Qu’est-ce qu’une API REST ? Définition & fonctionnement

Par Xavier Deloffre

Dans le monde numérique interconnecté d’aujourd’hui, les systèmes logiciels n’opèrent presque jamais seuls. Qu’il s’agisse d’un site e-commerce qui communique avec une plateforme de paiement, d’une application mobile qui récupère des données météo, ou d’un service en ligne qui interagit avec un CRM, tous ces échanges passent par des interfaces appelées API. Parmi elles, l’API REST est l’une des plus répandues, car elle est à la fois souple, légère et adaptée au web moderne. Mais que signifie réellement API REST ? Comment fonctionne-t-elle ? Et pourquoi est-elle devenue un standard de communication entre les applications ? Cet article vous propose une exploration complète de cette notion essentielle à l’architecture logicielle contemporaine.

La définition et l’origine historique d’une API REST

Le terme API est l’acronyme de Application Programming Interface, ou en français « interface de programmation d’application ». Une API désigne un ensemble normalisé de règles, fonctions et conventions qui permettent à deux applications logicielles de dialoguer entre elles. Concrètement, une API sert d’intermédiaire : elle expose certaines fonctionnalités ou données d’un système pour qu’un autre programme puisse les consommer sans avoir besoin d’accéder au code source ou aux couches internes du système. Ce mécanisme est essentiel dans un environnement où les applications doivent échanger des données, mutualiser des services, ou automatiser des tâches entre différents outils, comme un site web, une application mobile, une base de données ou un logiciel métier. Les premières formes d’API ont vu le jour dès les années 1960, dans le contexte des systèmes d’exploitation mainframe. À l’époque, IBM, notamment avec son système OS/360, définissait déjà des interfaces permettant aux programmes d’accéder à des fonctions systèmes standardisées. Avec l’évolution des langages de programmation dans les années 70 et 80, comme C, Pascal ou Fortran, les API se sont peu à peu structurées comme un moyen de mutualiser du code et de faciliter l’intégration entre composants logiciels.

Mais c’est véritablement avec la montée en puissance du web, à partir des années 1990, que les API prennent une nouvelle dimension. L’invention du World Wide Web par Tim Berners-Lee au CERN de Genève en 1989 a introduit une nouvelle couche de communication universelle, basée sur les protocoles HTTP, HTML et URL. Le besoin de faire communiquer des services à travers internet, dans un environnement distribué et hétérogène, devient alors central. Dans ce contexte, plusieurs approches voient le jour pour formaliser ces échanges. Avant REST, des technologies comme SOAP (Simple Object Access Protocol), basé sur XML, dominent le paysage des « web services ». Ces systèmes, bien qu’efficaces, sont souvent lourds, complexes à mettre en œuvre, et fortement dépendants de standards stricts. C’est dans cette dynamique que naît REST, en réaction à ces lourdeurs, avec une volonté de proposer un style architectural plus simple, plus proche des fondements du web.

En l’an 2000, Roy T. Fielding, chercheur américain en informatique, publie sa thèse de doctorat à l’Université de Californie à Irvine (UCI). Dans ce document de plus de 150 pages, il introduit officiellement le concept de REST, pour Representational State Transfer. Ce terme désigne un style architectural qui s’appuie sur l’utilisation cohérente et optimisée des protocoles web, en particulier HTTP. Fielding, co-auteur de la spécification HTTP/1.1, a conçu REST comme une série de contraintes architecturales destinées à améliorer la performance, la simplicité, la scalabilité et la modifiabilité des systèmes distribués. REST n’est donc pas un protocole comme SOAP, mais un ensemble de principes qui définissent comment une API doit être structurée pour tirer parti du web de manière efficace. Parmi ces principes fondamentaux, on retrouve :

  • L’uniformité de l’interface : les opérations sont standardisées (GET, POST, PUT, DELETE…) ;
  • L’absence d’état (stateless) : chaque requête contient toutes les informations nécessaires, le serveur ne garde pas en mémoire l’état des clients ;
  • La mise en cache : les réponses peuvent être stockées côté client pour améliorer les performances ;
  • L’architecture en couches : les clients ne savent pas s’ils interagissent directement avec le serveur ou un intermédiaire.

