Qu’est-ce qu’une IP ? Définition de l’adresse IP et rôle dans les réseaux informatiques

Par Xavier Deloffre

Invisible à l’œil nu mais essentielle au bon fonctionnement d’Internet, l’adresse IP est le passeport numérique de tout appareil connecté. Qu’il s’agisse de votre ordinateur, de votre smartphone ou d’un serveur web (voir notamment notre sujet sur les hébergeurs Web), chaque équipement utilise une adresse IP pour s’identifier et communiquer sur le réseau. Mais que se cache-t-il réellement derrière cette suite de chiffres familière aux techniciens comme aux curieux ? Dans cet article, nous explorons les origines du protocole IP, ses différentes versions (IPv4, IPv6), ses usages concrets et les implications techniques qui en découlent. Une lecture indispensable pour mieux comprendre ce qui relie toutes les machines du monde numérique.

Plongée dans l’origine et l’histoire du terme : Que signifie « IP » ?

Dans l’univers des réseaux informatiques, le terme « IP » est omniprésent. De la configuration d’un routeur domestique à la mise en ligne d’un site web, en passant par les règles de pare-feu ou les outils de géolocalisation, l’adresse IP intervient comme une pièce maîtresse de l’architecture numérique. Mais que signifie exactement cette abréviation ? Le sigle IP désigne le Internet Protocol, en français « protocole Internet ». Il s’agit d’un ensemble de règles définissant la manière dont les données doivent être adressées, transmises et acheminées d’un point A à un point B à travers un réseau, qu’il s’agisse d’un simple réseau local ou du réseau mondial Internet. C’est ce protocole qui attribue à chaque appareil connecté une adresse IP unique, jouant le rôle d’identifiant numérique dans l’univers connecté.

Les origines de l’IP remontent aux années 1970, dans le contexte très particulier de la Guerre froide, où les États-Unis cherchent à concevoir un système de communication résilient. C’est la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), bras technologique du ministère de la Défense américain, qui lance le projet ARPANET, considéré comme l’ancêtre d’Internet. Deux ingénieurs pionniers marquent cette époque : Vinton Cerf et Robert Kahn, souvent surnommés les « pères de l’Internet ». Ensemble, ils définissent le modèle TCP/IP (Transmission Control Protocol / Internet Protocol), une architecture réseau encore utilisée aujourd’hui. C’est en 1981 que le protocole IP tel que nous le connaissons prend une forme stable, avec la publication du document de référence RFC 791, qui officialise l’IPv4 (Internet Protocol version 4). Ce standard, conçu à une époque où l’on n’imaginait pas l’explosion du nombre d’appareils connectés, repose sur un système d’adressage en 32 bits, permettant la création de 4,3 milliards d’adresses uniques.

Au fil des décennies, le protocole IP devient un pilier de l’Internet moderne, évoluant en parallèle de la croissance exponentielle du Web. Face à la saturation des adresses IPv4, une nouvelle version est introduite : IPv6, standardisé en 1998 via le RFC 2460, avec un système en 128 bits permettant un nombre quasi infini d’adresses IP (environ 3,4 x 1038). Ainsi, une adresse IP peut être comparée à une adresse postale pour les ordinateurs, serveurs, smartphones et objets connectés : elle permet de les identifier, de les localiser dans un réseau, et de leur transmettre les données avec précision. Ce concept simple en apparence est en réalité l’une des colonnes vertébrales de tout l’écosystème numérique mondial.

Les deux types d’adresses IP : IPv4 et IPv6

Depuis la naissance d’Internet, les adresses IP sont indispensables à la communication entre machines. Mais face à la croissance exponentielle des appareils connectés (ordinateurs, smartphones, objets connectés (IoT), serveurs, etc.) le système initialement prévu dans les années 1980 s’est rapidement heurté à ses propres limites. C’est pourquoi deux versions du protocole Internet sont aujourd’hui utilisées simultanément : IPv4 et IPv6. Chacune a ses spécificités techniques, son historique et ses implications sur le plan de la connectivité.

