Le suivi en référencement naturel, qu’est-ce que c’est ? ça marche comment ?

Par Xavier Deloffre

Lorsque votre site est parfaitement optimisé, que les mises en œuvre techniques ont commencé ou sont terminées, il convient de suivre le travail qui a été effectué. Très simplement, une analyse de l’évolution du trafic permet de voir le travail accompli. Au travers d’outils comme Google Analytics mais également de la search Console, il est possible de voir ce qui a été amélioré. Pour notre part, nous utilisons également quelques outils plus spécifiques et dédiés aux spécialiste seo.

Les urls de votre site permettent-elles d’acquérir du trafic ?

De manière parfois excessive – on l’assume –, nous considérons que l’ensemble des URLs d’un même site Internet joue un rôle prépondérant. Ce rôle peut être plus ou moins stratégique selon la page, mais à minima, chaque URL doit exister pour répondre à un besoin utilisateur, soutenir une intention de recherche ou enrichir la structure globale du site. En référencement, rien ne doit être décoratif.

Mais est-il réaliste d’attendre cela de chaque URL ? Oui, dans une certaine mesure. Il faut d’abord distinguer les pages réellement destinées à se positionner (articles de blog, pages catégories, fiches produits optimisées) des pages purement fonctionnelles (mentions légales, CGV, etc.). Ce tri est essentiel dans votre analyse. L’objectif n’est pas d’avoir 100 % de pages qui génèrent du trafic organique, mais d’éviter d’en avoir 80 % qui n’en apportent aucun. C’est là que commence le vrai suivi SEO.

Le problème, c’est que nous ne disposons pas toujours de suffisamment d’éléments de mesure. Google – pour ne citer que lui – ne fournit plus toutes les données de trafic dans Google Analytics depuis la montée en puissance du « not provided ». Heureusement, des outils comme la Search Console, ou Analytics dans sa partie Comportement → Vue d’ensemble, permettent encore de repérer les pages qui fonctionnent et celles qui dorment.


trafic des pages google analytics

Vous pouvez aussi faire un export complet de vos données, les trier dans un tableur, identifier les pages avec 0 visites sur 30 ou 90 jours… et croiser ces informations avec votre architecture de site. C’est souvent là qu’on découvre les premières incohérences structurelles : une page profonde, peu liée, et sans accès direct depuis le menu a peu de chances d’exister pour Google.

Une bonne structure d’URL aide à mieux exploiter les pages

Chez Facem Web, on aime les arborescences claires et hiérarchisées. Une structure d’URL de type nomdedomaine.fr/categorie/sous-categorie/article, ça nous parle. Pourquoi ? Parce qu’elle aide non seulement à la navigation, mais aussi à la compréhension par Google. L’URL devient alors un signal de contexte, qui renforce la thématique du contenu qu’elle pointe. Ce modèle structurel est aussi très utile pour multiplier l’affichage dans la GSC a minima : Plus vous avez de niveaux sémantiques bien pensés, plus les moteurs peuvent relier des sous-pages entre elles. Cela permet une indexation fine, une contextualisation plus précise… et donc une meilleure visibilité sur les requêtes longues traînes.

Mais attention : ce que nous adorons chez Facem Web, c’est que les articles soient rattachés à des sous-catégories visibles dans l’URL… sans être accessibles directement depuis les catégories parentes. Autrement dit : pas de contenu duplicate, pas d’accès au contenu via /categorie/ si le vrai contenu se trouve dans /categorie/sous-categorie/. C’est un petit détail pour certains, mais un vrai levier SEO quand on veut maîtriser sa diffusion de contenu et éviter les pages vides ou redondantes.

Chaque URL a donc un rôle prépondérant. Et si certaines restent silencieuses dans vos rapports de trafic, elles peuvent souvent être réveillées par un meilleur maillage interne, un positionnement plus clair dans l’arborescence, ou une refonte de leur contenu. Ne laissez pas dormir des pages qui pourraient, bien travaillées, devenir de petits leviers de visibilité supplémentaires.

Si vous n’avez pas le temps, ou si l’analyse technique vous semble trop chronophage, nous pouvons vous aider. Formation, mise en place de tableaux de bord personnalisés, audits de structure et recommandations stratégiques : notre équipe sait mettre les mains dans le cambouis, pour que vous ayez une vision claire de ce que vos pages font… ou ne font pas.

