Algorithme de recherche Google : précisions et fonctionnement


L’algorithme Google, tout un programme 😀 ! Certes, il y a beaucoup à dire, mais le sujet est si passionnant que nous ne résistons pas à l’envie de nous y plonger une nouvelle fois, d’autant plus qu’il y a un petit moment que nous ne vous avons pas proposé un petit article SEO au sein de notre blog de référencement naturel dont la thématique est le fonctionnement des algorithmes de Google ou plutôt de l’algorithme de Google, au singulier, point précis que nous allons d’ailleurs développer tout de suite.

Faut-il parler de l’algorithme de Google ou des algorithmes de Google ?

Avant d’aller plus loin, commençons par une petite précision, s’agit-il d’un algorithme ou des algorithmes de Google. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent à tort en commençant à s’intéresser au référencement naturel, il n’y a qu’un seul algorithme de Google.

Algorithmique SEO / SEA

Alors en fait, on peut considérer qu’il y en a deux, un qui permet l’affichage des résultats naturels et un qui permet quant à lui l’affichage des résultats payants (les liens sponsorisés qui se trouvent parfois en haut et / ou en bas de votre page de résultats de recherche). Nous n’allons toutefois pas vous parler de ce dernier ici, sachant qu’en règle générale, les personnes qui cherchent à avoir des précisions sur l’algorithme de Google cherchent à avoir ces précisions pour ce qui concerne le référencement naturel et tenter de positionner les différentes pages de leur site Internet sur les principaux mots clés relatifs à leur activité en tentant de décrypter l’algorithme de Google.

Nous allons donc ici vous parler uniquement de ce qui concerne le SEO / référencement naturel et nous verrons si nous abordons dans un autre article une prochaine fois la partie SEA / référencement payant, qui n’a guère de choses en commun, même si l’analyse peut s’avérer très intéressante également, nous n’en disconvenons pas.

Les filtres algorithmiques Panda, Pingouin, Colibri et consorts

Autre confusion fréquente quand on commence à s’intéresser au référencement naturel, la question des filtres algorithmiques mis en place. Pour toutes celles et tous ceux qui n’en ont encore jamais entendu parler, la firme de Mountain View a développé au fil du temps des filtres algorithmiques, sortes de patchs qui viennent corriger des failles dans l’algorithme de Google. En effet, depuis sa création le moteur de recherche s’est retrouvé à de nombreuses reprises “piégé” par son propre mécanisme dont de nombreuses personnes ont profité pour positionner leur(s) site(s) Internet mieux que de raison aux yeux du moteur de recherche qui prône un référencement naturel dans lequel les propriétaires d’un ou plusieurs sites Internet se doivent d’optimiser ces derniers pour favoriser une bonne lecture de la part des robots des moteurs de recherche mais en aucun cas essayer de faire en sorte de gonfler artificiellement l’intérêt d’un contenu pauvre ou la popularité d’une ou plusieurs pages en faisant croire que l’intérêt pour ces dernières émanent de tierces personnes.

Plus précisément donc, il s’agit de filtres qui viennent se greffer au cœur de la matrice, mais on ne peut pas parler d’algorithme Google Panda ni d’algorithme Google Pingouin. Il s’agit de filtres spécifiques qui ont l’un comme l’autre leur vocation et qui viennent “patcher” des faiblesses qui ne peuvent être corrigées au coeur de l’algo. Ainsi, le filtre Google Panda essaie de faire en sorte de détecter les sites dont le contenu est trop pauvre pour représenter un contenu crédible pour offrir une bonne expérience utilisateur à la personne qui arrive depuis ses pages de recherche alors que le filtre Google Pingouin essaie quant à lui de faire en sorte de détecter et de sanctionner les sites qui bénéficient d’une popularité artificielle avec des liens qui ne sont pas générés grâce au linkbaiting. Ce filtre algorithmique est particulièrement utile au moteur de recherche dans la mesure où il est relativement dépendant du poids accordé aux liens externes depuis la création de l’algorithme, ce qui, outre les notions de Pagerank (du nom de son créateur Larry Page) que nous ne pourrions préciser dans l’article sans être trop restrictif, mais dont l’étude est assurément passionnante, partait plutôt d’un bon sentiment le lien étant à la base même du Web et cet élément constitutif de son ADN une forme de vote accordé à un contenu. Seulement voilà, c’était sans compter sur tous les référenceurs qui allaient tenter de corrompre l’algorithme de Google pour ajouter des liens factices vers leur(s) site(s) Internet et faire ainsi en sorte que celui/ceux-ci soi(en)t mieux positionné(s).

