Données structurées (Microformats) et test Google pour WordPress

Nous avons vu à plusieurs reprises que Google axait une amélioration des sites Internet par la création de données structurées. Celles-ci ont pour but d’améliorer l’information transmise au moteur de recherche.

Le 15 janvier dernier, Google a une nouvelle fois communiqué sur ses efforts en la matière en mettant au jour du grand public et des webmasters en particulier son outil de test de données que l’on peut retrouver par plusieurs biais, y compris Google Webmaster tools. Lorsque l’on crée un site WordPress, l’une des motivations premières est d’automatiser le travail sur le contenu réalisé au moyen de modèles de pages répondant aux critères en vigueur pour une bonne visibilité Web.

Or, il se trouve que peu d’outils développés par les développeurs de WordPress permettent la création automatisée d’extraits enrichis. Il existe bien quelques outils comme nous l’avons déjà vu, mais beaucoup de thème pourtant bien construits ne permettent pas d’améliorer ces aspects de manière automatique. Le tout dans le monde du HTML 5…

Mettre en place des correctifs pour le test de données structurées sous WordPress

Parmi les principales difficultés que l’on peut rencontrer, il y a notamment la question du balisage Microformat avec notamment les Hentry Hatom Update et hcard que votre site WordPress ne gère peut-être pas. Sur ce sujet, plusieurs tutoriels existent si vous souhaitez “mettre la main dans le cambouis” et je vous renvoie bien volontiers sur l’article rédigé par Lisette Mag qui nous donne la solutions pratique en français pour améliorer la structure de votre site Internet.

On s’attache principalement à corriger ces petits bugs glissés dans les class de votre thème au niveau des titres, des posts et post-author. Les explications données doivent suffirent. Toutefois, si vous rencontrez des difficultés ou que vous détestez le code (possible si vous appréciez  WordPress), sachez qu’il existe également une petite solution via un petit plugin correctif déployé par Nicolas Petrovic dès septembre 2013.

Il vous en coûtera 10 euro et cela fonctionne y compris sur la dernière version 4.1 de WordPress (ne soyez pas surpris par la petitesse du plugin, c’est trois fois rien mais bon, qu’est-on prêt à sacrifier pour corriger un truc qui vous agace ?).

Données structurées pour Google, pourquoi ? Comment avec WordPress ?

Bon, vous avez corrigé les éventuels petits bugs de votre site, il ne vous reste plus qu’à améliorer le contenu de votre site. Pourquoi ? Tout simplement parce que Google cherche à mieux comprendre ce qu’il veut restituer.

Et si vous souhaitez rentrer dans la logique du moteur de recherche, dites-vous simplement que plus vous facilitez sa tâche, plus vous gagnez en visibilité. Oui je sais, on travaille les sites avant tout pour les utilisateurs et l’objectif est bien de rendre quelque chose de compréhensible et usuel pour l’humain.

Seulement voilà, le fait de déclarer des éléments à Google qui ne sont pas de nature humaine (au fond, les div de Schema.org, c’est très bien mais comme usager du Web, j’en trouve l’utilité faible voire nulle) facilite votre visibilité. Eh oui, la VISIBILITE que l’on retrouve notamment par le biais du knowledge graph est au cœur de la préoccupation des référenceurs de la nouvelle ère des moteurs de recherches de contenus sémantiques.

L’un des réflexes a avoir aujourd’hui avec les thèmes proposés par les fournisseurs habituels est outre le fait de vérifier leur responsivité (full s’il vous plaît !), leur conception non usine à gaz, mais également le travail qui a été réalisé en matière SEO. Et à ce petit jeu, le mieux est de demander car le message publicitaire n’est pas toujours clair. C’est quoi pour vous le SEO ?

En la matière Yoast SEO est léger, tournez vous vers des solutions de type Google SEO Pressor for Rich snippets

Bon le thème est pas trop mal, qu’ai-je besoin réellement de mettre comme “div”. Eh bien tout dépend de l’objet du site mais on retrouve bien volontiers déjà pour un site institutionnel avec blog  des données tirées de schema.org et microformat.org mais également, comme évoqué dans l’article sur Central Blog de la syntaxe JSON-LD, partie de l’immensité du champ développé dans Schema.org.

Vous souhaitez afficher un événement sur le knowledge graph ou encore vos liens réseaux sociaux, penchez-vous sur ces questions. De base, considérons que nous avons besoin de :

Schema.org, essentiel pour Google

Dans ces données structurées, on peut notamment citer ces quelques balises :

“Organization” qui permet de définir l’entreprise pour la création d’un site internet institutionnel par exemple qui prendra la forme de : =”http:// schema.org/Organization” Dans ce cas, on n’oublie pas de déclarer par exemple le téléphone, l’email et également le logo ;

“person” qui permet de préciser un individu en particulier, comme par exemple le chef d’entreprise. Nom et Job snt nécessaires, photo un plus ;

“Website” avec le lien vers le site ;

“Review” pour les articles dans le cas des sites de e commerce (le système d’évaluation des produits). etc.

Du schema.org, on peut en abuser..

Microformats.org, les données structurées à corriger chez WordPress

Alors oui ce type de données semblent un poil moins importantes mais on retrouve là également des similitudes avec Schema.org :

h-card pour les personnes notamment :

<p  class=“h-card” > dans lesquelles on définit photo, nom, lien url ou encore localité

Avec l’usage de la balise hentry notamment pour notre blog WordPress.

Les balises microformats ne sont pas désavouées par Google mais elle ont clairement moins le vent en poupe que Schema.org

 

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