Mesurer le ROI dans le suivi de référencement naturel

Mesurer le retour sur investissement du SEO est tout sauf un exercice de style. C’est un défi méthodologique, souvent mal compris, parfois mal vendu, et rarement bien exécuté. Car contrairement à une campagne SEA où l’on peut facilement rattacher chaque euro dépensé à une conversion, le référencement naturel est un levier à inertie lente, multidimensionnel, avec des résultats progressifs… mais durables.

Entre les audits, les optimisations techniques, la production de contenus, la stratégie de maillage interne, le netlinking, et les outils de suivi, le coût global du SEO peut être important si tout est sous-traité. Et ça peut se justifier pour une TPE ou un indépendant. Mais dès que vous avez un peu de compétences internes – typiquement à partir de la PME – il devient rentable de prendre la main sur une partie du pilotage, notamment l’analyse des données et la priorisation des actions.

Ne tombez pas dans le piège du « taux de conversion » en suivi SEO pour

On le voit encore trop souvent : on sort un « taux de conversion SEO » isolé, on le compare au mois précédent, et on panique parce qu’il baisse. Stop. Le taux de conversion n’est pas un bon indicateur de performance du tout, c’est même n’importe quoi (oui vous lisez bien) et répété à l’envi partout sur le Web d’ailleurs, à la manière de perroquets qui apprennent leurs leçons. Pourquoi ? Parce qu’en SEO, l’un des objectifs utiles est justement d’augmenter la volumétrie de trafic, y compris sur des pages dites « découverte », sur des requêtes peu transactionnelles et évidemment sur les pages stratégiques.

Résultat : plus vous augmentez le trafic global avec des pages informatives, à vocation éducative ou même les landings, plus vous élargissez votre entonnoir, et mécaniquement, le taux de conversion baisse. Et tant mieux ! Parce qu’en parallèle, la conversion brute – c’est-à-dire le nombre total de leads ou de ventes générés – augmente. C’est ça, le vrai ROI SEO. Pas un pourcentage figé dans un tableau, mais un impact mesurable sur votre chiffre d’affaires ou vos opportunités commerciales.

Les bons indicateurs pour juger du ROI SEO

Chez Facem Web, on aime les données tangibles. Voici ce que nous recommandons de suivre pour réellement mesurer ce que le SEO vous rapporte :

  • La conversion brute (nombre de leads/commandes générés via le trafic organique) : extraite d’un tunnel bien paramétré dans Google Analytics ou Matomo, ou directement depuis vos outils métier (CRM, e-commerce) ;
  • L’évolution du trafic organique qualifié : toutes les pages n’ont pas la même valeur, il faut savoir distinguer un visiteur curieux d’un visiteur mûr pour l’action ;
  • La visibilité sur les mots-clés transactionnels : ceux qui génèrent une intention réelle d’achat ou de prise de contact ;
  • Les pages d’entrée à forte valeur ajoutée : est-ce que vos articles de fond, vos guides ou vos pages catégories ramènent des utilisateurs qui s’engagent ?
  • Le panier moyen ou la valeur client issue du SEO : certains canaux attirent des clients plus fidèles ou à plus forte valeur ajoutée.

Le suivi du ROI : un outil de pilotage, pas une sanction

On insiste souvent sur ce point : mesurer le ROI ne sert pas à juger un prestataire ou à trouver un responsable. C’est un levier de pilotage stratégique pour orienter les prochaines actions. Une page bien référencée mais qui ne convertit pas ? Peut-être faut-il retravailler le contenu ou les appels à l’action. Une landing page qui convertit très bien mais reçoit peu de trafic ? Peut-être faut-il renforcer les liens internes ou enrichir son cocon sémantique.

Et surtout, le ROI doit s’évaluer dans la durée. Un article qui ne génère rien à 3 mois peut devenir une pépite à 9 mois. Un mot-clé de longue traîne peut générer 1 contact par semaine, mais ultra qualifié. Le SEO, ce n’est pas du binaire, c’est du progressif. Et c’est dans la consolidation du suivi que les vrais gains apparaissent.

Pas de panique si vous ne savez pas par où commencer. Nous pouvons vous accompagner pour mettre en place des tableaux de bord clairs, pragmatiques, et surtout pertinents pour votre activité. On ne fait pas du SEO pour faire du SEO : on fait du SEO pour faire du chiffre.