Google a sorti un bestiaire complet qui ne rend ces animaux potentiellement sympathiques que dans la mesure où l’on en a pas été logiquement ou illogiquement victime, toujours est-il qu’outre le Panda et le Pingouin, vous trouverez le Colibri, l’Opposum et d’autres filtres non animaliers en complément du zoo Google.

Comment fonctionne l’algorithme de Google ?

Vous vous doutez bien que si nous étions en mesure de répondre précisément à cette question avec une réponse exhaustive et unique, nous serions bien trop occupés pour vous rédiger un article aussi détaillé sur la question. Toutefois avec plusieurs années d’expérience et à force de triturer l’algorithme de Google le plus possible en multipliant les tests et les observations, les référenceurs et consultants SEO les plus expérimentés connaissent de nombreuses choses à propos du fonctionnement d’un moteur de recherche.

Par exemple, ce que nous venons de voir par rapport au potentiel que représente un lien dans l’algorithme de Google n’est pas nécessairement aussi impactant dans l’algorithme de Bing (par ailleurs utilisé totalement ou partiellement par des moteurs de recherche dont vous avez entendu parler comme Ecosia ou Qwant), ou autre. Qu’il s’agisse du numéro un mondial, dont l’hégémonie en France est incontestable ou de ses petits camarades concurrents, il y a beaucoup à dire sur le sujet. Pour fluidifier votre lecture à ce propos, nous vous invitons à poursuivre votre lecture sur deux de nos articles consacrés à ce sujet. Comment fonctionne Google vous donnera plus de précisions sur le leader du marché et comment fonctionne un moteur de recherche vous donnera plus de précisions sur l’ensemble des moteurs de recherche, Google en faisant bien évidemment intégralement partie. En poursuivant votre lecture sur l’un et / ou l’autre de ces deux articles, vous en apprendrez plus sur comment fonctionne l’indexation de vos pages par les robots des différents moteurs de recherche mais aussi comment ces derniers se comportent par la suite pour pouvoir classer votre site Internet dans différents clusters, etc.

Sans trop développer ce que nous détaillons dans les articles évoqués ci-dessus, précisons simplement que le leader de la recherche, tout comme ses concurrents s’apparente à une gigantesque bibliothèque, celle de tous les sites Web de la planète, bibliothèque dans laquelle l’algorithme de recherche Google va aller puiser une liste de résultats qui lui semblent les plus pertinents en fonction de la demande qui a été effectuée par l’utilisateur.

Comment positionner son site Internet en référencement ?

Dans les éléments qu’une agence de référencement naturel comme la nôtre peut assurer qu’il faut travailler si vous voulez que les robots des moteurs de recherche vous aient à la bonne (mieux vaut cela que l’inverse, vous pouvez nous croire), citons le triptyque habituel : structure, contenu et popularité. Bien évidemment, nous pourrions vous donner de nombreux autres éléments. Depuis de nombreuses années et des communications de Google sur le sujet, nous savons par exemple qu’il y a plus de 200 critères qui rentrent en ligne de compte dans l’algorithme de Google. Sans les connaître tous, certains comme le nom de domaine que vous utilisez ou encore la balise title sont des incontournables connus de tous les référenceurs de France et de Navarre.

Mais nous préférons, plutôt que de vous présenter une multitude de critères (ce qui sera peut-être fait par ailleurs dans un autre article), regrouper tout cela en trois grandes lignes qui doivent être des lignes directrices dans la conception et l’actualisation de votre site Internet si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté que ses pages se positionnent bien dans les résultats sur les principaux mots clés de votre article.

Revenons-en donc à ces trois axes : structure, contenu et popularité.

La structure tout d’abord se doit d’être propre et optimisée pour le référencement naturel. Comprenez par-là que la façon dont vous concevez votre site, aussi bien dans l’arborescence de navigation du site que dans la façon dont le code est organisé se doit d’être optimisée pour le SEO. Là, vous vous demandez peut-être concrètement ce que cela implique ? Au niveau de votre code source par exemple, il faut que ce dernier soit propre, pas surchargé d’éléments inutiles et surtout, surtout, qu’il respecte une structure logique. Il n’est pas question de retrouver tout un chapeau introducteur en balise titre h4 parce qu’en le mettant en gras avec la typographie que vous utilisez cela ne rendait pas assez gros. Il n’est pas question non plus d’avoir plusieurs balises h1 sur toutes vos pages ou encore que cette même balise <h1> contiennent un ou des balises <br/> !