Une API REST, ou « API RESTful », est donc une interface de programmation d’application qui respecte ces principes. Elle permet à deux systèmes informatiques de communiquer entre eux via le protocole HTTP en s’appuyant sur des URL pour identifier des ressources, et sur des verbes HTTP pour les manipuler.

Voici un exemple concret : l’URL https://api.exemple.com/utilisateurs/42 pourrait permettre d’accéder aux informations d’un utilisateur spécifique (id = 42) avec une simple requête GET. La réponse, généralement en JSON, contient alors les données demandées. Cette simplicité et cette clarté ont contribué à faire de REST un standard dans l’univers du développement web. La popularité de REST s’est réellement accélérée à partir des années 2010, notamment avec la généralisation des applications mobiles, du cloud computing et des architectures orientées microservices. Des entreprises comme Twitter (API publique dès 2006), Facebook (Graph API en 2010), Amazon Web Services ou Stripe ont largement adopté et démocratisé l’usage de REST auprès des développeurs du monde entier. (Voir à ce propos également l’API REST de WordPress, le CMS le plus utilisé au monde).

Cette montée en puissance s’est également accompagnée de l’émergence de plateformes d’API Management (comme Apigee, Kong, ou Postman) et de formats de documentation standardisée comme Swagger (aujourd’hui OpenAPI). Ces outils ont permis aux entreprises de mieux concevoir, tester et publier leurs interfaces REST, tout en garantissant leur sécurité et leur évolutivité. REST n’est cependant pas la seule approche. Depuis 2015, des alternatives comme GraphQL, lancé par Facebook, ou gRPC, développé par Google, sont venues répondre à certains cas d’usage plus complexes ou gourmands en performance. Néanmoins, l’API REST reste aujourd’hui la solution privilégiée pour une majorité de projets web et mobiles, en raison de sa simplicité de mise en œuvre, de son interopérabilité et de sa compatibilité avec l’infrastructure web existante.

API REST fonctionnement

Le fonctionnement d’une API REST expliqué

Pour bien comprendre le fonctionnement d’une API REST, il est utile de revenir à sa base technique : le protocole HTTP. Ce protocole, inventé au début des années 1990 par Tim Berners-Lee au CERN, est aujourd’hui à la base de la navigation web. Lorsque vous consultez une page sur votre navigateur, celui-ci envoie une requête HTTP à un serveur, qui lui renvoie le contenu demandé. REST, en tant que style architectural, réutilise ce protocole de manière judicieuse pour établir une communication normalisée entre des systèmes informatiques, qu’il s’agisse de sites web, d’applications mobiles, de logiciels de gestion ou de services dans le cloud. Une API REST transforme donc HTTP en un langage universel d’échange de données. Elle permet à une application (le client) de demander des informations ou d’exécuter des actions sur un serveur, via des requêtes codifiées. Cette communication est encadrée par des conventions précises qui rendent l’interaction lisible, prévisible et standardisée, quelle que soit la technologie utilisée par les systèmes impliqués.

Les grands principes qui organisent une API REST

Plusieurs concepts clés structurent le fonctionnement d’une API REST. Ces éléments, combinés, forment un système d’échange simple et efficace.

