Brin, également doctorant à Stanford, s’est joint au projet. Ensemble, ils ont conçu un algorithme mathématique capable d’analyser l’importance relative d’une page web en fonction du nombre et de la qualité des liens qui pointent vers elle. Ils ont baptisé ce système PageRank (un jeu de mots évident faisant référence à la fois à Larry Page et au « classement des pages » web).

À l’époque, les moteurs de recherche dominants comme AltaVista, Lycos ou Yahoo! utilisaient des méthodes très basiques pour classer les pages : correspondance de mots-clés, densité de contenu, ou présence dans un annuaire éditorial. Le PageRank introduisait une innovation radicale : mesurer la « popularité » d’une page non pas par son contenu seul, mais par la manière dont le reste du web lui faisait confiance via les liens hypertextes.

Les deux chercheurs ont publié en 1998 un article scientifique intitulé : « The Anatomy of a Large-Scale Hypertextual Web Search Engine », dans lequel ils détaillent la conception de leur moteur de recherche prototype : Google. Ce document, devenu célèbre dans le domaine de la recherche d’information, expose comment l’algorithme PageRank pouvait résoudre le problème du « bruit » dans les résultats en s’appuyant sur la structure du web lui-même comme critère de pertinence. Le PageRank est basé sur une analogie directe avec les citations académiques : dans une communauté scientifique, un article fréquemment cité par d’autres chercheurs de renom est considéré comme plus influent. Larry Page a donc transposé cette logique au web : une page A qui est liée par une page B de forte autorité transmet une partie de sa « valeur ».

Grâce au soutien financier de l’université de Stanford, Larry Page et Sergey Brin ont pu transformer leur prototype en une startup : Google Inc. fut officiellement fondée en septembre 1998 dans un garage de Menlo Park, appartenant à Susan Wojcicki (qui deviendra plus tard CEO de YouTube). Dès ses débuts, Google se distingue de ses concurrents par la qualité et la pertinence de ses résultats de recherche, dopés par le PageRank. Rapidement, l’algorithme attire l’attention des utilisateurs et des investisseurs. En 1999, Google reçoit un financement de 25 millions de dollars de la part de Kleiner Perkins et Sequoia Capital, deux fonds de capital-risque majeurs de la Silicon Valley. À partir de 2000, Google devient le moteur de recherche par défaut pour de nombreux portails, notamment Yahoo!, propulsant ainsi son expansion mondiale.

Le PageRank, bien que jamais le seul critère de classement, était le cœur du succès initial de Google. À tel point que l’entreprise publiait un indicateur simplifié : le PageRank public, une note de 0 à 10 visible dans la Google Toolbar installable sur Internet Explorer. Cette note est rapidement devenue une obsession pour les webmasters, les consultants SEO et les acheteurs de liens, qui y voyaient un gage d’autorité ou un argument de vente publicitaire. Au fil des années 2000, cette note est régulièrement mise à jour et analysée par les professionnels du web. Un site avec un PageRank 6 ou 7 était considéré comme très puissant. Les sites gouvernementaux, universitaires ou médiatiques atteignaient souvent les plus hauts scores, car ils bénéficiaient de nombreux backlinks de qualité.

Mais cette visibilité publique a aussi contribué à des activités associées : marché du lien, fermes de liens, manipulations SEO. Google a progressivement cessé de mettre à jour l’affichage public du PageRank, jusqu’à l’abandon définitif de la Google Toolbar en 2016. Toutefois, cela ne signifie pas que le PageRank a disparu : il est toujours utilisé en interne, dans une version largement modernisée et intégrée au cœur de l’algorithme de Google.

Décomposer le calcul du PageRank pour comprendre sa logique algorithmique

Le PageRank repose sur une intuition simple mais puissante : la popularité d’une page web peut être estimée par le nombre et la qualité des liens qu’elle reçoit. En d’autres termes, un lien d’une page A vers une page B est interprété comme un vote de confiance — mais tous les votes n’ont pas le même poids.

La formule de base du PageRank modélise cette idée en attribuant à chaque page un score calculé itérativement. La version canonique de l’algorithme est la suivante :

PR(A) = (1 - d) + d × (PR(T1)/C(T1) + PR(T2)/C(T2) + ... + PR(Tn)/C(Tn))

Où :

  • PR(A) est le PageRank de la page A.
  • PR(Tn) est le PageRank de la page Tn pointant vers A.
  • C(Tn) est le nombre de liens sortants de Tn.
  • d est le facteur d’amortissement, généralement fixé à 0.85, qui simule la probabilité qu’un internaute continue de cliquer sur un lien ou redémarre sa navigation.

