Qu’est-ce qu’un e-mail ? Définition, fonctionnement

Par Xavier Deloffre

Dans un monde de plus en plus connecté, l’e-mail est devenu un pilier incontournable de la communication numérique. Que ce soit pour envoyer une lettre de motivation, confirmer une commande, recevoir une newsletter ou simplement échanger avec des collègues, nous utilisons tous des e-mails chaque jour sans toujours en connaître les rouages techniques. Pourtant, derrière chaque message envoyé ou reçu se cache une mécanique sophistiquée, fondée sur des protocoles bien définis et une infrastructure mondiale impressionnante. Mais qu’est-ce qu’un e-mail exactement ? Comment fonctionne-t-il, depuis le clic sur “envoyer” jusqu’à la réception du message par le destinataire ? Dans cet article, nous allons décortiquer le fonctionnement de l’e-mail, depuis sa définition jusqu’à ses différentes étapes techniques, en passant par ses acteurs, ses protocoles et son histoire.

Définition d’un email : Origine et terminologie du courriel

Le terme e-mail (contraction de electronic mail, ou courrier électronique en français) désigne un message numérique transmis à travers un réseau informatique, le plus souvent Internet. Ce message peut contenir du texte brut ou enrichi (HTML), des fichiers joints (documents PDF, images, vidéos, feuilles de calcul), ainsi que des en-têtes techniques servant à décrire le message, son origine et son acheminement. Le mot courriel, proposé en 1997 par l’Office québécois de la langue française, est devenu l’équivalent officiel francophone d’« e-mail », bien qu’il reste moins utilisé hors du Canada.

L’histoire du courrier électronique débute bien avant l’invention du Web. Il faut remonter à la fin des années 1960 pour voir émerger les premières formes de messagerie électronique sur des réseaux fermés. L’un des premiers systèmes rudimentaires fut développé pour CTSS (Compatible Time-Sharing System) au MIT dès 1965, permettant aux utilisateurs d’un même ordinateur de s’échanger des messages stockés dans des fichiers texte. Mais ce n’est qu’en 1971 qu’apparaît le véritable ancêtre de l’e-mail moderne, dans un contexte bien particulier : celui de la guerre froide et des premières expérimentations d’interconnexion de machines à distance.

Ce tournant décisif est l’œuvre de Ray Tomlinson, un ingénieur chez BBN Technologies, entreprise sous contrat avec la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), dans le cadre du projet ARPANET. ARPANET, lancé aux États-Unis en 1969, visait à interconnecter plusieurs centres de recherche militaires et universitaires pour faciliter la résilience des communications. Ray Tomlinson, basé à Cambridge (Massachusetts), adapte à ce réseau un programme existant de messagerie locale et le transforme pour envoyer des messages d’un ordinateur à un autre via ARPANET. Le message inaugural qu’il envoie est souvent décrit comme quelque chose de banal, du type « QWERTYUIOP ». L’innovation majeure de Tomlinson tient dans l’introduction du symbole @ pour différencier le nom de l’utilisateur et celui de la machine de destination, une notation qui deviendra universelle. Il choisit le @ parce qu’il était peu utilisé à l’époque dans les noms propres et avait une signification logique : “at” (chez), indiquant que l’utilisateur réside sur une machine particulière.

Le système utilisé par Tomlinson repose sur deux petits programmes : SNDMSG (pour envoyer un message) et CPYNET (pour la transmission réseau), combinés pour transmettre des messages texte d’un ordinateur DEC-10 à un autre. Ce développement est resté discret dans l’entreprise, et Tomlinson lui-même dira plus tard : « Je n’avais pas conscience d’avoir inventé quelque chose de révolutionnaire. » Dans les années qui suivent, le courrier électronique va rapidement s’imposer comme l’un des usages principaux d’ARPANET. Dès 1973, les messages électroniques représentaient déjà 75 % du trafic du réseau. La standardisation commence à apparaître avec la création de RFC 561 (Request For Comments), documentant les premières règles d’échange de messages, et plus tard, la RFC 822 en 1982, qui définit la syntaxe des adresses et des en-têtes — base encore utilisée aujourd’hui sous la forme de la norme RFC 5322.