Ne pas solliciter trop d’extractions en référencement naturel

Sauf cas très particuliers — comme les tests sur les moteurs de recherche alternatifs, les analyses de crawl comparatif ou les phases d’audit technique intense — il est inutile, voire contre-productif, de vouloir mesurer son trafic ou ses positions chaque jour. C’est un réflexe courant chez ceux qui découvrent le SEO ou qui souhaitent justifier des résultats à court terme, mais dans la majorité des cas, cette hyper-vigilance mène à des interprétations erronées.

Et pour cause : le fonctionnement même de l’indexation chez Google repose sur des phases de test, de repositionnement, de désindexation temporaire, voire d’oscillations intentionnelles. Il n’est pas rare qu’une page nouvellement publiée fasse le yoyo dans la SERP (Search Engine Results Page) : elle apparaît en page 5, puis disparaît, puis revient en page 12, sans raison apparente. Ce phénomène, parfois surnommé « Google Dance », est tout à fait normal. L’algorithme teste, jauge, repositionne.

À cela s’ajoute une autre variable souvent négligée : la géolocalisation. Vos positions varient en fonction de votre localisation physique, de votre historique de navigation, de votre langue, de votre appareil. Une URL peut apparaître en 9ᵉ position à Paris, et en 23ᵉ à Bordeaux — le tout dans une même journée. C’est pourquoi il faut relativiser les résultats instantanés, et privilégier une vision lissée dans le temps, avec des outils qui anonymisent la requête et standardisent les contextes de mesure.

Des cycles de suivi adaptés à la typologie du site

Le bon rythme d’extraction de données ne peut pas être universel. Il dépend du type de site, de la fréquence de publication, et des objectifs business. Un site vitrine de 5 pages, peu mis à jour, n’a aucun intérêt à être scruté tous les jours. Une vérification mensuelle suffit largement. À l’inverse, un site e-commerce avec un catalogue vivant, soumis à saisonnalité, promotions ou mise à jour fréquente, peut justifier un suivi hebdomadaire — voire bi-hebdomadaire pour les pages à fort enjeu (landing pages, fiches produits phares, pages marques).

Autre cas typique : le lancement d’un site neuf. Dans les premières semaines, vos URLs sont dans les limbes de Google, littéralement introuvables — souvent au-delà de la 100ᵉ page. Ce phénomène est là encore normal : Google teste vos pages, évalue leur structure, le maillage, la qualité du contenu et la vitesse de chargement avant de les insérer durablement dans les résultats. Surveiller les positions à ce stade est inutile : concentrez-vous sur le contrôle de l’indexation (Search Console), l’amélioration des signaux techniques, et la mise en ligne progressive d’un maillage pertinent.

En résumé : trop d’extraction tue la lecture. L’analyse SEO n’est pas un sprint, c’est un marathon. Mieux vaut une lecture mensuelle bien construite qu’un relevé quotidien illisible. Une bonne discipline de suivi repose avant tout sur des objectifs clairs, des indicateurs bien choisis, et un rythme cohérent avec les évolutions réelles du site.

Être accompagné dans le suivi de référencement

Faire appel à une agence SEO ou à un consultant ne se limite pas à recevoir un joli tableau de positions ou une courbe de trafic mensuelle. Le vrai accompagnement, c’est celui qui vous aide à comprendre, à arbitrer, à améliorer. C’est un échange régulier qui vous donne des leviers pour agir, et pas juste des données pour observer.

Chez Facem Web, nous considérons que les préconisations sont le cœur de la valeur d’un accompagnement SEO. C’est un ensemble d’éléments structurés, priorisés et adaptés à vos ressources, pour corriger ce qui ne fonctionne pas, améliorer ce qui peut l’être, et identifier ce qui mérite d’être développé. Chaque site a ses contraintes, son marché, sa temporalité, et une bonne recommandation SEO prend tout cela en compte.

Concrètement, une bonne préconisation SEO c’est quoi ?

  • Des recommandations on-site : titres à réécrire, contenus à fusionner, balisage à corriger, URLs à restructurer, profondeur à réduire, silos à mieux relier…
  • Des orientations techniques : gestion des redirections, audit des performances Core Web Vitals, problèmes de JavaScript bloquant l’indexation, pagination mal gérée…
  • Des pistes de maillage interne : liens à renforcer, ancres à retravailler, hubs sémantiques à consolider, pages orphelines à relier intelligemment…
  • Des actions off-site : identification de backlinks toxiques, opportunités de liens sur des thématiques proches, stratégie d’ancrage, inscriptions locales…
  • Et parfois, un regard plus global : faut-il créer une FAQ ? Un glossaire ? Des pages de catégorie intermédiaire pour mieux capter la longue traîne ?