La partie (1 - d) correspond à la probabilité qu’un utilisateur arrive sur une page de manière aléatoire, sans suivre de lien (ce que l’on appelle le “random surfer model”). C’est cette approche qui garantit que toutes les pages, même orphelines, peuvent avoir un score minimal de PageRank.

Pourquoi cette formule est toujours pertinente en SEO technique

Bien que Google ait intégré des centaines d’autres signaux de classement (vitesse de chargement, expérience mobile, signaux comportementaux, etc.) depuis l’introduction du PageRank, ce dernier reste au cœur des fondamentaux du SEO technique, en particulier le PageRank Sculpting. Il constitue toujours la base logique sur laquelle repose la manière dont Google interprète la popularité et la légitimité des pages via les liens et donc le netlinking.

Comprendre le rôle du maillage interne grâce au PageRank

La première application concrète du PageRank moderne en SEO est l’optimisation du maillage interne. Une page de votre site peut recevoir peu ou pas de trafic organique, non pas à cause de son contenu, mais parce qu’elle est faiblement liée depuis le reste du site. En effet, une page bien positionnée peut transmettre une partie de sa « force » (ou équivalent de PageRank interne) à d’autres pages par le biais de liens internes ciblés. Concrètement, si votre page « A » reçoit beaucoup de trafic et de backlinks externes, elle peut devenir une passerelle de popularité vers d’autres pages du site, comme une page « B » moins connue. Cette logique est utilisée dans les stratégies d’architecture en silo ou de cocon sémantique, où les liens internes sont conçus pour orienter le jus SEO vers les pages importantes d’un univers sémantique.

Le PageRank dilué : Pourquoi trop de liens nuisent à la transmission

La formule du PageRank stipule que le score transmis à chaque lien sortant est réparti équitablement. Cela signifie que plus une page contient de liens sortants, plus la valeur de chacun de ces liens diminue. C’est une notion essentielle lorsqu’on travaille l’optimisation des templates (notamment les pages catégorie, menu, footer) où l’on souhaite concentrer la valeur sur un nombre restreint de pages clés.

Par exemple, une page d’accueil avec 200 liens sortants répartit son poids entre ces 200 destinations (vous imaginez les mega menus à quel point c’est mauvais ?). Réduire ce nombre à 50 permet de renforcer l’autorité transmise à chaque page cible. Cela ne veut pas dire qu’il faut supprimer les liens, mais plutôt repenser leur hiérarchie et leur pertinence en fonction de l’objectif SEO.

Des outils pour analyser le PageRank interne

Dans les audits techniques, plusieurs outils permettent de simuler le PageRank interne, aussi appelé InRank ou Internal Link Score. Parmi les plus populaires :

  • Screaming Frog SEO Spider : affiche le niveau de profondeur, la force des pages (basée sur le nombre de liens internes entrants), et permet de filtrer les pages orphelines ou peu valorisées ;
  • OnCrawl : propose une métrique appelée InRank, calculée selon une version allégée du PageRank, utilisée pour identifier les pages sous-valorisées structurellement ;
  • Netpeak Spider : outil de crawl technique qui intègre une simulation des flux de liens internes avec une interface visuelle.

Ces outils permettent de détecter des anomalies courantes : pages trop profondes (niveau > 4), pages sans liens entrants internes, déséquilibres de distribution du poids SEO entre les sections d’un site.

Visualiser le PageRank avec Gephi et Python

Pour les profils techniques et les SEO data-driven, il est aussi possible de reproduire le calcul du PageRank sur la structure de son site à l’aide d’outils de graphes. Voici deux approches puissantes :

  • Gephi : logiciel open source de visualisation de graphes. En important le crawl de votre site au format GEXF (via Screaming Frog ou Sitebulb), vous pouvez générer une carte de votre architecture et utiliser l’algorithme PageRank intégré pour voir quelles pages concentrent la valeur.
  • Python + NetworkX : en exportant votre graphe de liens, vous pouvez utiliser la fonction networkx.pagerank() pour calculer des scores précis, les croiser avec vos données Google Analytics ou Search Console, et même automatiser des optimisations (suggestions de liens internes, priorisation des mises à jour de contenu, etc.).

Ces approches permettent d’aller plus loin que les outils classiques, en offrant une vision mathématique de l’autorité structurelle de chaque page, indépendamment de son trafic réel ou de ses backlinks externes.