Dans les années 1980, l’e-mail s’ouvre au monde civil et universitaire. Avec l’arrivée d’Internet dans les années 1990, le courrier électronique devient un outil universel. Des clients comme Pine (sur Unix), Outlook Express, ou encore Eudora se généralisent. Le lancement de Hotmail en 1996 (un service webmail accessible depuis un navigateur, acquis plus tard par Microsoft) démocratise l’e-mail pour le grand public. En parallèle, le format MIME (Multipurpose Internet Mail Extensions), publié en 1993, permet l’envoi de contenus non-textuels comme des images ou des fichiers audio. Sur le plan technique, une adresse e-mail est structurée comme suit : nom_utilisateur@nom_domaine. Le nom d’utilisateur identifie la boîte de réception spécifique, tandis que le domaine (comme gmail.com, orange.fr ou un domaine d’entreprise) permet de localiser le serveur de messagerie responsable. Les messages sont ensuite routés via des serveurs DNS et des protocoles de transport comme SMTP, IMAP ou POP.

Aujourd’hui, l’e-mail est bien plus qu’un simple outil d’échange car il est au cœur des stratégies de communication des entreprises, du marketing numérique (via les campagnes d’e-mailing), des systèmes d’authentification (via les liens de validation ou les doubles authentifications) et des interactions avec les administrations. Son universalité, sa légèreté technique et sa résilience en font un standard mondial toujours d’actualité, plus de 50 ans après son invention.

Les composants d’un courrier électronique et son fonctionnement global

Un e-mail, ou courrier électronique, est bien plus qu’un simple texte envoyé par Internet. Il s’agit d’un paquet de données structuré selon des normes précises, contenant plusieurs types d’informations, certaines visibles à l’écran, d’autres invisibles pour l’utilisateur mais essentielles au bon acheminement du message. Chaque composant d’un e-mail joue un rôle spécifique dans le traitement, la transmission et l’affichage du message final. Voici les principaux composants d’un e-mail, présentés dans un tableau explicatif :

Composant Description
En-têtes (headers) Contiennent les métadonnées du message, telles que l’adresse de l’expéditeur (From), du ou des destinataires (To, Cc, Bcc), la date et l’heure, le sujet (Subject), les informations techniques comme le client de messagerie utilisé, le type de contenu (texte ou HTML), et les identifiants de suivi du message (Message-ID, In-Reply-To, etc.).
Corps du message Partie lisible par le destinataire. Il peut s’agir de texte simple (plain text) ou de texte enrichi en HTML (mise en forme, images, liens). Un même message peut contenir les deux formats grâce au standard MIME (multipart/alternative).
Pièces jointes Fichiers ajoutés au message (images, PDF, vidéos, documents Word…). Ceux-ci sont encodés en base64 pour être transportés correctement dans le corps du message selon les spécifications MIME.
Signature numérique (facultative) Un e-mail peut contenir une signature DKIM (DomainKeys Identified Mail) ajoutée automatiquement par le serveur de l’expéditeur, servant à authentifier l’origine du message et à vérifier son intégrité.

Une fois le message composé, sa transmission repose sur une chaîne d’opérations réparties entre plusieurs systèmes. Chaque étape obéit à des protocoles spécifiques qui garantissent la bonne livraison du courrier électronique. Voici le parcours technique d’un e-mail, de la rédaction à la lecture :

Étape Description
1. Création du message L’utilisateur saisit son message via un client de messagerie comme Outlook, Apple Mail ou un webmail comme Gmail. Il indique l’adresse du ou des destinataires, un objet, le contenu du message, et éventuellement des fichiers joints.
2. Envoi via SMTP Le client de messagerie transmet le message au serveur SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) configuré pour le compte. Ce protocole est chargé de transférer l’e-mail vers le serveur du destinataire.
3. Résolution DNS Le serveur SMTP du domaine de l’expéditeur utilise le DNS pour identifier le serveur de messagerie associé au domaine du destinataire (via les enregistrements MX, ou Mail Exchanger).
4. Transmission au serveur destinataire Une fois l’adresse du serveur trouvée, le message est acheminé via SMTP au serveur de messagerie du destinataire, où il est stocké dans une boîte aux lettres électronique.
5. Stockage en boîte de réception Le message est enregistré sur le serveur dans un fichier de type maildir ou mbox. Il attend d’être consulté par le destinataire via son logiciel de messagerie.
6. Récupération du message Le destinataire accède à ses messages via IMAP (Internet Message Access Protocol) s’il consulte ses e-mails à distance, ou POP3 (Post Office Protocol) s’il télécharge les messages en local. Les clients modernes utilisent presque exclusivement IMAP, qui permet de synchroniser les messages sur plusieurs appareils.

