Lorsque vous faites appel à une agence de référencement, vous avez plusieurs cas de propositions qui vous sont faites. Quasi systématiquement, une agence de référencement qu’elle soit sur Lille, Paris ou ailleurs vous proposera du netlinking. Pourquoi ? Parce que vous n’êtes pas sans savoir que dans le SEO (référencement naturel), deux leviers sont archi-connus pour améliorer le positionnement des pages. Ces deux leviers sont bien sûr le contenu et le netlinking (on veut du backlink !).
Ce deuxième point est systématiquement proposé(*) et finalement, en fonction de la philosophie de l’agence, vous aurez plusieurs types de stratégies mises en place. Petite explication sur ce à quoi vous devez vous attendre.
- Liens artificiels
- Contenu hors site
- Liens artificiels
- Les annuaires
- Communiqués de Presse
- Liens artificiels
- Spams de blog
- Achats de liens
- Liens naturels
- conclusion
La création de liens artificiels, pour le moins black Hat
Depuis 2012, Google nous sort régulièrement un filtre appelé Pingouin ; Celui-ci est particulièrement brutal lorsqu’il découvre des forêts de liens factices. Au premier rang des stratégies de netlinking proscrites donc, le black Hat linking. Nous en rencontrons encore aujourd’hui beaucoup…
Il existe des tas de solutions illicites pour créer du lien et bien que cette technique peut manquer parfois sérieusement de finesse, nous la reconnaissons comme ayant le mérite (ou pas ?) d’exister. Si vraiment la chose vous intéresse, allez faire un tour du côté des outils SEO employés comme Xrumer, Scrapebox, SEO Hackers ou SE Nuke X pour ne citer qu’eux ; mais ce limiter à eux, ça ne vaut pas grand chose.
Crée moi du contenu hors site et envoie du jus !
La création de pages satellites est également un grand classique, on produit également du splog, c’est à dire des blogs (sous différents environnement) destinés à tambouriner de liens un site principal. Si c’est fait plus finement, cette technique peut marcher un temps ; le jeu consistant à éviter le plus longtemps la patrouille de la Quality Team de Google en Irlande. Un excellent article sur le Netlinking par le biais de PBN est à disposition ici. Les PBN sont des Private Blog Network ou réseaux de blogs est sont très en vogue.Le plus dur restant à produire de la qualité partout.
Notez que c’est l’une des stratégies les plus coûteuse (non en fait la plus coûteuse) en référencement. Parce que c’est du temps, beaucoup de temps et nous vous conseillons soit d’être vous-même référenceur pour le faire, soit d’employer des référenceurs pour cela. Pourquoi ?
Parce que le principe du black Hat SEO est d’avoir toujours deux trois temps d’avance. Concrètement, si votre business repose en grande partie sur le Web et que vous avez une marque à défendre… Voir son site éliminé des résultats de recherche implique d’avoir un autre sous le coude. A moins d’avoir énormément de fonds, évitez.
Au rayon des liens artificiels, les fameux annuaires
Au début du Web les annuaires ont connu une sacrée heure de gloire. Sauf qu’aujourd’hui Google ne les supporte plus. Et bien que l’on ait envie, ça démange parfois, d’aller mettre un lien sur un annuaire avec un bon “PageRank”, on pourra y souscrire avec réflexion.
D’abord, l’ancienneté du site est un aspect à suivre, les jeunes sites Internet découvrant le lien à foison, c’est suspect. Ensuite, la soumission à 1000 annuaires rapidement faite, ça pose un problème.
Quel contenu dupliqué va être présent ? Quel annuaire va envoyer du lien ? Quel type de trafic (en fait pas de trafic réel) ? Savez-vous par ailleurs que nombre d’entre eux sont pénalisés 😉 On comprend que la qualité notamment sémantique n’est pas dans la soumission aux annuaires, bien qu’en soit il ne faille pas l’oublier.
Les communiqués de presse et le jus de leurs liens
Ouch, en la matière le black Hat SEO (le peu scrupuleux surtout) peut s’amuser. Allons-y en semi-automatisé avec un bon logiciel de content spinning pour rédiger de manière diverses et si possible bien différentes afin d’éviter le duplicate content.
Évidemment, la création de liens est l’objectif et il existe de nombreux sites spécialisés, le plus souvent payants pour nourrir la bête. Envisageable selon nous, c’est particulièrement difficile de l’expliquer mais cela peut s’avérer utile de manipuler un temps les SERPs de Google ; c’est d’ailleurs l’objectif de toutes les stratégies ci-dessus.
Dans des cas particulier, why not mais là encore, le SEO White Hat n’en tient compte et c’est bien entendu du lien artificiel proscrit par le moteur de recherche Mountain View. Dangereux donc sur le long terme d’exploiter la faible qualité. Par ailleurs, l’automatisation est un très grand risque. Si fait, fait manuellement.
Spammons les blogs en dofollow ou nofollow
On a déjà abordé la notion de nofollow, les commentaires de blog sont pour la plupart en nofollow, si bien que le jus passe mais il n’a plus son caractère “sémantique”. L’effet est pour ainsi quasi-nul même si en soi la démarche peut s’apparenter à autre chose que du netlinking de bourrin. La démarche est assez similaire sur les forums, et on croit à la survie de ceux-ci dans le temps.