PageRank et SEO sémantique : une combinaison puissante

Le PageRank n’analyse pas le contenu sémantique, mais il structure la « confiance » du site. En l’associant à une stratégie sémantique (via un cluster de mots-clés, des pages piliers et satellites), il devient un amplificateur de visibilité pour les contenus clés. Une page optimisée pour un mot-clé stratégique mais sans lien interne fort aura du mal à se positionner. À l’inverse, une page bien maillée, soutenue par un maillage sémantique cohérent, verra ses chances de classement augmenter nettement.

C’est pour cette raison que l’optimisation de l’arborescence, des ancres de liens internes, et de la hiérarchie des contenus est aujourd’hui une pratique centrale du SEO technique avancé.

Améliorer son PageRank Google via les backlinks

Le PageRank repose sur un principe fondamental : une page web devient d’autant plus importante qu’elle est recommandée par d’autres pages. Sur le web, cette « recommandation » prend la forme de liens entrants — également appelés backlinks. Ainsi, pour améliorer le PageRank d’un site ou d’une page spécifique, il est indispensable de travailler la qualité, la quantité et la structure de ses backlinks.

Qualité vs quantité : la logique pondérée du PageRank

Dans la formule originale du PageRank, tous les liens n’ont pas la même valeur. Un lien en provenance d’une page elle-même fortement liée, ou populaire dans son univers thématique, transmet plus de « jus » qu’un lien issu d’un site peu visité ou mal structuré. De ce fait, accumuler des liens sans filtrer leur provenance est contre-productif : un lien depuis un article du Monde.fr ou d’un site gouvernemental aura un impact bien plus important qu’un lien sur un annuaire générique ou un blog obscur.

Le PageRank s’améliore donc par la réception de liens de qualité, idéalement :

  • Provenant de pages ayant peu de liens sortants (faible dilution) ;
  • Situés dans le contenu éditorial (et non dans un pied de page ou une sidebar) ;
  • Utilisant une ancre optimisée, mais naturelle (pas de sur-optimisation sur le mot-clé exact) ;
  • Contextuellement proches du sujet traité sur la page cible ;
  • Issus de sites eux-mêmes bien maillés et reconnus dans leur domaine.

Les stratégies pour obtenir des backlinks utiles au PageRank

Améliorer son PageRank implique de déployer une stratégie de netlinking ciblée. Voici les leviers les plus efficaces en 2024 :

  • Articles invités (guest blogging) : cette méthode consiste à rédiger un contenu de qualité destiné à être publié sur un site externe en échange d’un lien retour (backlink) vers une page stratégique. L’efficacité repose sur le choix de partenaires pertinents dans la même thématique, et sur l’insertion naturelle du lien dans un contexte éditorial crédible. C’est une pratique acceptée si elle respecte la logique éditoriale du site hôte, sans être perçue comme purement promotionnelle ;
  • Relations presse SEO : les RP digitales permettent de faire publier des tribunes, actualités ou études sur des sites d’autorité (médias en ligne, portails spécialisés, blogs influents). Des plateformes comme Getfluence, PRNEWS.IO ou Linkjuice.io facilitent la mise en relation avec ces éditeurs. Ces articles sponsorisés doivent néanmoins respecter les recommandations de Google en matière de transparence (liens en nofollow ou sponsored si nécessaires) pour éviter tout risque de pénalité algorithmique ;
  • Partenariats croisés : il s’agit d’échanger des liens avec d’autres sites dans une logique de co-citation thématique, sans tomber dans l’échange direct A → B → A. Des méthodes plus subtiles comme les échanges triangulaires (A → B → C → A) ou le maillage indirect via des articles invités sont préférables pour éviter d’être détecté comme “link scheme”. Ces partenariats doivent être soigneusement sélectionnés pour préserver la cohérence sémantique et la crédibilité du profil de liens ;
  • Campagnes de linkbaiting : cette approche vise à créer du contenu si intéressant ou utile qu’il attire naturellement des backlinks. Cela peut prendre la forme d’études originales, d’infographies virales, d’outils gratuits (simulateurs, calculatrices), de guides ultra complets ou d’analyses sectorielles inédites. Le linkbaiting est souvent associé à une stratégie de diffusion (email, réseaux sociaux, relations presse) pour maximiser la visibilité et encourager la citation ;
  • Inscription sélective à des annuaires métiers ou locaux : bien que les annuaires aient perdu de leur influence globale, certains restent utiles s’ils sont spécialisés, bien modérés et reconnus dans leur niche (ex. : annuaire d’agences web, d’artisans régionaux, d’associations professionnelles). Ils peuvent transmettre un PageRank utile et générer un trafic qualifié en plus du lien ;
  • Réclamation de liens (link reclamation) : cette technique consiste à identifier les pages web qui mentionnent une entreprise, une marque ou un produit sans y inclure de lien, puis à contacter les éditeurs pour leur proposer de transformer la mention en backlink. C’est un levier efficace en B2B ou pour les marques ayant une certaine notoriété, et il peut être automatisé en partie via des outils de veille (Ahrefs Alerts, Google Alerts, Mention, etc.) ;
  • Achat de liens sponsorisés : bien que non officiellement approuvé par Google, l’achat de liens reste une pratique courante et efficace pour renforcer son profil de backlinks. Il peut s’agir d’articles sponsorisés publiés sur des sites médias, de contenus invités rémunérés ou de liens insérés dans des pages existantes. Pour qu’un lien transmette du PageRank (et donc une réelle valeur SEO), il doit être en dofollow, intégré naturellement dans un contenu contextuel, et publié sur un site avec un minimum d’autorité, avec un vrai trafic organique et des expressions par ailleurs existantes sur Google. Le choix des partenaires est essentiel : évitez les plateformes automatisées de faible qualité (genre 100 liens pour 5 euros) ou les réseaux PBN trop visibles qui sont un risque de pénalité future. L’objectif est de viser des sites éditoriaux crédibles, bien positionnés, avec une audience réelle, afin de bénéficier d’un double effet SEO et notoriété.