Ce cheminement, bien que divisé en étapes techniques, s’exécute en général en quelques secondes. Il repose sur une infrastructure mondiale incluant des centres de données, des serveurs de noms DNS, des serveurs SMTP, IMAP et POP3, ainsi que des protocoles de sécurité comme SSL/TLS qui assurent la confidentialité des messages durant le transfert. Ce système fonctionne indépendamment des outils utilisés : que l’on envoie un message depuis un iPhone, une application mobile, une interface web ou un terminal Linux, le formatage du message et son envoi suivent les mêmes étapes normées. Ce caractère universel et ouvert explique pourquoi l’e-mail est resté si durablement au cœur des communications numériques, aussi bien personnelles que professionnelles.

Les protocoles essentiels du courrier électronique

Le courrier électronique repose sur un ensemble de protocoles de communication standardisés qui assurent son bon fonctionnement. Ces protocoles définissent les règles selon lesquelles les e-mails sont envoyés, transférés, stockés, consultés et sécurisés. Chacun de ces protocoles joue un rôle spécifique dans la chaîne de transmission du message, de l’expéditeur au destinataire. Leur standardisation garantit l’interopérabilité entre différentes plateformes, logiciels de messagerie et fournisseurs d’accès Internet.

SMTP : Le protocole d’envoi des e-mails

SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) est le protocole de base pour l’envoi des messages électroniques. Il a été défini pour la première fois dans la RFC 821 en 1982, puis amélioré par la RFC 5321. SMTP permet à un client de messagerie d’envoyer un e-mail à un serveur de messagerie, ou à un serveur d’en relayer un autre vers le serveur du destinataire.

Caractéristique Détail
Rôle principal Transmission des e-mails du client vers le serveur ou d’un serveur à un autre
Ports utilisés 25 (standard), 465 (avec SSL), 587 (avec STARTTLS)
Fonctionnalités Routage, relai, authentification de l’expéditeur, journalisation des erreurs
Limites Ne permet pas la consultation ou la réception directe des messages

SMTP fonctionne en mode push, c’est-à-dire qu’il pousse le message vers le serveur de destination. Il est souvent complété par des extensions comme ESMTP (Extended SMTP), qui ajoutent des fonctions avancées (authentification, support des pièces jointes volumineuses, chiffrement). SMTP est également sécurisé aujourd’hui via des tunnels TLS (Transport Layer Security).

IMAP : Le protocole de consultation en ligne des e-mails

IMAP (Internet Message Access Protocol), défini initialement dans la RFC 1064 en 1988 puis mis à jour dans la RFC 3501, permet de consulter les e-mails directement sur le serveur, sans les supprimer. Il est devenu le protocole de réception préféré, notamment pour les usages modernes sur plusieurs appareils.

Caractéristique Détail
Rôle principal Lecture et gestion des messages depuis le serveur distant
Ports utilisés 143 (non sécurisé), 993 (avec SSL/TLS)
Fonctionnalités Synchronisation multi-appareils, gestion des dossiers, marquage des messages
Avantages Conservation des messages sur le serveur, accès depuis plusieurs clients

IMAP est particulièrement adapté à un usage moderne où les utilisateurs consultent leurs courriels depuis plusieurs terminaux (ordinateur, smartphone, tablette). Il permet également d’organiser les messages par dossiers et d’appliquer des filtres côté serveur.

POP3 : Le protocole de récupération en local des courriels

POP3 (Post Office Protocol version 3), standardisé dans la RFC 1939 en 1996, est un protocole plus simple que IMAP. Il télécharge les messages sur le client de messagerie local puis, généralement, les supprime du serveur. Il est surtout utilisé dans des environnements où la connexion réseau est intermittente ou limitée.