Version IP Caractéristiques
IPv4 Défini dans le RFC 791 en 1981, IPv4 est la première version stable et déployée à grande échelle. Il s’agit d’un format numérique composé de quatre octets (32 bits), généralement affiché sous forme de quatre nombres séparés par des points (ex : 192.168.1.1). Cela permet de générer environ 4,3 milliards d’adresses uniques. À l’époque, ce volume semblait largement suffisant. Mais avec l’arrivée du haut débit grand public, du mobile, puis de l’Internet des objets (IoT), cette réserve s’est rapidement épuisée. Dès le début des années 2000, l’IANA (Internet Assigned Numbers Authority) a commencé à alerter sur la pénurie imminente d’adresses IPv4, qui s’est concrétisée vers 2011, lorsque les derniers blocs libres ont été alloués.
IPv6 Face à cette pénurie, le protocole IPv6 a été conçu pour prendre le relais. Il a été standardisé en 1998 par le RFC 2460 (remplacé depuis par le RFC 8200). Il utilise des adresses de 128 bits, affichées sous forme hexadécimale et séparées par des doubles points (ex : 2001:0db8:85a3:0000:0000:8a2e:0370:7334), offrant un espace d’adressage estimé à 3,4 × 1038 adresses uniques. Ce nombre quasi illimité rend IPv6 indispensable pour l’avenir d’Internet, notamment pour le déploiement massif des capteurs, objets intelligents, services cloud ou infrastructures critiques. En plus de la capacité, IPv6 apporte des améliorations techniques : auto-configuration des adresses, meilleure gestion du multicast, intégration native de la sécurité (IPSec) et simplification du routage.

Malgré ses nombreux avantages, l’adoption de l’IPv6 reste progressive. La cohabitation entre IPv4 et IPv6 (dual stack) est aujourd’hui la norme, car une transition complète implique des modifications à la fois côté infrastructures réseau, logiciels serveurs, et équipements clients. Les acteurs majeurs du web — comme Google, Facebook, ou Amazon — supportent pleinement IPv6, tout comme les opérateurs mobiles et les fournisseurs de cloud. De fait, l’IPv6 n’est pas seulement une mise à jour du système d’adressage IP : C’est une réponse stratégique aux limites d’un Internet en constante expansion, qui garantit la pérennité et la scalabilité du réseau mondial pour les décennies à venir.

Adresses IP publiques, privées et dynamiques : Comment les distinguer ?

Toutes les adresses IP ne remplissent pas la même fonction, et leur usage dépend du type de réseau dans lequel elles s’inscrivent. Pour comprendre les échanges entre votre box Internet, vos appareils connectés et les sites web que vous visitez, il faut d’abord distinguer les différentes catégories d’adresses IP existantes. Cette classification est essentielle en administration réseau, en cybersécurité, et dans la gestion de serveurs ou d’infrastructures cloud.

IP publique : La vitrine de votre réseau sur Internet

L’IP publique est celle qui est visible de l’extérieur, c’est-à-dire sur le réseau mondial Internet. Elle est attribuée par votre fournisseur d’accès à Internet (FAI) à votre routeur ou box. Cette adresse agit comme une plaque d’immatriculation pour votre domicile ou votre entreprise dans l’univers numérique. Par défaut, tous les appareils connectés à Internet via ce routeur partagent cette même IP publique. C’est grâce à cette adresse qu’un site web, un service en ligne ou un autre appareil distant peut vous envoyer une réponse lorsque vous faites une requête. Elle est indispensable pour des usages comme :

  • Héberger un site web sur un serveur personnel ;
  • Configurer un accès à distance via SSH, RDP ou VPN ;
  • Mettre en place des règles NAT (Network Address Translation) sur un pare-feu.

