Le nom de domaine est l’identité numérique d’un site web. Il est tout à fait possible de le transférer d’un registrar (bureau d’enregistrement) à un autre, que ce soit pour centraliser la gestion, bénéficier de meilleurs tarifs ou simplement changer de prestataire. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le déroulement d’un transfert de nom de domaine, ses étapes techniques, et les bonnes pratiques à suivre.
- Pourquoi transférer un nom de domaine ?
- Les étapes techniques d’un transfert de nom de domaine
- Ce qu’il faut vérifier avant de transférer un nom de domaine
- Et après le transfert du nom de domaine ?
- Transfert de domaine vs changement de DNS : Ne pas confondre
- Transfert et sécurité : Attention aux fraudes !
- Peut-on transférer un nom de domaine international ?
- Combien coûte un transfert de domaine ?
Pourquoi transférer un nom de domaine ?
Le nom de domaine représente l’adresse lisible d’un site web, comme monsite.fr, et permet de faire le lien entre un navigateur et une adresse IP via le système DNS. Sa gestion est assurée par un registrar (ou bureau d’enregistrement), accrédité pour vendre et gérer des domaines pour le compte de clients. Mais un nom de domaine n’est pas lié à vie à un prestataire : il peut être transféré vers un autre registrar en respectant des procédures normalisées, fixées depuis le début des années 2000 par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) pour les domaines génériques (.com, .net, .org), ou par l’Afnic en France pour les domaines en .fr. Historiquement, cette liberté de transfert a été conçue pour protéger les titulaires contre l’enfermement chez un prestataire peu fiable ou trop coûteux. Dès les premières régulations de l’ICANN au début des années 2000, le principe fondamental est que le titulaire d’un nom de domaine reste le seul propriétaire légitime, et peut donc changer de fournisseur tout en gardant la propriété de son domaine. Plusieurs raisons motivent un transfert de nom de domaine, et elles peuvent être stratégiques, techniques ou financières :
- Optimiser les coûts : les frais de renouvellement varient parfois fortement entre registrars. À long terme, passer chez un prestataire moins cher peut générer des économies significatives, notamment si vous gérez plusieurs domaines ;
- Centraliser la gestion : lorsqu’un projet web utilise plusieurs extensions (.com, .fr, .net), les regrouper chez un même registrar simplifie la gestion administrative, la surveillance des expirations et le renouvellement automatique ;
- Améliorer le support technique : tous les registrars ne proposent pas le même niveau d’accompagnement. Certains offrent un support 24/7, une interface plus intuitive ou une meilleure documentation technique ;
- Changer d’environnement : en cas de refonte complète du site ou de migration de l’hébergement, il est parfois plus pratique de transférer également le domaine pour garder tous les éléments de l’infrastructure chez le même fournisseur.
Il est important de noter que, contrairement à une migration de site web ou d’e-mails, le transfert d’un domaine ne modifie pas les DNS automatiquement et ne coupe pas l’accès au site. Tant que les serveurs de noms restent identiques, les internautes continuent d’accéder normalement au site, et les e-mails sont délivrés sans interruption.
Les étapes techniques d’un transfert de nom de domaine
Le transfert d’un nom de domaine d’un registrar à un autre est un processus encadré par des règles internationales définies par l’ICANN pour les domaines génériques (.com, .net, .org… dits TLD) et par l’Afnic pour les domaines en .fr. Bien que chaque extension puisse comporter des subtilités, la logique globale reste identique : garantir que le titulaire du domaine est bien à l’origine de la demande et éviter les transferts abusifs (domain hijacking).