Caractéristique Détail
Rôle principal Téléchargement des messages depuis le serveur vers l’ordinateur local
Ports utilisés 110 (standard), 995 (avec SSL)
Fonctionnalités Connexion unique, consultation hors ligne des messages
Limites Pas de synchronisation entre appareils, gestion limitée des dossiers

Bien que moins utilisé aujourd’hui, POP3 reste utile dans certains contextes, notamment lorsqu’une connexion Internet stable n’est pas toujours garantie. Il permet une gestion locale complète des messages, au détriment de la flexibilité multi-terminaux.

MIME : L’encodage des contenus complexes des courriers électroniques

MIME (Multipurpose Internet Mail Extensions), défini en 1993 par les RFC 2045 à 2049, est une extension indispensable au format de l’e-mail moderne. Elle permet d’ajouter du contenu enrichi dans les messages électroniques, comme du HTML, des images intégrées ou des pièces jointes, en spécifiant leur type et leur encodage.

Fonction Application
Encodage base64 Convertit les fichiers binaires en texte lisible pour être inséré dans un message
Type MIME Spécifie le type du contenu : text/plain, text/html, image/png, application/pdf
Multiples parties Permet à un e-mail d’avoir plusieurs sections (ex. : version texte + version HTML)
Compatibilité Rendu cohérent du message entre différents clients de messagerie

MIME est devenu un standard universel non seulement pour l’e-mail, mais aussi pour le Web (via les en-têtes HTTP), assurant que les navigateurs et les serveurs sachent comment interpréter le contenu reçu.

Les protocoles de sécurité : SPF, DKIM, DMARC

Avec l’essor du courrier électronique est apparue la nécessité de sécuriser les échanges et de prévenir les abus comme le spam, le phishing ou l’usurpation d’identité (spoofing). C’est pourquoi des protocoles spécifiques ont été développés pour authentifier les e-mails et protéger les destinataires, dans un souci de cybersécurité :

Protocole Fonction
SPF (Sender Policy Framework) Définit quels serveurs ont le droit d’envoyer des e-mails au nom d’un domaine, via un enregistrement DNS.
DKIM (DomainKeys Identified Mail) Ajoute une signature numérique au message pour garantir son authenticité et détecter toute modification du contenu après l’envoi.
DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting and Conformance) Combine SPF et DKIM, et permet au propriétaire du domaine d’indiquer comment les serveurs doivent traiter les e-mails non authentifiés (rejeter, mettre en quarantaine, etc.).

Ces protocoles sont devenus essentiels pour améliorer la fiabilité du courrier électronique et lutter contre les menaces numériques. Ils sont particulièrement utilisés par les services de messagerie professionnels, les fournisseurs de cloud et les grandes plateformes d’e-mail marketing. On les observe notamment lorsque l’on fait des tests de messagerie.

Les usages contemporains de l’e-mail dans la société numérique

Il est essentiel de comprendre pourquoi l’e-mail reste si central dans nos pratiques numériques quotidiennes car ce canal de communication est omniprésent, aussi bien dans la sphère privée que professionnelle, et il remplit aujourd’hui des fonctions bien plus diverses qu’un simple échange de messages textuels. Dans un environnement digital toujours plus interconnecté, l’e-mail est devenu un outil multifonction. Voici les principaux usages qui expliquent sa longévité et sa place stratégique dans l’écosystème numérique :