  • Les ressources : dans REST, tout est considéré comme une « ressource ». Une ressource peut être un utilisateur, un produit, une commande, une facture, un article de blog, etc. Chaque ressource est identifiée de manière unique par une URL, que l’on appelle un endpoint. Par exemple : https://api.exemple.com/utilisateurs représente l’ensemble des utilisateurs, et https://api.exemple.com/utilisateurs/42 fait référence à l’utilisateur numéro 42.
  • Les méthodes HTTP : REST exploite les verbes standards du protocole HTTP pour effectuer différentes opérations sur les ressources. Ces verbes sont au cœur de la logique REST :
    • GET : lire une ressource (ex. : obtenir la fiche d’un produit)
    • POST : créer une ressource (ex. : ajouter un nouvel utilisateur)
    • PUT : remplacer une ressource existante
    • PATCH : modifier partiellement une ressource
    • DELETE : supprimer une ressource

    Ces verbes rendent l’API auto-descriptive et proche de la logique naturelle des actions humaines sur des objets.

  • Le format des données : REST est agnostique en matière de format, mais en pratique, les données échangées entre client et serveur sont presque toujours au format JSON (JavaScript Object Notation), car il est à la fois léger, lisible et bien supporté. On peut parfois trouver du XML, mais JSON reste largement dominant depuis les années 2010.
  • Les statuts HTTP : chaque réponse d’une API REST s’accompagne d’un code HTTP qui informe le client du résultat de la requête. Ces codes sont normés :
    • 200 OK : requête réussie
    • 201 Created : ressource créée avec succès
    • 204 No Content : requête réussie sans retour de données
    • 400 Bad Request : erreur de syntaxe dans la requête
    • 401 Unauthorized : accès refusé (authentification requise)
    • 404 Not Found : ressource non trouvée
    • 500 Internal Server Error : erreur côté serveur

Voici un exemple simple d’appel API REST pour mieux visualiser cette mécanique :

  • URL : https://api.boutique.com/produits/42
  • Méthode : GET
  • Objectif : récupérer les détails du produit n°42
  • Réponse JSON :
{
  "id": 42,
  "nom": "Chaussures de running",
  "prix": 89.90,
  "disponible": true
}

Cette simplicité permet une intégration rapide entre des systèmes hétérogènes. Qu’il s’agisse d’un site en PHP, d’une application mobile en Swift, ou d’un CRM en Java, tous peuvent consommer une API REST dès lors qu’ils savent émettre des requêtes HTTP.

Le résumé du cycle d’échange dans une API REST

Voici un tableau qui illustre les éléments essentiels d’un échange standard via une API REST :

Élément Rôle
Endpoint URL qui identifie une ressource (ex. : /utilisateurs/1)
Verbe HTTP Indique l’action demandée (GET, POST, PUT, DELETE…)
Corps de la requête Données envoyées avec POST ou PUT, souvent au format JSON
Code de statut Réponse du serveur sur le résultat de la requête (ex : 200, 404, 500…)
Réponse Données retournées par le serveur, souvent au format JSON

Stateless : Un principe clé du fonctionnement REST

Un des principes fondamentaux du style REST est qu’il est stateless, c’est-à-dire sans état. Cela signifie que le serveur ne conserve aucune information entre deux requêtes d’un même client. Chaque appel est indépendant, et toutes les données nécessaires doivent être incluses dans la requête. Ce choix technique, qui peut sembler contraignant à première vue, présente de nombreux avantages :

  • Simplification de l’architecture : le serveur n’a pas besoin de maintenir des sessions, ce qui allège la charge et le code ;
  • Évolutivité : le système est plus facile à dupliquer ou répartir sur plusieurs serveurs (load balancing) ;
  • Fiabilité : moins de dépendance entre les appels signifie moins de points de défaillance potentiels.

Par exemple, un service d’API REST utilisé par une application mobile de livraison (comme Deliveroo ou Uber Eats) pourra traiter des milliers de requêtes simultanées sans avoir à stocker l’historique de chaque session. Cela permet de mieux absorber les pics de charge et de répondre plus rapidement aux sollicitations des utilisateurs.

Pourquoi REST a-t-il autant de succès ?