Le processus standard repose sur une série d’étapes précises, à effectuer dans un ordre déterminé. Voici les principales opérations à connaître :
Étape | Description |
---|---|
1. Déverrouillage du domaine | Par défaut, la plupart des registrars appliquent un verrouillage de sécurité (Registrar Lock donnant lieu à un AUTH/INFO code lorsque déverrouillé) sur les noms de domaine. Ce mécanisme empêche tout transfert non autorisé. Avant de démarrer, il faut donc désactiver cette protection depuis le tableau de bord du registrar d’origine. |
2. Obtention du code d’autorisation (Auth-Code ou EPP Code) | Ce code unique est l’équivalent d’un mot de passe temporaire. Il prouve que vous êtes bien le titulaire du domaine. Il peut généralement être généré automatiquement depuis l’interface de gestion, ou obtenu sur demande au support technique. |
3. Lancement du transfert chez le nouveau registrar | Une fois en possession du code, vous lancez la procédure depuis le nouveau bureau d’enregistrement. Ce dernier vous demande de saisir le nom de domaine concerné et le code d’autorisation, puis vous guide à travers les étapes contractuelles (création de compte, facturation, confirmation du renouvellement…). |
4. Validation par e-mail (adresse administrative) | Un e-mail de confirmation est envoyé à l’adresse figurant dans le WHOIS comme contact administratif. Il contient un lien ou un bouton à valider pour autoriser formellement le transfert. Il est donc essentiel que l’adresse e-mail liée au domaine soit accessible et à jour avant d’engager la procédure. |
5. Transmission, attente et finalisation | Le registrar sortant peut accepter ou laisser expirer la demande. En l’absence de refus, le transfert est effectif sous 5 à 7 jours selon les extensions. Le domaine est alors visible dans votre nouveau compte, avec sa date de renouvellement mise à jour (souvent prolongée d’un an automatiquement). |
Dans le cas particulier des domaines en .fr, la procédure est légèrement différente : il n’y a pas toujours de code d’autorisation, mais plutôt une validation administrative basée sur les informations de contact enregistrées chez l’Afnic. Le transfert peut être plus rapide (24 à 48 h).
Conseil : il est fortement déconseillé de modifier les serveurs DNS durant cette phase, car cela pourrait entraîner une désynchronisation temporaire ou une perte de résolution, surtout si les DNS sont également gérés par l’ancien prestataire. Il est préférable de les modifier avant ou après le transfert, selon les cas de figure. Enfin, certains registrars bloquent temporairement les transferts suite à une création récente ou un changement d’informations WHOIS (période de verrouillage de 60 jours pour les domaines en .com, par exemple). Il est donc essentiel de bien vérifier les délais et restrictions applicables à votre extension.
Ce qu’il faut vérifier avant de transférer un nom de domaine
Le transfert d’un nom de domaine n’est pas une opération à prendre à la légère. Bien qu’elle soit généralement fluide lorsqu’elle est bien préparée, elle peut entraîner des complications techniques ou administratives si certaines vérifications ne sont pas anticipées. Voici une liste complète de points de contrôle à effectuer avant d’initier le processus :
- Vérifiez l’ancienneté du domaine : pour la plupart des extensions génériques comme
.com
,.net
ou.org
, l’ICANN impose un délai minimum de 60 jours après l’enregistrement initial ou un changement significatif (titulaire, e-mail WHOIS) avant qu’un transfert puisse être autorisé. Si votre domaine est trop récent, vous devrez patienter ; - Contrôlez l’adresse e-mail du titulaire : l’e-mail utilisé comme contact administratif est déterminant. C’est à cette adresse que sera envoyée la demande de validation du transfert. Assurez-vous qu’elle soit toujours fonctionnelle, accessible et que vous en ayez le contrôle, notamment si elle est liée à un ancien prestataire ou à une boîte mail expirée ;
- Sauvegardez la configuration DNS existante : avant toute opération, exportez ou notez les enregistrements DNS actuels (A, MX, CNAME, TXT…). Ceci est essentiel si votre domaine pointe vers des services externes (Google Workspace, Microsoft 365, OVH Mail, etc.). Un transfert ne modifie pas automatiquement les serveurs DNS, mais une erreur de manipulation peut entraîner une interruption du service (site web ou messagerie) ;
- Vérifiez la date d’expiration : si votre domaine approche de son échéance (moins de 7 jours), il est recommandé de le renouveler avant de le transférer. Certains registrars bloquent les transferts en cours de période de grâce (après expiration), ou refusent d’en prolonger la validité sans frais supplémentaires ;
- Assurez-vous que le domaine n’est pas en statut protégé : des statuts comme
clientTransferProhibited
ouRegistrar-Lock
empêchent techniquement toute opération de transfert. Vérifiez le statut via un service WHOIS public ou dans votre interface client, puis débloquez temporairement le domaine depuis votre registrar actuel ; - Vérifiez les conditions spécifiques de l’extension : les domaines nationaux (ccTLD) comme
.fr
,.be
,.ch
ou.eu
peuvent avoir des processus différents, parfois plus rapides, parfois plus restrictifs (identité, adresse locale, justificatifs…). Consultez les règles de l’autorité de régulation correspondante (ex. Afnic pour le .fr).