Le tout en lien avec vos objectifs business. Vous souhaitez vous positionner sur une requête qui génère beaucoup de trafic ? Parfait. Mais il faut vérifier que cette requête est pertinente pour votre cible, que vous avez la bonne typologie de contenu pour y répondre, et que le site a la structure adéquate pour la soutenir. C’est ici que votre accompagnement fait toute la différence. Un bon consultant ne vous vend pas des positions, il vous aide à prendre les bonnes décisions.

Et si vous avez une équipe en interne, tant mieux : l’accompagnement peut devenir collaboratif, avec des échanges réguliers, des réunions de suivi, des tableaux partagés, et une montée en compétence progressive de vos collaborateurs. L’objectif n’est pas de rendre le client dépendant, mais de l’outiller durablement.

Besoin d’un accompagnement clair, personnalisé et surtout utile ? Contactez-nous. On ne vous dira pas ce que vous voulez entendre. On vous dira ce qu’il faut faire.

Sur les outils de suivi de référencement

Cela se démocratise, on en retrouve de toutes sorte à défaut d’utiliser pleinement les solutions de tracking approfondi. Nous utilisons par exemple des outils de mesure SEO parfaitement adaptés, un échantillon vous est présenté ici. Outre la search console de Google (Trafic de recherche -> Analyse de recherche)  :

suivi referencement searc console

Vous trouverez des solutions comme MyPoseo, Positeo, Adwords, Woorank, Serposcope, etc. Parfois gratuits, parfois payants, ces outils ont le mérite de vous aider à défaut de pouvoir faire des extractions parfois très exhaustives. Consultez-nous au besoin. Une prise en main du client est toujours un plus : L’enjeu est crucial est la ompréhension des évolutions un moyen de préparer de nouveaux objectifs pour : augmenter son nombre de leads, son chiffre d’affaires, son carnet de commandes, réduire les coûts.

Les meilleures manières de faire un suivi SEO avec des professionnels : simplifier

Si l’envoi et l’échange de mails sont particulièrement la norme (avec un intitulé clair et reprenant le besoin), des envois constants de part et d’autre ne permettent pas de faciliter les échanges. C’est assez paradoxal mais il apparaît que les mails à traiter peuvent s’avérer délicats s’ils comprennent beaucoup d’informations éparses. Il est possible aujourd’hui d’automatiser certains tâches et cela paraît fondamental notamment dans les extractions de données et l’envoi de préconisations.

Sur ce deuxième point par exemple, le référenceur a intérêt à préparer des contenus opérationnels à envoyer à ses clients en matière de préconisations. Plutôt que de réécrire régulièrement des contenus pour chacun, une fiche technique peut parfaitement s’adapter ua plus grand nombre : il n’existe pas 36 manières de configurer une search console, il n’existe pas non plus 20 façons de configurer un compte Google. Ces procédés simples doivent être tangiblement expliqués afin d’éviter la dispersion de chacun.

Éviter de perdre le client dans les données inutiles

Sans forcément aller jusqu’à la remise de nouveaux audits, la relation idéale se passe sur la base d’une confiance mutuelle, qui se renforce avec l’échange sur les projets. On ne fait plus du SEO comme avant : La démarche du consultant dépasse le simple rôle de conseils sur les mots clés et le positionnement. On traite aujourd’hui de Social media, d’expérience utilisateur… L’ensemble des branches de Webmarketing rejoignent peu à peu celle du référencement naturel ; Ce dernier pan étant toujours l’arbre soutenant la communication digitale.

Une petite infographie pour résumer l’ensemble de cet article :

infographie suivi referencement

Le suivi de référencement expliqué en infographie

Et vous, pratiquez-vous le suivi du référencement de vos sites ?

Xavier Deloffre

Xavier Deloffre

Fondateur de Facem Web, agence implantée à Arras et à Lille (Hauts-de-France), je suis spécialiste du Web Marketing, formateur expérimenté, et blogueur reconnu dans le domaine du Growth Hacking. Passionné par le référencement naturel (SEO) que j'ai découvert en 2009, j'imagine et développe des outils web innovants afin d'optimiser la visibilité de mes clients dans les SERPs. Mon objectif principal : renforcer leur notoriété en ligne par des stratégies digitales efficaces et créatives.

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