L’universalité de REST repose sur sa compatibilité naturelle avec le web. Chaque composant repose sur des briques standardisées (HTTP, URL, JSON), qui sont déjà maîtrisées par la grande majorité des développeurs web. Cela facilite l’apprentissage, l’implémentation et la maintenance des systèmes. De plus, REST permet une automatisation fluide de nombreux processus : synchronisation de données entre applications, création de tableaux de bord dynamiques, interaction avec des objets connectés, ou encore développement d’écosystèmes ouverts (marketplaces, plugins, intégrations partenaires). C’est pourquoi des géants comme Google, Microsoft, Shopify, Slack ou Salesforce utilisent REST dans leurs APIs publiques ou privées.

cas d usages API REST

Les cas d’usage, les avantages et les limites des API REST

Les API REST occupent une place centrale dans l’écosystème technologique actuel. Leur capacité à connecter des systèmes hétérogènes, à automatiser des processus et à standardiser les échanges d’informations en fait un pilier incontournable du développement logiciel, du cloud computing et des architectures modernes en microservices. Aujourd’hui, qu’il s’agisse d’une start-up en pleine croissance ou d’un grand groupe international, la mise en place d’API REST constitue un passage quasi obligatoire pour assurer la fluidité et l’agilité de l’écosystème applicatif.

Des cas d’usage concrets dans tous les secteurs

Les API REST sont utilisées dans une multitude de contextes métiers et techniques. Leur souplesse leur permet de s’adapter à des projets très variés, qu’ils soient orientés B2C, B2B ou internes à une organisation. Voici quelques exemples illustrant la diversité de leurs usages :

  • Connexion entre un site e-commerce et un service de livraison : lorsqu’un client passe commande sur un site comme celui d’un fleuriste à Lyon ou d’un magasin de prêt-à-porter à Marseille, les informations de livraison peuvent être automatiquement transmises à Chronopost, UPS ou Colissimo via une API REST. Le suivi du colis, le calcul des délais ou l’impression d’étiquettes se font alors en temps réel, sans intervention humaine.
  • Applications mobiles synchronisées avec un backend : une application mobile de santé, par exemple développée à Toulouse ou Lille, peut interroger une API REST pour afficher les rendez-vous médicaux, envoyer des relevés d’activité, ou recevoir des alertes personnalisées depuis un serveur centralisé.
  • CRM ou ERP connectés : dans une PME industrielle basée à Nantes, le logiciel ERP peut s’interfacer via API REST avec une solution CRM (comme Salesforce ou Zoho) pour centraliser les données clients, suivre les devis ou synchroniser les factures. Cela évite la double saisie et garantit la cohérence des données.
  • Affichage dynamique de contenus : sur une borne interactive dans une gare de Rennes ou un hôtel à Bordeaux, les horaires, événements ou offres spéciales peuvent être mis à jour dynamiquement en appelant une API REST depuis un serveur central. De même, un tableau de bord de données statistiques peut actualiser ses chiffres en interrogeant régulièrement des endpoints REST.
  • Passerelles entre marketplaces et stocks : une boutique en ligne présente sur Amazon, Cdiscount ou Etsy peut utiliser des API REST pour synchroniser en temps réel ses stocks, ses commandes et ses livraisons avec son back-office ou sa solution de gestion logistique (comme PrestaShop, Shopify, ou un ERP maison).

Au-delà de ces cas concrets, REST est aussi utilisé dans des systèmes plus techniques : Appels de services bancaires, intégration de données IoT, automatisation de déploiements dans le cloud (via les APIs AWS, Azure, etc.), communication entre microservices, ou développement d’interfaces partenaires dans des plateformes SaaS.