Important : dans la majorité des cas, le transfert n’annule pas la période restante mais la prolonge d’un an. Cela signifie qu’un domaine expirant dans deux mois et transféré aujourd’hui expirera dans quatorze mois. Cependant, certains registrars appliquent des exceptions, notamment pour les offres promotionnelles ou les noms déjà en période de renouvellement automatique : lisez toujours les conditions commerciales associées.
Et après le transfert du nom de domaine ?
Une fois le transfert finalisé (ce qui peut prendre de quelques heures à plusieurs jours selon l’extension et les registrars concernés ainsi que nous l’évoquions plus hait) plusieurs actions doivent être entreprises pour assurer la continuité de vos services web et optimiser la gestion du domaine. Contrairement à une idée répandue, le transfert ne suffit pas à lui seul : il faut le sécuriser, valider et réinitialiser certains paramètres.
- Modifier les serveurs DNS si nécessaire : si vous n’avez pas conservé les DNS précédents lors du transfert, il est crucial de réappliquer les bonnes configurations (enregistrements A, MX, CNAME, TXT…) depuis le panneau de contrôle du nouveau registrar. Cela permet de s’assurer que votre site web, vos adresses mail ou vos services tiers restent opérationnels. Les modifications DNS prennent généralement effet après une propagation de 1 à 48 heures ;
- Réactiver le verrouillage du domaine (domain lock) : après un transfert, le domaine est souvent laissé temporairement déverrouillé. Il est fortement recommandé d’activer à nouveau la protection contre le transfert pour éviter toute tentative frauduleuse ou involontaire de migration future. Cette option est généralement accessible dans l’interface du registrar, sous le nom de Transfer Lock, Registrar Lock ou équivalent ;
- Reconfigurer vos services annexes : si vous changez également de prestataire d’hébergement ou de solution mail, c’est le moment de ajuster les redirections d’URL, les comptes e-mail associés ou les CDN. Certains registrars intègrent ces services dans leur offre, mais il est essentiel de les paramétrer manuellement ou d’importer une ancienne configuration. Pour les boîtes e-mail par exemple, assurez-vous que les enregistrements MX pointent vers les bons serveurs (Google Workspace, Microsoft 365, etc.).
Un autre point important à ne pas négliger concerne la mise à jour des informations WHOIS. En vertu du RGPD, les données personnelles des propriétaires de domaine sont désormais masquées par défaut dans les extensions européennes. Toutefois, vous devez vous assurer que les données administratives, techniques et de facturation sont bien renseignées dans votre tableau de bord, car elles restent utilisées en interne pour les notifications critiques. Enfin, pensez à vérifier la date de renouvellement dans le nouveau compte registrar. Le transfert ajoute généralement un an à la période d’expiration, mais il est important de confirmer cette information pour ne pas rater un renouvellement futur. Certains prestataires proposent l’activation automatique du renouvellement, ce qui est particulièrement utile pour éviter toute interruption involontaire de service.
Transfert de domaine vs changement de DNS : Ne pas confondre
De nombreux utilisateurs, y compris les débutants et parfois même les professionnels, ont tendance à confondre deux opérations bien distinctes dans la gestion des noms de domaine : le transfert de domaine et le changement de serveurs DNS. Cette confusion peut entraîner des interruptions de service, des e-mails non délivrés ou une mauvaise configuration du site.
Changer de DNS revient à modifier les adresses des serveurs de noms associés à votre domaine. Cela permet de rediriger le trafic web et e-mail vers un nouvel hébergeur, un CDN comme Cloudflare, ou une plateforme spécialisée. Cette opération ne modifie en rien le registrar (bureau d’enregistrement) auprès duquel le domaine est détenu. Elle peut être effectuée à tout moment, en quelques heures, et n’a aucun impact sur la propriété du domaine.
En revanche, transférer un domaine consiste à changer de registrar, c’est-à-dire le prestataire auprès duquel vous avez enregistré votre nom de domaine (comme OVH, Gandi, Ionos, Infomaniak, etc.). Cette démarche implique des étapes précises (auth-code, déverrouillage, validation e-mail) et peut prendre plusieurs jours. Le transfert ne change pas automatiquement les DNS, sauf si vous le demandez ou si le nouveau registrar applique une configuration par défaut.