Une IP publique peut être statique (toujours identique, idéale pour les serveurs) ou dynamique (susceptible de changer, plus économique). Le protocole Dynamic DNS (DDNS) peut être utilisé pour lier une IP dynamique à un nom de domaine fixe.

IP privée : L’adressage interne d’un réseau local

Les IP privées sont utilisées à l’intérieur de réseaux locaux (LAN), tels que ceux de votre domicile ou de votre entreprise. Ces adresses ne sont pas accessibles directement depuis Internet, ce qui les rend plus sûres par défaut.

Les plages réservées aux adresses IP privées ont été définies dans le document RFC 1918, et sont les suivantes :

  • 10.0.0.0 à 10.255.255.255
  • 172.16.0.0 à 172.31.255.255
  • 192.168.0.0 à 192.168.255.255

Ces adresses sont attribuées aux appareils par le serveur DHCP du routeur local, permettant à chaque terminal (ordinateur, téléphone, imprimante, caméra IP…) de communiquer au sein du même réseau. À l’extérieur, c’est l’IP publique du routeur qui sera utilisée pour représenter l’ensemble du réseau local.

IP dynamique : Souplesse et renouvellement automatique

Une adresse IP dynamique est temporairement attribuée à un appareil par un serveur DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol). Elle est utilisée tant que l’appareil reste connecté ou actif. Après une période d’inactivité ou une reconnexion, une nouvelle adresse peut lui être attribuée.

Ce système est très courant, notamment dans les environnements domestiques ou dans les grands réseaux d’entreprise. Il présente plusieurs avantages :

  • Gestion automatique de l’adressage, sans intervention manuelle ;
  • Économie d’adresses IP dans un pool limité ;
  • Flexibilité accrue pour les appareils mobiles ou temporaires.

En revanche, une adresse dynamique complique certains usages, comme la configuration de serveurs ou de services accessibles de l’extérieur, qui requièrent une IP fixe.

IP statique : Stabilité et accessibilité permanente

L’adresse IP statique est définie manuellement ou allouée de façon permanente par un serveur DHCP configuré en mode « réservation ». Elle reste inchangée, même après un redémarrage de l’appareil ou du réseau. Ce type d’adresse est indispensable pour :

  • Les serveurs web, mail ou FTP accessibles de l’extérieur ;
  • Les caméras de vidéosurveillance consultables à distance ;
  • Les connexions VPN ou les routeurs avec redirection de ports précise.

Dans les contextes professionnels, les IP statiques sont également utiles pour établir des politiques de sécurité strictes, via des pare-feu ou des règles d’accès basées sur l’adresse IP source.

Tableau récapitulatif des types d’IP

Pour ne rien oublier, nous vous proposons ici un tableau récapitulatif :

Type d’adresse Caractéristiques principales
IP publique Visible sur Internet, identifie le réseau auprès du monde extérieur. Fournie par le FAI, peut être statique ou dynamique.
IP privée Utilisée uniquement en interne (LAN), non routable depuis Internet. Attribuée automatiquement ou manuellement.
IP dynamique Attribuée temporairement par DHCP, change à chaque reconnexion. Facile à gérer, mais instable pour les services à exposer.
IP statique Adresse fixe, idéale pour les services nécessitant un accès constant. Configuration manuelle ou réservation DHCP.

À quoi sert une adresse IP au quotidien ?

Au cœur du fonctionnement d’Internet, l’adresse IP joue un rôle fondamental dans chaque interaction numérique. Elle ne se contente pas d’identifier un appareil sur un réseau : elle organise, structure et sécurise les échanges de données à l’échelle mondiale. Sans adresse IP, aucune connexion ne serait possible entre votre appareil et le reste du web. Voici un panorama détaillé des usages concrets d’une adresse IP au quotidien :

1. Connexion à Internet et navigation web

Lorsque vous visitez un site web, votre appareil (ordinateur, smartphone, tablette…) envoie une requête contenant votre adresse IP. Le serveur distant utilise cette IP pour retourner les données demandées (page HTML, images, scripts, etc.). Elle agit comme une adresse de retour, essentielle pour que la réponse trouve le bon chemin. Chaque fois que vous chargez une page, regardez une vidéo ou téléchargez un fichier, votre IP est sollicitée dans ce processus bidirectionnel.