Les avantages majeurs des API REST

Si les API REST ont su s’imposer face à d’autres paradigmes comme SOAP ou les RPC classiques, c’est en grande partie grâce à leurs atouts pratiques et techniques. Voici les bénéfices qui expliquent leur succès continu depuis plus de deux décennies :

  • Simplicité : REST repose sur des concepts fondamentaux du web (HTTP, URL, JSON), faciles à comprendre et à implémenter. Pas besoin d’outils complexes pour les tester : un navigateur, curl ou un outil comme Postman suffisent ;
  • Interopérabilité : REST est accessible depuis presque tous les langages et environnements (PHP, Python, JavaScript, Java, Ruby, Go, etc.). Cette universalité facilite les intégrations entre systèmes très différents ;
  • Évolutivité : grâce à son modèle stateless, chaque appel est indépendant, ce qui facilite la répartition de charge (load balancing), la mise en cache, et l’élasticité des serveurs. REST est ainsi parfaitement compatible avec des architectures en microservices ou en cloud natif ;
  • Documentation facilitée : avec des outils comme Swagger / OpenAPI, Postman ou Redoc, la documentation d’une API REST peut être générée automatiquement et enrichie dynamiquement, facilitant l’intégration pour les développeurs tiers ;
  • Adoption massive : l’écosystème REST est mature, largement documenté, et soutenu par des milliers de bibliothèques, frameworks et tutoriels. Cela réduit les risques techniques et facilite la montée en compétence des équipes.

Les limites techniques des API REST

Malgré ses nombreux avantages, REST n’est pas exempt de contraintes. Dans certains contextes, ses limites peuvent devenir un frein ou une source de complexité supplémentaire :

  • Rigidité dans les relations complexes : REST s’appuie sur une structure de ressources hiérarchique, ce qui peut être limitant pour représenter des relations imbriquées ou multiples (ex : un produit lié à plusieurs fournisseurs et à plusieurs variantes techniques) ;
  • Multiplicité des requêtes : pour reconstituer un objet complexe (par exemple un panier contenant plusieurs articles avec leurs prix, options, stocks, etc.), une API REST peut nécessiter plusieurs appels successifs. Cela augmente la latence et la charge réseau côté client ;
  • Gestion de la sécurité : les API REST exposent souvent des données sensibles. Il est impératif de sécuriser les accès (via OAuth 2.0, API Key, JWT…), d’implémenter un contrôle d’accès fin, et de chiffrer les échanges via HTTPS. Une mauvaise configuration peut exposer l’API à des risques (usurpation d’identité, injection, vol de données).

En outre, REST ne permet pas nativement de demander uniquement certaines parties d’un objet (par exemple, uniquement le nom et le prix d’un produit sans ses variantes), sauf à créer des endpoints spécifiques ou à passer des paramètres de filtrage. Ce manque de souplesse a conduit à l’émergence de modèles plus dynamiques, comme GraphQL.

REST ou autre ? Vers un choix raisonné

Depuis quelques années, des alternatives à REST ont gagné en popularité. Parmi elles :

  • GraphQL (développé par Facebook en 2015) permet aux clients de spécifier exactement quelles données ils souhaitent, réduisant la surconsommation réseau et le nombre d’appels nécessaires.
  • gRPC (créé par Google), plus technique, offre de meilleures performances pour les communications entre microservices, en utilisant le protocole binaire Protocol Buffers.

Cependant, dans la majorité des cas d’usage quotidiens – que ce soit pour créer une API pour un site vitrine, un ERP, une application mobile ou un service web – REST reste le meilleur compromis. Il est fiable, lisible, bien documenté et immédiatement accessible aux développeurs, même débutants. Il représente donc une solution de référence pour construire des services ouverts, interopérables et durables.

Xavier Deloffre

Xavier Deloffre

Fondateur de Facem Web, agence implantée à Arras et à Lille (Hauts-de-France), je suis spécialiste du Web Marketing, formateur expérimenté, et blogueur reconnu dans le domaine du Growth Hacking. Passionné par le référencement naturel (SEO) que j'ai découvert en 2009, j'imagine et développe des outils web innovants afin d'optimiser la visibilité de mes clients dans les SERPs. Mon objectif principal : renforcer leur notoriété en ligne par des stratégies digitales efficaces et créatives.

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