- Changer les DNS : vous restez chez le même registrar, mais pointez votre domaine ailleurs (vers un nouvel hébergement, un proxy, etc.) ;
- Transférer le domaine : vous changez de registrar, mais les DNS peuvent rester identiques si vous les conservez tels quels.
Il est donc important de bien distinguer ces deux opérations. Un changement de DNS mal synchronisé au moment d’un transfert peut engendrer une perte de connectivité temporaire (site inaccessible, e-mails bloqués). Pour garantir la continuité du service, il est conseillé de :
- Sauvegarder la configuration DNS actuelle avant transfert ;
- Reporter tout changement de DNS jusqu’à la fin effective du transfert ;
- Surveiller la propagation DNS après modification, car elle peut durer entre 1 et 48 h selon les TTL (Time To Live).
Transfert et sécurité : Attention aux fraudes !
Le transfert d’un nom de domaine est une opération technique mais aussi sensible sur le plan de la sécurité. Bien qu’encadré par les régulateurs (comme l’ICANN pour les domaines internationaux) et protégé par des mécanismes comme le code d’autorisation (Auth-Code) et le verrouillage de domaine (domain lock), il n’est pas totalement à l’abri des tentatives de fraude ou de piratage. Voici quelques menaces connues à prendre au sérieux :
- Phishing et faux e-mails de transfert : les pirates peuvent envoyer de faux messages imitant ceux d’un registrar pour inciter les utilisateurs à cliquer sur un lien ou à révéler leur Auth-Code. Il est essentiel de toujours vérifier l’adresse de l’expéditeur et le domaine de l’URL avant toute action. En cas de doute, connectez-vous manuellement à votre espace client plutôt que de passer par les liens contenus dans l’e-mail ;
- Transferts non autorisés : si le verrouillage de transfert est désactivé par inadvertance, une personne malintentionnée pourrait tenter de transférer le domaine vers un autre registrar à votre insu. C’est pourquoi il ne faut jamais communiquer votre Auth-Code à une personne ou entreprise sans vérification stricte de son identité ;
- Altération du WHOIS : certains attaquants exploitent des failles dans les interfaces client ou obtiennent des identifiants pour modifier les informations WHOIS d’un domaine (contacts admin ou tech), ce qui leur permettrait ensuite d’approuver un transfert de manière frauduleuse. Il est donc recommandé de surveiller régulièrement les informations WHOIS publiques de vos domaines.
Pour renforcer la sécurité de vos transferts de domaine, voici quelques bonnes pratiques techniques :
- Activer l’authentification à deux facteurs (2FA) sur le compte registrar, afin de bloquer tout accès non autorisé ;
- Maintenir le domaine verrouillé par défaut (verrouillage de transfert) jusqu’au moment précis où vous êtes prêt à l’exporter ;
- Mettre en place des alertes : de nombreux registrars proposent des notifications par e-mail ou SMS en cas de modification sensible (WHOIS, DNS, demande de transfert) ;
- Utiliser des contacts e-mail sécurisés, non exposés publiquement et protégés par des mots de passe forts et un double facteur.
Enfin, si vous gérez un portefeuille de noms de domaine à forte valeur (marque, e-commerce, site d’autorité…), il peut être utile de souscrire à des services de protection renforcée proposés par certains registrars : verrouillage de transfert renforcé, authentification biométrique, surveillance WHOIS, ou encore restrictions géographiques sur les transferts.
La sécurité d’un nom de domaine n’est pas à négliger : En cas de piratage, la récupération peut être complexe, longue et dommageable pour votre activité.
Peut-on transférer un nom de domaine international ?
Oui, le transfert de nom de domaine est possible à l’échelle internationale, mais les règles varient considérablement en fonction de l’extension (TLD ou ccTLD) utilisée. Pour les domaines génériques de premier niveau comme .com, .net, .org, .info ou .biz, le processus est globalement standardisé grâce aux directives de l’ICANN. Ces extensions suivent des règles communes, comme l’usage d’un Auth-Code et un verrouillage/déverrouillage simple du domaine avant transfert. En revanche, les domaines géographiques (ccTLDs) comme .fr, .de, .be, .ca ou .uk sont administrés par des registres nationaux et soumis à des réglementations locales spécifiques. Chaque pays ou région impose ses propres exigences, souvent liées à la nationalité, la localisation du titulaire, ou des règles de sécurité renforcées.