2. Configuration réseau et administration système

Dans les environnements professionnels ou domestiques, les adresses IP permettent d’organiser le réseau interne. Les administrateurs système utilisent des plages IP bien définies pour :

  • Attribuer des rôles (imprimante, NAS, serveur, routeur, etc.).
  • Restreindre l’accès à certaines ressources via des ACL (listes de contrôle d’accès).
  • Détecter les pannes ou les conflits via des outils comme ping, traceroute ou des logiciels de supervision (ex. : Nagios, Zabbix).

L’adressage IP devient ainsi un levier d’organisation, de diagnostic et de sécurité incontournable en gestion réseau.

3. Hébergement web et services en ligne

Pour qu’un site web soit accessible à tous, il doit être hébergé sur un serveur connecté à Internet et disposant d’une adresse IP publique fixe. Cette adresse est souvent liée à un nom de domaine (via le DNS), mais c’est bien l’IP qui reste le point d’ancrage technique. De même, les services cloud (base de données distante, application métier, API…) reposent sur des adresses IP stables pour fonctionner correctement.

4. Géolocalisation et personnalisation de contenu

Les adresses IP contiennent des informations géographiques approximatives. Elles permettent aux services web de proposer une expérience localisée :

  • Afficher la bonne langue ou devise sur un site e-commerce.
  • Restreindre ou autoriser l’accès à des contenus (cas du géoblocage sur certaines plateformes vidéo).
  • Réaliser des statistiques marketing régionales (taux de conversion par pays, etc.).

Il existe des bases de données spécialisées (comme MaxMind ou IP2Location) qui permettent de faire correspondre une IP à une ville ou un FAI avec un taux de précision variable.

5. Sécurité, filtrage et cybersurveillance

Les systèmes de sécurité utilisent les adresses IP pour mettre en place des règles de filtrage ou de blocage. Par exemple :

  • Un pare-feu peut autoriser uniquement certaines IP à accéder à un serveur ;
  • Un système de détection d’intrusion peut repérer des adresses IP suspectes qui effectuent trop de requêtes (brute force, scan de port) ;
  • Un serveur mail peut refuser les messages provenant d’adresses IP figurant dans des listes noires (blacklists).

Les adresses IP sont aussi des éléments clés pour les enquêtes numériques : elles laissent des traces dans les logs (journaux) et permettent de retracer certaines activités, en collaboration avec les FAI et les autorités si nécessaire.

6. Autres usages techniques du quotidien

Outre les cas précédents, les adresses IP sont sollicitées dans de nombreux autres contextes :

  • Jeux en ligne : les serveurs de jeu utilisent les IP pour identifier les joueurs et limiter la triche ou les attaques DDoS ;
  • VPN : un service VPN vous attribue une nouvelle adresse IP pour masquer la vôtre et sécuriser votre navigation ;
  • Domotique : chaque appareil connecté (caméra, alarme, thermostat…) possède sa propre IP locale ;
  • Emailing : les campagnes d’email peuvent être filtrées en fonction de l’IP de l’expéditeur, pour éviter le spam ;
  • Partage de fichiers en P2P : les clients torrent échangent des morceaux de fichiers en se basant sur les IP mutuelles.

Ainsi, l’adresse IP est l’élément de base de toute interaction réseau. Invisible pour l’utilisateur moyen mais omniprésente, elle conditionne à la fois les performances, la sécurité et la personnalisation de l’expérience numérique. Maîtriser son rôle permet de mieux comprendre les enjeux du web moderne, depuis la simple navigation jusqu’aux architectures complexes du cloud computing.