Pour les blogs dofollow qui existent encore, la qualité va être plus présente mais là encore, on essaie de faire les choses sereinement.
Eh, tu me le vends combien ton backlink ?
Un peu dans la même veine que le second, l’échange de backlinks se monétise bien que ce soit interdit par le moteur de recherche principal (encore lui ?) Alors ça se discute, tu veux un lien où particulièrement ?
Ah, tu en veux deux en plus ? Ok, c’est autant. A charge pour toi de vérifier qu’il t’apporte le jus et le trafic voulu. Demandez l’avis de spécialistes SEO dans ce cas, les propositions sont parfois sacrément bidons.
Sortons du BH linking pour avoir du lien naturel (si si jusqu’à 100% SEO White Hat)
L’alternative, celle proposée par les SEO White Hat, c’est faire de la qualité, de l’original, du pertinent ou même du polémique, de la vidéo dans l’espoir d’avoir l’arrivée d’un jolie lien sur la page.
C’est incontestablement le meilleur moyen de ne pas avoir affaire à Pingouin. Plein d’astuces existent pour mettre en place ce que l’on nomme le linkbaiting, et c’est un aspect que nous avons déjà évoqué à plusieurs reprise. C’est d’ailleurs de cette manière que l’on tire profit de liens Trust plus facilement.
Pour l’échange de liens entre amis, il s’agit bien de penser à ce que cela apporte à l’un et à l’autre. Peut-être avez-vous reçu comme nous des tas de propositions d’échanges de liens. On ne compte plus les perles. Mais vous êtes qui au fait ? Soyez prudent dira toujours le White Hat.
Pour conclure sur les stratégies de netlinking
Vous comprenez que ces stratégies différentes de liens sont conçues soit une sur une base de construction (linkbuilding) soit sur une base sans le moindre risque de linkbaiting. Nous ne connaissons pas de référenceur ne pratiquant pas au moins en partie de technique de linkbuilding, ce qui rend les frontières entre le white Hat et le black Hat très confuses.
Il faut être clair aussi sur la fréquence des techniques employées. faire du building est une astreinte, il convient de mettre dans ce cas des campagnes en route, de ne pas les arrêter brutalement au risque d’avoir l’air suspect, de réfléchir également au coût et à l’investissement que cela peut représenter. Nous ne pouvons avoir d’avis tranché sur toutes ces techniques. Finalement, ce qui compte, c’est que cela marche… durablement.
En début d’article nous avons précisé une astérisque, en voici la raison :
(*) Systématiquement proposé est le netlinking, sauf qu’il convient de vérifier la qualité intrinsèque du site en priorité
Merci pour cet article qui dresse un panorama des stratégies de net linking. Vous mettez bien en évidence qu’il existe une grande différence entre liens et trafic. A mon sens, le référencement dans les annuaires reste un passage utile, mais il n’apporte aucun visiteur. La multiplication artificielle de liens est dangereuse car Google sait tout de nous, ou presque. Vous évoquez également le Page Rank. Longtemps, les référenceurs y voyaient un critère permettant de “transférer du jus” vers un site. Le PR a-t-il encore aujourd’hui une quelconque utilité ?
Merci Ouestgest pour vos propos et questions qui me permettent de préciser un peu plus. Pour répondre à votre question sur le PR, celui-ci n’est plus accessible via la Tool Bar PageRank depuis plusieurs années. Cela dit, si Google est un moteur de recherche Web sémantique, c’est bien par le lien qu’il crawle et classe les pages Web (à la différence des anciens moteurs ; cet aspect n’a pas changé). Ce qui amène a la recherche d’indicateurs similaires à ce qu’il proposait pour évaluer l’intérêt des domaines et des URLs. Pour compenser la perte de l’indicateur PR qui serait aujourd’hui un PR sémantique, il faut se tourner vers des outils comme Majesctic SEO ou SEMRush. A noter que la qualité du lien sémantique est plus importante que le nombre ou même la puissance du lien selon moi.
La multiplication des liens artificiels est en effet un risque. Risque qui peut être pris de manière mesurée : Je ne pense pas que le fait de s’inscrire dans quelques annuaires soit pénalisant, au contraire (jamais rencontré le cas de pénalité en réalisant cela de manière mesurée). Il paraît “naturel” de promouvoir a minima ses contenus. Solliciter quelques échanges est cohérent également si le contenu le justifie.
Enfin, la transmission de jus se fait en utilisant au mieux la structure du site Internet (silos), en créant un “cocon” associé. Tout ce qui précède dans ce commentaire peut être qualifié de White. Si on reprend certains sites de serruriers ou de plombiers rankant sans problème encore aujourd’hui et depuis fort longtemps malgré les toutes récentes mises à jour d’algo, on se rend compte que ces pratiques softs restent tolérables alors même que des pénalités sont parfois manuelles : Google en sait beaucoup et il sait également que l’on souhaite être plus visible, donnons-lui le plaisir de voir réaliser des optimisations dans son sens (majoritairement 🙂 ).