Extension | Spécificités de transfert |
---|---|
.fr (France) | Administré par l’AFNIC. Le titulaire doit être domicilié dans l’Union européenne ou l’Espace économique européen. Le changement de registrar passe par une procédure stricte incluant la vérification de l’identité. |
.eu | Réservé aux personnes physiques ou morales établies dans l’UE. Depuis le Brexit, les résidents britanniques non domiciliés dans l’UE ne peuvent plus détenir ou transférer un .eu. Une vérification d’adresse ou d’entité légale est exigée. |
.uk (Royaume-Uni) | Géré par Nominet. Le transfert nécessite un changement du champ TAG, spécifique au registrar cible. Ce champ doit être renseigné manuellement par l’ancien prestataire, ce qui peut ralentir le processus. |
.ca (Canada) | Nécessite une présence canadienne légitime (citoyen, entreprise enregistrée, organisation) pour être transféré. Le processus est surveillé par l’autorité canadienne CIRA. |
.de (Allemagne) | Le registre DENIC impose une procédure rigoureuse, notamment sur la validation du titulaire et l’accès administratif au domaine. |
Il est donc essentiel de consulter les règles spécifiques du registre de l’extension concernée avant toute tentative de transfert. Certains pays imposent des délais de carence (par exemple un domaine ne peut pas être transféré s’il a été enregistré ou modifié récemment), tandis que d’autres peuvent exiger des documents justificatifs (pièce d’identité, Kbis, contrat de cession, etc.).
Par ailleurs, certaines extensions comme .us (États-Unis) ou .asia nécessitent également des critères de présence ou de légitimité dans la région concernée. Si ces conditions ne sont pas remplies, le transfert peut être refusé automatiquement.
Combien coûte un transfert de domaine ?
Le prix d’un transfert de nom de domaine dépend de plusieurs facteurs : L’extension du domaine (.com, .fr, .org, etc.), le registrar choisi (OVH, Gandi, Ionos, Namecheap…), et les éventuels services annexes inclus comme ceux liés au backorders ou encore aux services de domaines expirés. De manière générale, le transfert n’est pas gratuit, mais il inclut systématiquement (sauf mention contraire) le renouvellement du domaine pour une année supplémentaire.
Voici les principaux éléments à prendre en compte dans le coût d’un transfert :
- Frais de transfert : ils varient entre 5 € et 15 € selon l’extension et le fournisseur. Les domaines en .com, .net ou .org tournent en moyenne autour de 8 à 12 €, tandis que les domaines nationaux (.fr, .be, .ca…) peuvent être légèrement plus ou moins chers selon la politique du registre local ;
- Renouvellement automatique d’un an : dans 90 % des cas, le prix du transfert inclut une prolongation d’un an de la validité du domaine. Ainsi, si vous transférez un domaine qui expire en décembre 2025, sa nouvelle date d’expiration est portée à décembre 2026 après le transfert ;
- Promotions et offres groupées : certains registrars offrent des remises ou la gratuité du transfert si vous souscrivez également à un hébergement web ou à un pack mail. Il est donc intéressant de comparer les offres selon vos besoins globaux.
Attention toutefois à quelques éléments supplémentaires qui peuvent impacter la facture :
- Frais cachés : certains registrars facturent des services pourtant standards ailleurs, comme l’anonymisation WHOIS, la gestion DNS avancée ou la protection contre le vol de domaine. Pensez à bien lire les petites lignes ;
- Restrictions d’extension : certaines extensions très spécifiques (comme .tv, .io, .ai) peuvent avoir des frais de transfert plus élevés (parfois 30 € ou plus) ;
- Cas particuliers : si le domaine a été récemment enregistré ou modifié, certains registres imposent un délai minimum (par exemple 60 jours chez l’ICANN) avant autorisation du transfert. Dans ces cas, le paiement peut être effectué, mais le transfert bloqué temporairement.
Ainsi, le coût d’un transfert de domaine n’est pas seulement une dépense, mais aussi un investissement dans la durée. Il est donc recommandé de choisir un prestataire fiable, transparent et offrant les fonctions dont vous avez réellement besoin. Comparez les offres à fonctionnalités équivalentes, et tenez compte à la fois du tarif immédiat et des conditions de renouvellement ultérieures.
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