Comment retrouver l’IP d’un site Internet ?

Chaque site web hébergé sur un serveur connecté à Internet possède une adresse IP, qu’elle soit dédiée ou partagée. Cette IP est l’identifiant numérique du serveur physique (ou virtuel) qui héberge le site, et elle peut être retrouvée à l’aide de plusieurs outils très simples. Que ce soit pour des raisons de diagnostic réseau, de sécurité ou de configuration DNS, connaître l’adresse IP d’un site est une compétence utile aussi bien pour les développeurs que pour les utilisateurs curieux.

Pourquoi chercher l’adresse IP d’un site web ?

Retrouver l’IP d’un site Internet peut répondre à plusieurs besoins pratiques :

  • Vérifier un changement de serveur (migration en cours, propagation DNS…) ;
  • Diagnostiquer un problème de connexion (latence, perte de paquets…) ;
  • Détecter un hébergement mutualisé (en cas de pénalités SEO partagées…) ;
  • Identifier la localisation d’un serveur via un service de géolocalisation IP ;
  • Configurer un pare-feu ou un accès autorisé à une adresse IP précise.

Les méthodes pour retrouver l’IP d’un site web

Il existe différentes méthodes selon votre niveau technique ou le contexte d’utilisation. Voici un tableau récapitulatif des principales approches :

Méthode Description
Commande ping Sur Windows, macOS ou Linux, ouvrez un terminal ou l’invite de commande et tapez : ping nomdusite.com. L’adresse IP apparaît dans les premières lignes de réponse.
Commande nslookup Permet d’interroger les serveurs DNS pour obtenir l’adresse IP d’un domaine. Exemple : nslookup facemweb.com.
Commande dig (Linux/Unix) Utilisée pour des requêtes DNS précises. Tapez : dig +short facemweb.com pour afficher directement l’IP.
Sites en ligne Utilisez un outil comme WhatsMyDNS.net, Google Dig ou IPinfo.io pour retrouver l’IP sans ligne de commande.
Outils réseau comme Wireshark Pour les utilisateurs avancés, analyser le trafic DNS ou HTTP permet de capturer l’adresse IP d’un site accédé depuis un navigateur.
Extensions de navigateur Des plugins comme « ShowIP » (Firefox) ou « IP Domain Country Flag » (Chrome) affichent automatiquement l’IP d’un site visité dans la barre de navigation.

Attention, certains sites peuvent utiliser un CDN (comme Cloudflare), ce qui signifie que l’adresse IP que vous verrez sera celle du réseau de distribution de contenu et non celle du serveur d’origine. Dans ces cas, seule une analyse approfondie ou l’accès au panneau DNS permet de retrouver l’IP réelle. Connaître l’adresse IP d’un site est donc un premier pas vers une meilleure compréhension de son infrastructure. Que ce soit pour optimiser vos accès, renforcer la sécurité de votre serveur ou simplement par curiosité technique, cette démarche peut s’avérer particulièrement instructive.

Comment retrouver l’IP de son terminal informatique ?

Que vous soyez en entreprise, en télétravail ou simplement curieux de comprendre votre réseau, connaître l’adresse IP de son terminal est souvent indispensable. Cette adresse, propre à chaque appareil, permet de diagnostiquer un problème de connectivité, de configurer un logiciel serveur, ou d’autoriser un accès distant. Mais comment retrouver cette information précisément selon son système d’exploitation ? Voici un tour d’horizon technique des méthodes les plus efficaces.

Depuis un terminal Windows

Sur Windows, la méthode la plus directe consiste à passer par l’invite de commandes :

  • Ouvrez le menu Démarrer, tapez cmd, puis appuyez sur Entrée ;
  • Dans la fenêtre noire qui s’ouvre, saisissez la commande : ipconfig ;
  • Le terminal affiche un ensemble d’informations : repérez la ligne « Adresse IPv4 » associée à l’interface réseau active (Wi-Fi ou Ethernet).