Pour la conception, votre arborescence doit mettre en valeur et donner un maximum de poids en matière de SEO aux pages ayant les objectifs de positionnement principaux en matière de mots clés et / ou celles qui seront sémantiquement les plus riches pour le référencement en fonction de votre activité et pas les pages de contact ou de mentions légales.

La structure est solide et optimisée, passons maintenant au contenu. Ici nous parlons aussi bien du contenu éditorial que du contenu du code source qui doit également être optimisé. À ce niveau, votre code doit être propre et épuré autant que possible comme nous venons de le voir, à l’exception de microdata ou mieux encore de JSON que vous pouvez venir ajouter pour le rendre Google friendly au maximum. Chacun de vos contenus doit avoir une balise title soignée, une balise meta description renseignée si vous avez des objectifs spécifiques pour une page donnée et vous devez baliser vos éléments visuels (balise alt des images, légendes, etc) pour qu’ils soient cohérents et optimisés en fonction de vos mots clés pour la page en question.

Outre le code, le contenu éditorial doit être optimisé au maximum. Si vous avez une structure propre et que vous avez plein de liens qui pointent vers votre site mais que les visiteurs quittent votre site aussitôt arrivés parce que le contenu éditorial que vous leur proposez est extrêmement pauvre, vous allez dépenser beaucoup d’énergie pour peu de retour(s). Vous vous devez donc d’avoir un contenu éditorial riche, qui réponde aux besoins des internautes par rapport à ce que vous avez à proposer. Cela concerne le contenu textuel bien évidemment mais aussi le contenu visuel et / ou audiovisuel et / ou auditif et / ou interactif.

Dernier élément qui va faire la différence dans les pages des résultats de Google et des autres moteurs de recherche comme Ecosia, Bing, Qwant, Lilo ou Duck Duck Go, la popularité ou en langage de référenceur, le netlinking. Une fois que la structure et le contenu sont optimisés, le fait d’obtenir des backlinks sur votre site Internet va envoyer un signal aux moteurs indiquant que vous êtes un référent sérieux pour la personne qui vous fait le lien. Cette forme d’approbation est particulièrement valorisé et il s’agit là d’un levier de progression au niveau de votre visibilité extrêmement puissant, mais qui demande aussi d’être manipulé avec précaution si vous ne voulez pas tomber dans un filtre algorithmique évoqué plus haut (pour les liens, c’est Google Pingouin).

Comment et à quelle fréquence se font les mises à jour algorithmiques ?

Les référenceurs qui exercent depuis longtemps s’en souviennent et les plus jeunes en ont pour la plupart assurément entendu parler, autrefois, il y avait ce que l’on appelait la Google Dance. La Google Dance était le moment où Google lançait un rafraîchissement de son algorithme et où on pouvait voir l’impact des différentes optimisations que l’on avait implémentées sur les différents sites ou les éventuels reculs liés à l’époque bien plus aux optimisations consenties par les concurrents que par une pénalité quelconque.

De nos jours, ce temps est révolu depuis belle lurette. Expression au moins aussi vieille dans la langue française que ne l’est la Google Dance dans le Web actuel. Aujourd’hui, on ne peut plus parler de mise à jour de l’algorithme Google qui serait actée et programmée à intervalle plus ou moins régulier. Si on peut en dire autant en ce qui concerne le déploiement des filtres algorithmiques Panda, Pingouin et consorts que nous avons évoqués plus haut et qui sont eux déployés à un instant T (vous trouverez d’ailleurs si vous le souhaitez en effectuant des recherches à ce sujet de nombreux blogs qui listent les différentes dates de mises à jour de ces filtres), l’algorithme principal, lui, effectue la mise à jour des résultats en permanence ou presque. Si bien sûr Google possède un cache conséquent et que vous pouvez voir certaines requêtes figées malgré une page que vous venez d’envoyer à l’indexation via la Google Search Console, les résultats proposés s’actualisent on ne peut plus fréquemment désormais.

Attention à continuer de faire le distinguo, l’algorithme de référencement sur Google effectue, quasiment en permanence les mises à jour des résultats, ce qu’il ne faut pas confondre avec le fait que l’algorithme, lui, se mette à jour. Bien sûr, les équipes techniques et les ingénieurs effectuent régulièrement des tests et il y a de nombreuses mises à jour du fonctionnement pour voir quels sont les résultats de tests effectués, mais le cœur de l’algorithme, lui, tourne au long cours (en toile de fond si l’on peut dire).

 

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