Usage Description
La communication professionnelle Échanges formels entre collègues, partenaires ou clients. L’e-mail permet l’envoi de devis, contrats, bons de commande, comptes-rendus de réunions, plannings, comptes administratifs et autres documents liés à la gestion interne d’une organisation.
L’authentification en ligne Utilisé comme identifiant unique pour la création de comptes sur les sites web, plateformes SaaS, applications mobiles et services publics. L’e-mail est également un canal de vérification pour la validation de compte, le changement de mot de passe ou la mise en place de dispositifs de sécurité comme l’authentification à deux facteurs (2FA).
Le support client et le  après-vente (SAV) Principal canal d’échange pour répondre aux questions des utilisateurs, traiter des réclamations, transmettre des informations logistiques (suivi de colis, garanties) ou organiser des retours produits. L’e-mail permet de conserver une trace écrite des échanges, essentielle pour la satisfaction client.
Le marketing et la prospection commerciale Outil stratégique pour les campagnes de newsletters, les offres promotionnelles personnalisées, les relances automatisées, les enquêtes de satisfaction ou la prospection B2B. L’e-mail marketing repose souvent sur des plateformes dédiées (Mailchimp, MailPoet, Sendinblue, Brevo, etc.) intégrant des outils de mesure et d’optimisation du taux de conversion.
Les notifications automatisées Transmission d’informations automatiques générées par des systèmes ou des plateformes : confirmation d’achat, alerte de connexion suspecte, changement d’abonnement, rappel de rendez-vous, échéances administratives, etc. Ces messages sont souvent gérés par des systèmes de back-end via des API SMTP ou des services comme Mailgun ou Amazon SES.
Le stockage et l’archivage Les boîtes de réception font office de véritables coffres numériques pour de nombreux utilisateurs : contrats, factures, copies de mails importants, documents scannés, preuves d’achat, communications officielles. Les fonctions de recherche avancée, de classement par libellés ou de filtrage facilitent l’organisation de ces archives personnelles ou professionnelles.
L’éducation et la formation Utilisé par les établissements scolaires et universitaires pour transmettre les plannings, relevés de notes, convocations, devoirs ou comptes-rendus pédagogiques. L’e-mail est également largement utilisé pour l’apprentissage à distance, les MOOC ou les plateformes d’e-learning.
Les relations institutionnelles et les démarches administratives Canal d’échange avec les institutions publiques (impôts, sécurité sociale, préfectures, mairies), souvent pour recevoir des documents officiels, soumettre des pièces justificatives ou suivre une procédure en ligne (comme la demande de carte grise, d’allocations, de visa, etc.).
Les alertes et la sécurité informatique Les systèmes informatiques et applications de cybersécurité utilisent l’e-mail pour alerter les utilisateurs ou les administrateurs : détection d’intrusion, mises à jour urgentes, dépassement de quotas, tentatives de connexion suspectes, etc.
La communication personnelle Utilisé pour maintenir le contact avec la famille, les amis ou les proches, surtout lorsqu’ils sont éloignés géographiquement. Il permet l’échange de photos, d’histoires, de fichiers ou simplement de nouvelles, dans un format plus posé que les messageries instantanées.

À cela s’ajoutent des usages plus personnels : Correspondance familiale, échanges amicaux, invitations numériques, envois de photos ou documents partagés. Malgré l’essor des messageries instantanées (WhatsApp, Messenger, Slack), l’e-mail demeure l’un des rares canaux universels, compatible entre tous les systèmes et tous les terminaux, sans nécessité de comptes interconnectés ou de plateformes spécifiques. La standardisation de l’e-mail, son intégration dans presque tous les services en ligne, ainsi que sa fiabilité dans le temps en font un outil durable et résilient. Contrairement aux réseaux sociaux ou aux plateformes propriétaires, l’e-mail n’est pas lié à une entreprise unique et repose sur des protocoles ouverts, ce qui lui confère une indépendance précieuse dans une époque marquée par la fragmentation des services numériques. Enfin, dans les milieux professionnels et administratifs, l’e-mail reste une preuve écrite, juridiquement recevable, traçable, horodatée, ce qui en fait un outil de communication formel, parfois opposable en justice. Cette valeur juridique lui donne une place unique dans les échanges contractuels ou institutionnels.

Xavier Deloffre

Xavier Deloffre

Fondateur de Facem Web, agence implantée à Arras et à Lille (Hauts-de-France), je suis spécialiste du Web Marketing, formateur expérimenté, et blogueur reconnu dans le domaine du Growth Hacking. Passionné par le référencement naturel (SEO) que j'ai découvert en 2009, j'imagine et développe des outils web innovants afin d'optimiser la visibilité de mes clients dans les SERPs. Mon objectif principal : renforcer leur notoriété en ligne par des stratégies digitales efficaces et créatives.

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