Pour les utilisateurs avancés, la commande Get-NetIPAddress dans PowerShell permet aussi une extraction plus structurée des données IP.

Sur un ordinateur macOS

Avec macOS, vous pouvez obtenir votre IP via l’interface graphique :

  • Rendez-vous dans Préférences Système > Réseau ;
  • Sélectionnez l’interface connectée (Wi-Fi ou Ethernet) ;
  • L’adresse IP s’affiche directement sous la mention « État : connecté ».

Les utilisateurs du terminal peuvent également saisir la commande ifconfig ou ipconfig getifaddr en0 (pour une interface Wi-Fi classique).

Sur les distributions Linux (Debian, Ubuntu, etc.)

Les systèmes basés sur Linux disposent de plusieurs outils en ligne de commande :

  • ip a : la méthode moderne, qui remplace l’ancien ifconfig ;
  • hostname -I : affiche uniquement l’adresse IP actuelle sans détails inutiles ;
  • nmcli device show : utile sur les machines avec NetworkManager.

Les interfaces actives apparaissent sous les noms eth0, enp3s0 ou wlan0 selon les versions du noyau et les conventions de nommage de l’interface réseau.

Depuis un smartphone Android

Pour accéder à l’adresse IP locale d’un smartphone Android :

  • Allez dans Paramètres > Wi-Fi ;
  • Appuyez sur le nom du réseau connecté ;
  • Dans la section « Détails », votre IP s’affiche (généralement en 192.168.x.x).

Sur certains modèles (Samsung, Xiaomi…), cette information peut être dans une sous-catégorie comme « Avancé ».

Sur iPhone ou iPad (iOS)

Les appareils Apple affichent facilement leur IP depuis les réglages :

  • Allez dans Réglages > Wi-Fi ;
  • Appuyez sur l’icône ℹ️ à droite du réseau connecté ;
  • L’adresse IP est affichée dans la section « Adresse IPv4 ».

Via les outils réseau intégrés au routeur ou à la box

Si vous n’avez pas accès direct au terminal, mais que vous gérez un réseau domestique ou professionnel, vous pouvez consulter l’IP d’un appareil en vous connectant à l’interface web de votre box ou routeur :

  • Accédez à l’adresse http://192.168.0.1 ou http://192.168.1.1 depuis un navigateur ;
  • Connectez-vous avec les identifiants administrateur ;
  • Allez dans la section « Appareils connectés » ou « Table DHCP » ;
  • Recherchez l’IP attribuée à votre machine selon son nom d’hôte (hostname).

Récapitulatif des méthodes

Environnement Commande / Accès recommandé
Windows ipconfig via Invite de commande (cmd)
macOS Préférences Réseau ou ifconfig en terminal
Linux ip a, hostname -I, nmcli
Android Paramètres > Wi-Fi > Détails du réseau
iOS Réglages > Wi-Fi > Informations (ℹ️)
Routeur / Box Interface d’administration > Liste des appareils

Grâce à ces techniques, vous pouvez rapidement identifier l’adresse IP utilisée par n’importe quel terminal, qu’il soit connecté en filaire ou en Wi-Fi, en environnement domestique ou professionnel. Une compétence utile pour le diagnostic, la sécurité ou la configuration avancée des services en réseau.

Xavier Deloffre

Xavier Deloffre

Fondateur de Facem Web, agence implantée à Arras et à Lille (Hauts-de-France), je suis spécialiste du Web Marketing, formateur expérimenté, et blogueur reconnu dans le domaine du Growth Hacking. Passionné par le référencement naturel (SEO) que j'ai découvert en 2009, j'imagine et développe des outils web innovants afin d'optimiser la visibilité de mes clients dans les SERPs. Mon objectif principal : renforcer leur notoriété en ligne par des stratégies digitales efficaces et créatives.

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