L’efficacité du netlinking repose sur la régularité, la diversification des sources, et une approche qualitative plutôt que quantitative. Un profil de liens naturel, varié et équilibré reste la meilleure manière d’améliorer son PageRank tout en respectant les consignes de Google.

Attention à la toxicité : le faux PageRank

Obtenir des backlinks peut aussi nuire à votre PageRank si ces liens proviennent de sites pénalisés, de réseaux de blogs automatisés, ou de plateformes non conformes aux directives de Google. Ces liens artificiels, souvent vendus à bas prix, peuvent déclencher une action manuelle ou affecter la réputation algorithmique de votre site.

Pour éviter cela, il est essentiel de :

  • Suivre régulièrement son profil de liens via la Search Console ou des outils comme Ahrefs, SEMrush, Majestic ;
  • Auditer les nouveaux liens reçus et désavouer ceux provenant de sites douteux (disavow.txt) dans des cas extrêmement rares il est vrai ;
  • Varier les ancres et ne pas sur-optimiser les textes d’ancrage systématiquement ;
  • Favoriser les liens qui viennent naturellement de votre stratégie éditoriale (linkbaiting, linkbuilding SEO, maillage externe naturel).

Mesurer l’impact des backlinks sur votre PageRank

Comme Google ne publie plus les scores de PageRank depuis 2016, il est aujourd’hui impossible de mesurer directement l’évolution de cette métrique. Cependant, plusieurs outils SEO proposent des indicateurs un peu trop souvent jugés par la communauté équivalents :

  • Ahrefs : URL Rating (UR) et Domain Rating (DR) ;
  • Moz : Page Authority (PA) et Domain Authority (DA) ;
  • Majestic : Trust Flow et Citation Flow.

Ces scores ne sont pas des copies exactes du PageRank de Google, mais ils en reprennent le principe fondamental : plus une page reçoit de liens de qualité, plus elle gagne en poids. Ces métriques permettent de comparer, prioriser ou évaluer les sites cibles pour une stratégie de netlinking un peu plus efficace qu’à l’aveugle. Améliorer son PageRank via les backlinks reste donc un pilier essentiel du SEO, à condition d’agir avec méthode, discernement et une bonne compréhension de la manière dont le web transmet la popularité.

Xavier Deloffre

Xavier Deloffre

Voici une version professionnelle et structurée de ta présentation : --- **Fondateur de Facem Web**, agence implantée à Arras et à Lille (Hauts-de-France), je suis spécialiste du Web Marketing, formateur expérimenté, et blogueur reconnu dans le domaine du Growth Hacking. Passionné par le référencement naturel (SEO) que j'ai découvert en 2009, j'imagine et développe des outils web innovants afin d'optimiser la visibilité de mes clients dans les SERPs. Mon objectif principal : renforcer leur notoriété en ligne par des stratégies digitales efficaces et créatives.

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